COP21 : mais puisqu'on vous dit que nous allons vers un réchauffement .... et seulement un réchauffement ..
Désolé d'insister mais je confirme que ce que j'ai observé depuis le 7 juillet 2015 (juste après la semaine de canicule), et qui a persisté tous les : jours en juillet en en août, UNE MASSE D'AIR FROID ANORMALE ET PRESENTE EN PERMANENCE AU-DESSUS DE NOUS, est en train de s'installer de plus en plus.
L'air glacé de l'arctique est bien au-dessus de la France. Même s'il n'est pas descendu dans le Sud cet été, une masse d'air froid est restée présente sur la moitié Nord depuis début juillet 2015.
On sent très bien que ce froid n'est pas le froid habituel que nous connaissons bien sous nos latitudes. C'est un froid "profond" qui semble nepas correspondre à la température affichée au thermomètre.
J'espérais que la situation allait se régulariser en août et surtout en septembre mais il n'en est rien.
Après avoir cherché les causes possibles (pusiqu'on ne nous explique rien ...), la meilleure explication que j'ai trouvé est ici :
http://www.sudouest.fr/2014/08/21/meteo-les-scientifiques-predisent-un-climat-cauchemardesque-pour-les-annees-a-venir-1647667-4971.php
Météorologue à l'Université britannique de Reading, Paul Williams a par exemple dû recourir au superordinateur de l'Université américaine de Princeton, l'un des plus puissants au monde, pourétudier les impacts du réchauffement climatique sur les jetstreams, ces courants d'airs rapides situés à une dizaine de kilomètres d'altitude, où les avions de ligne évoluent.
Après des semaines de calculs, son verdict est sans appel: "Le changement climatique donne plus de force à ces courants. (...) D'ici 2050, vous passerez deux fois plus de temps en vol dans des turbulences."
Tout en notant qu'actuellement, en moyenne, seulement 1% du temps de vol des avions commerciaux subit des turbulences, M. Williams souligne que si la concentration de dioxyde de carbone augmente de façon exponentielle dans les prochaines années, "on ne sait pas comment les avions vont réagir" à ces masses d'air très agitées.
https://newsgreenenergy.wordpress.com/
On le sait, s’il fait plus chaud en moyenne sur la Terre (+0.74 °C en un siècle), nous ne le ressentons pas. Le réchauffement climatique a d’abord lieu aux pôles. Notamment en arctique, où plus il fait chaud, moins il y a de banquise, moins les rayons solaires sont reflétés, plus il fait chaud, etc…
La chaleur s’élève ensuite graduellement dans l’atmosphère, augmentant à la fois le taux d’humidité et la pression atmosphérique. Dans un premier temps, cela a pour effet direct de réduire les différences de température entre l’arctique et les latitudes plus basses. Mais dans un second temps, cette situation modifie le ballet complexe entre la mer et l’air, en l’occurrence entre l’Arctique et l’Atlantique nord.
L’un des effets est l’affaiblissement du vortex polaire : ce cyclone, situé près du pôle, retiendrait moins les masses d’air froid et humide en provenance de l’Arctique, se déversant ainsi sur des latitudes plus basses.

La météorologie est une science très complexe, loin d’être exacte. Il faut porter plusieurs couches de gants avant d’exprimer des certitudes, et se baser sur des années d’expérience avant de pouvoir établir une logique physique. Surtout avec l’ajout de facteurs tels que la pollution, nouveaux pour nous et notre planète.
Par exemple, certains scientifiques émirent l’hypothèse, il y a quelques années, de l’affaiblissement du cours du gulf stream, permettant aux masses d’air polaires de traverser l’Atlantique pour se retrouver en Europe. Les températures à Paris seraient alors similaires à celles du Québec. Hypothèse aujourd’hui controversée.