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Billet de blog 18 janvier 2015

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Vol de 52 kilos de cocaïne à la PJ de Paris : quatre personnes mises en examen

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Non ce n'est pas de la fiction .. il n'y aurait pas de ripoux dans la police et la gendarmerie ...  je sais de quoi je parle dans le cadre de mon enquête.. et pourtant j'ai été lourdement critiqué par certains pour avoir osé accuser les gendarmes de la BR deToulouse de faux en écritures et de soustraction de scellés à la Justice.

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http://www.sudouest.fr/2015/01/17/vol-de-52-kilos-de-cocaine-a-la-pj-de-paris-quatre-personnes-mises-en-examen-1800519-4697.php

Publié le 17/01/2015 à 11h45 , modifié le 17/01/2015 à 12h17 par  SudOuest.fr avec AFP

Des proches du brigadier des "Stups" déjà incarcéré, dont son épouse et son frère, ont été mis en examen. La drogue, dérobée fin juillet au 36 quai des Orfèvres, est toujours introuvable

Le vol des 52 kilos de cocaïne au 36 quai des Orfèvres est une affaire inédite dans l'histoire de la PJ© PHOTO 

AFP BERTRAND GUAY

L'enquête sur le vol de 52 kg de cocaïne en juillet à la PJ parisienne s'est accélérée vendredi avec la mise en examen de quatre personnes, des proches du policier soupçonné d'avoir dérobé ces scellés.

Ancien brigadier de police à la brigade des stupéfiants,Jonathan G. avait été arrêté peu après que la disparition de la drogue fût constatée. Il avait été écroué le 6 août après avoir été mis en examen pour ce qui reste à ce jour un vol inédit dans les annales de la police.

Son épouse, son frère et deux autres policiers

Lundi, ce sont quatre de ses proches qui ont à leur tour été interpellés : son épouse, son frère et deux policiers, d'après une source proche du dossier.

Selon cette même source, les deux policiers ne travaillent à priori pas au "36" quai des Orfèvres, le siège de la police judiciaire parisienne où avait été commis le vol. L'un d'eux est en poste dans un service de la préfecture de police de Paris.

Présentés aux juges d'instruction parisiens au terme de leur garde à vue, ils ont été mis en examen vendredi, notamment pour "blanchiment de trafic de stupéfiants en bande organisée" et "recel de détournement de biens par personne dépositaire de l'autorité publique", ou encore "destruction, soustraction, recel d'objets de nature à faciliter la découverte d'un délit ou la recherche de preuve", selon la source judiciaire.

A l'exception de l'épouse de l'ex-brigadier, tous ont été placés en détention provisoire.

Jonathan G. a "sans doute partie liée avec le milieu"

La précieuse poudre, d'une valeur estimée à deux millions d'euros à la revente, n'a toujours pas été retrouvée.

Jusqu'alors décrit comme un policier modèle par une majorité de ses collègues, Jonathan G., 33 ans, avait été interpellé dans les Pyrénées-Orientales, où il se trouvait en vacances.

La cocaïne était entreposée au 36, quai des Orfèvres, dans une salle des scellés où s'est rendu le brigadier "sous des prétextes futiles" avant le vol perpétré dans la nuit du 24 au 25 juillet. Cette nuit-là, il avait été vu sortir du "36" par une femme policier planton, avec des sacs pleins à ras bord.

Alors que l'ex-brigadier interrogé par la "police des polices" refusait de s'expliquer sur les faits qui lui étaient reprochés, des sources policières avaient indiqué que les enquêteurs étaient convaincus d'avoir affaire à un homme qui avait "sans doute partie liée avec le milieu".

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