Parce-que celà se passe à Mayotte ça sort dans la presse, mais en France toute cette clique de médias frileux ne dit rien.
Mon affaire aurait dû faire la UNE des médias. C'est une honte absolue pour la Presse Française en tête desquels je mets médiapart car c'est la référence en matière d'investigations et est donc la plus crédible.
http://www.liberation.fr/societe/2011/08/17/la-gendarmerie-accusee-d-etouffer-l-affaire-roukia_755315
Mayotte. La hiérarchie des forces de l’ordre aurait cherché à freiner l’enquête sur la mort de la jeune Mahoraise visant deux gendarmes et un policier.
«Intrusion inacceptable», «pressions scandaleuses». Dans l’affaire Roukia, cette lycéenne retrouvée morte le 15 janvier à Mayotte, dont le décès pourrait avoir été causé par la consommation de stupéfiants passés auparavant entre les mains de gendarmes du groupement d’intervention régional (GIR), les avocats s’alarment : «On ne veut surtout pas que l’affaire soit enterrée», explique l’un d’eux. C’est que l’enquête du juge d’instruction Hakim Karki, qui a mis en examen, le 27 juillet, deux gendarmes et un policier pour «transport, cession, usage et détention de stupéfiants» ainsi que, pour deux d’entre eux, «homicide involontaire», est semée d’embûches.
Libération a déjà évoqué les pressions du parquet (1). Dans une lettre adressée à Nicolas Sarkozy afin d’empêcher le dépaysement du dossier, demandé par la justice, Me Mansour Kamardine, avocat de la famille de Roukia, déplore «la volonté de la gendarmerie d’étouffer l’affaire».
«Sanction». A plusieurs reprises, la direction nationale de la gendarmerie a jugé utile d’intervenir. Elle a d’abord muté le principal enquêteur. A la tête de la section de recherches (SR) de Mayotte depuis sa création en 2008, le lieutenant Michel Alise avait donné entière satisfaction. Mais début juin, à sa grande surprise, il s’est vu «proposer» une nouvelle mission à compter du 1er septembre. S’il restera à Mayotte, ce sera en tant qu’OAPJ (officier adjoint de police judiciaire) et non plus à la SR. Une affectation «subite» perçue, chez ses hommes, comme «une sanction», et traduite, au tribunal, comme «une volonté d’enlever son principal atout au juge».