1- RESUME DU DOSSIER
DECES SUSPECT DE MON FILS Nicolas RENZ - 9 juin 2006 à POITIERS
Mon fils Nicolas, 28 ans, au moment des faits, corpulent et sportif, tenu à une hygiène de vie stricte, est engagé dans l'armée de l'air, basé à Metz. En mission à Orléans, bénéficiant d'une permission, il décide de rejoindre son amie à Rochefort, le Jeudi 8 JUIN 2006- Un suicide sur la voie ferrée occasionne un retard, ce qui l'empêche de prendre la correspondance Poitiers-via-Surgères.
Arrivé à 23 H à Poitiers suite à ce retard, Nicolas est dirigé par la SNCF vers l'hôtel « Le Régina « , face à la gare. L'établissement est réputé pour ses activités douteuses et CONNU DE TOUS ( des autorités et des autres ) !!!
Mr. JEHANNO , le veilleur de cet hôtel, après avoir enregistré les formalités d'usage, remettra à mon fils Nicolas 2 clés : l'une pour la chambre N° 55 et l'autre pour accéder à l'hôtel car il n'ouvrait qu'à 6H30 . Mon fils avait sa correspondance le vendredi matin très tôt à 6H20 -
MON FILS EST ENTRE VIVANT DANS CET HOTEL
Son corps, curieusement, ne sera découvert que le Samedi 10 Juin 2006 à 10H30, soit plus de 36 heures après, dans la chambre N° 55, par la femme de ménage, Mme L. BABUCHON !! aucune explication ne sera donnée.
Les services de police de Poitiers n'interviendront qu'à 12H 50 !
Suite à une pseudo-enquête qui ne me convenait pas, j'ai déposé plainte le 6 décembre 2006 pour lancer les recherches sur les causes de la mort, plainte suivie d'une autre pour Homicide Volontaire contre X.
Le Dr. NASSAN, requis par les services de police, établissait le même jour, à 13H45 :
*Un certificat constatant « la mort réelle et constante Monsieur RENZ Nicolas, datant de moins de 24h »
*Un deuxième certificat de décès mentionnant une mort « survenue le vendredi 9 Juin 2006 à 23H « sans faire état de la température du corps qui est un élément important pour déterminer l'heure du décès...
Il ne sera jamais entendu au cours de l'enquête... joint par mes soins au téléphone, le Dr. NASSAN évoquera plusieurs versions différentes : il pensait que mon fils Nicolas était arrivé le vendredi 9 juin 2006 et non le jeudi 8 juin 2006,
version peu crédible de sa part : on n'établit pas deux certificats de décès à la légère...
il m'apprend que le visage de mon fils était « tuméfié « ( en cause la dureté du matelas?) voire « cyanosé « , ce qui est DIFFERENT !!! cela fait peser le doute sur certaines versions quant à la description du visage de mon fils.
2 - Le rapport de l'autopsie pratiquée le 12 juin 2006 par le Dr. P. lequel n'a que la qualification de médecin urgentiste, décrit les phénomènes cadavériques, et ne précise ni la date ni l'heure du décès. Une autopsie doit être pratiquée par un LEGISTE ! Il s'agit d'une erreur médicale inadmissible, cela démontre déjà le peu de sérieux apporté !!!
A la description de ces phénomènes cadavériques, on peut affirmer que mon fils Nicolas n'est pas sorti de cet hôtel, comme le prétend ce veilleur, mais serait décédé le vendredi 9 juin entre 1H et 1H30 du matin !! soit quelques heures après son arrivée dans cet hôtel !!!
Toute l'enquête a été dirigée uniquement sur les dires de ce veilleur qui ne sont que mensonges !
Le bol alimentaire n'a pas été analysé alors que son examen est nécessairement utilisé pour situer l'heure du décès...le rapport d'autopsie du 19 Septembre 2006 mentionne le prélèvement du contenu alimentaire de l'estomac, mais les scellés constitués lors de l'autopsie n'en font pas état, alors que le procès verbal du lundi 12 juin le mentionne !!!
Déclarations de Mme L. BABUCHON, femme de ménage : cette dernière a toujours maintenu avoir reçu les ordres de Mr. JEHANNO, le veilleur, de ne faire la chambre que le samedi 10 juin en matinée !!
On peut en déduire que Mr. JEHANNO, aurait donné l'instruction à Mme L.BABUCHON de laisser les choses en l'état le plus longtemps possible. Il savait que mon fils Nicolas n'était descendu dans cet hôtel que pour une nuit. La coutume veut en hôtellerie que la chambre soit libérée avant midi au plus tard, pour permettre de faire le ménage, sachant que la SNCF ne réglera l'hébergement que pour une nuit...
Au sujet des différentes déclarations de Mr. JEHANNO : ce dernier ayant changé plusieurs fois de versions, il a enfin admis à la quatrième déclaration avoir accompagné mon fils dans la chambre.
Un mégot de cigarette de marque différente de celle de mon fils est retrouvé dans la poubelle de la chambre. Après avoir été analysé, lors de la contre enquête, par un laboratoire judiciaire, le mégot se révèle porteur de l'ADN de Mr. JEHANNO !
Il est difficile d'admettre que le veilleur, Mr. JEHANNO, aurait caché, sur trois dépositions en l'espace d'un an, des circonstances apparemment anodines pour quelqu'un n'ayant rien à se reprocher !!
Or il n'a jamais été interrogé sur ce point, ni par les services de police agissant sur commission rogatoire, ni par l'un ou l'autre des juges d'instruction. Il n'a jamais été placé non plus sous le régime de la garde à vue !
Aucune confrontation n'a été organisée entre le veilleur et la femme de ménage !
3 - Selon l'expertise de MURATde Poitiers, mon fils Nicolas « aurait «consommé un médicament qui serait un anxiolytique : « L'EQUANIL »
Selon l'expertise de PEPIN de Paris, il « s'agirait » d'un anti-dépresseur « LE LAROXYL « à savoir que ce médicament qui, pris à forte dose, peut entraîner la mort. Il fait également augmenter le taux d'alcoolémie selon la dose ingérée sans pour cela admettre et affirmer que la personne soit alcoolisée.
Ces deux types de médicaments sont composés à partir de molécules différentes, n'en déplaise à cette juge, Mme Galliot-Mercier, qui n'a pas fait d'études de médecine et dont son rôle n'est pas de commenter des produits dont elle ignore la composition, mais de se taire et laisser la place aux experts !
Mais indépendamment, du fait très troublant que les experts MURAT et PEPIN ne trouvent pas les traces du même médicament ( ce qui en soi déjà pose un vrai problème ), c'est un fait objectif qu'il s'agit de médicaments que l'on ne peut se faire délivrer que sur ordonnance et qu'aucune prescription n'a jamais été délivrée à mon fils Nicolas.
En revanche, il est un fait CONSTANT que, matériellement, aucun emballage ou autre, n'a été retrouvé dans la chambre de l'hôtel...
Aucune recherche n'a été faite auprès de la Caisse Nationale Militaire de Sécurité Sociale. J'ai fait moi-même les démarches auprès de cet organisme, lequel m'a répondu : « DOSSIER MEDICAL VIERGE DE TOUT PSYCHOTROPE OU AUTRE.... » cette preuve n'a jamais été prise en compte par les deux juges !!
De la même façon, l'origine de l'intoxication éthylique aiguë reste une énigme alors que l'enquête n'a pas permis de trouver le lieu ou mon fils Nicolas aurait consommé de l'alcool ni les personnes avec qui il aurait bu. Au bar de l'hôtel ? La question reste posée !
Deux bières = 3.48gr d'alcool pour 6 E ? ( sachant qu'il lui restait que 14 E en espèces sur 20 E )
Tout cela démontre que depuis le début de cette enquête, tout est mis en œuvre pour que la vérité ne soit pas révélée, jusqu'à même prêter à Nicolas un taux d'alcoolémie inimaginable et invraisemblable!
Il est inadmissible qu'à ce stade de la procédure, cette juge, Mme Galliot-Mercier, IMAGINE ET AFFIRME que mon fils Nicolas aurait caché sa dépression ( incompatible avec sa carrière militaire et son côté sportif ) à ses collègues qui n'ont jamais été uditionnés et à ses proches.
Elle est tenue à instruire une procédure à charge et à décharge et non à charge uniquement ! Ce qui a été le cas. Il est plus facile de salir la mémoire d'une personne décédée, qui ne peut se défendre....
4 - Dans son ordonnance rendue, pour éliminer tout soupçon sur les circonstances de la mort de mon fils Nicolas, cette juge explique que «l'examen de la planche photographique ne met pas en évidence le désordre anormal dans cette chambre..... »Nous ne devons pas avoir les mêmes photos !! encore une fois une volonté sans limite de faire obstruction à la vérité ! Au même titre, elle omettra la disparitions de la montre de mon fils...
Dans son ordonnance de non-lieu ab initio, cette juge considère que « la position du corps de mon fils n'est pas anormale et n'est pas évocatrice d'abus ou de pratique sexuelle «
Le Dr. PEPIN, semble se fonder sur le seul témoignage de Mr.JEHANNO, seul témoin , « il est rentré ivre « ?
Il est évidemment impossible d'imaginer que mon fils Nicolas, aurait pu parcourir, au retour, une distance aussi importante, dans l'état d'imprégnation alcoolique que l'on prétend lui attribuer. Le veilleur lui aurait conseillé d'aller au centre ville, distant de plus de 4Km ! Pour aller faire la fête !!!
A ma demande une nouvelle autopsie a été pratiquée par le Dr. COSTAGLIOLA de Toulouse, le 4 avril 2009 : il a été procédé à de nouveaux prélèvements, mais aucune exploitation par le DR. PEPIN dans son expertise de Septembre 2009 !!! ???
Le Dr. COSTAGLIOLA dans son rapport d'expertise , dit avec assurance, que « la question de l'intervention d'un tiers reste posée, signale qu'il regrette de ne pas avoir disposé des photographies autopsiques existantes « et fait part d'une dose LETALE (mortelle ) et non d'un traitement !!
Tout cela démontre encore une fois qu'un magistrat est capable d'abuser de son pouvoir, sans l'ombre d'hésitation, sans aucune humanité. C'est ce qu'à fait Mme Galliot-Mercier en apportant une conclusion définitive à cette affaire, nous privant sciemment de la vérité... !
Au regard de toute la procédure, on peut mettre en doute l'ensemble des conclusions judiciaires...
NUL N'A ETE CAPABLE DE DEMONTRER LE CONTRAIRE !!
Tous les jours qui passent, je fais la même promesse à Nico : « Nous allons y arriver !! «
Billet de blog 1 mai 2016
10 ANS DE COMBAT D'UNE MAMAN POUR LA VERITE SUR LA MORT SUSPECTE DE SON FILS
Mon fils Nicolas, 28 ans, au moment des faits, corpulent et sportif, tenu à une hygiène de vie stricte, est engagé dans l'armée de l'air, basé à Metz. En mission à Orléans, bénéficiant d'une permission, il décide de rejoindre son amie à Rochefort, le Jeudi 8 JUIN 2006 - Un suicide sur la voie ferrée occasionne un retard, ce qui l'empêche de prendre la correspondance Poitiers-via-Surgères.
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