Maitre,
En recherchant où se trouvait dans le CD-ROM du dossier le mémoire pour l'appel de 15 pages produit par Me Rénier, je tombe sur les demandes faites au juge Colson en octobre 2010 lorsqu'il a repris le dossier après le départ de la juge Dournes en mai 2010.
Euréka ! j'ai trouvé quelle était la draisine que Madame P.... à vu repartir sur la voie 1 vers 14h30 - 15 heures vers St Jory.
Tout a été détaillé dans les questions posées au juge Colson en octobre 2010 et figurant dans ces pièces D957 à D983 (en PJ).
Le juge Colson a abusivement écarté des investigations qui conduisaient directement à la vérité ( D981 ) :
- refus de rechercher qui conduisait la draisine 328790 et si des traces pouvaient être retrouvées dessous,
- refus de recherche de l'abonné appelé par les Doutres pendant 1/2 heure le soir du 26 septembre 2008,
- refus de rechercher l'origine des trous sur la face avant et des herbes sèches du polo the north face (si les herbes sèches signalées par le LPS lors des tests ADN viennent du jardin des Doutres on peut penser que le corps était bien au sol, déjà mort ).
A noter que ce polo n'a été mis sous scellé que le 17 novembre 2008 à l'IML et qu'il a donc pu être lavé pour faire disparaitre les traces ADN d'un agresseur (et de l'ADN de Jean Eudes remis dessus à partir du corps putréfié ...ce qui expliquerait qu'il n'a été trouvé que de l'ADN de JE).
- refus de mettre un mannequin sur la voie ferrée et de passer de jour et de nuit avec une locomotive (commission rogatoire de la juge Dournes pas réalisée).
- refus d'admettre que le téléphone portable était bien une pièce MAJEURE qui ayait permis de retrouver de l'ADN et le contenu de la mémoire (déclenchement des relais et appels entrants).
.. ce qui conduit le juge Colson à conclure à un accident plutôt qu'à un suicide (contrairement à ce qu'affirme le général Renault ..) en minimisant le fait qu'il ait eu du lexomil dans le sang (alors que JE n'en prenait pas .. voir analyse des cheveux et relevé CPAM des actes médicaux en 2008 : pas de consultation, de médecins ni de psychiatres).
De plus, le juge Colson affirme que le "sang" analysé a été prélevé lors du 2ième examen de corps etque ce corps était putréfié !!!!!! Il admet donc que la dose de lexomil était très forte .. bizarre pour un gars en pleine forme et pas suicidaire .. la logique aurait voulu que le juge Colson se demande pourquoi il avait un forte dose et donc qui lui avait donné à boire cette dose .....
Pour en arriver là il a fallu que le juge Colson se contorsionne, ne réponde pas aux questions qui fâchent et au final mente sur son diagnostic avec des arguments FALLACIEUX.
C'est donc lui le Doyen des Juges du TGI de Toulouse, Philippe Colson, le verrouilleur ultime qui a osé me recevoir dans son bureau avec un grand sourire, le sourire de manipulateurs.
"L'hypothèse du suicide est contestable ; certes, il a été retrouvé dans le sang de la victime, lors
de la première expertise toxicologique du bromazepan (principe actif du lexomyl, benzodiazépine aux
propriétés anxiolytiques et sédatives,) à un taux de 0.08 μ/ml (D318) voire un taux plus élevé au
moment des faits compte tenu de l'état de putréfaction et de dégradation post-mortem (évoquée par la
contre expertise qui n'en a pas retrouvé trace -D596), mais ce taux correspond à une concentration
thérapeutique ; par ailleurs, il n'a été trouvé aucun autre médicament et pas d'alcool exogène ; enfin,
l'enquête d'environnement de la victime ne permet pas de dire qu'elle ait voulu attenter à ses jours.
L'hypothèse de l'accident reste la plus plausible : la victime a été vue la dernière fois vers 19
heures ; la nuit tombe assez vite à cette époque de l'année (19 h 47), la voie ferrée est proche du canal
et d'accès facile ; cette portion de voie est particulièrement dangereuse compte tenu du nombre de
trains qui y passent et de leur vitesse (160 km/h) ; la victime a pu être surprisepar l'arrivée d'un train et
être happé par l'effet de souffle ; le médecin légiste et le technicien en investigations criminelles ne
l'excluent pas, la zone rendue dangereuse par l'effet de souffle pouvant s'étendre latéralement jusqu'à
une distance de 1.50 mètre du rail (D215). (ah bon ? mais à quelle heure pour que le corps soit froid à midi 10 ? ce juge amenti de Aà Z, il sait ce qui est arrivé)
Par conséquent, au vu de l'ensemble de éléments précédemment évoqués, les
demandes seront rejetées."
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LA DRAISINE :
On voit très bien sur la pièce SNCF D255 que cette draisine est partie de St Jory à 11h42 et est passée AVANT le HLP 514102 qui lui est passé à St Jory à 11h52 (donc après le départ de la draisine HLP 328790 ). Voilà pourquoi on a la preuve que le conducteur de cette draisine 328790 pas signalé le corps qui, selon les gendarmes de la BR, aurait été écrasé par le train 3630 car mon fils se serait jeté sous ce train juste avant midi !!!!.
En effet j'avais constaté qu'une draisine HLP 328790, en provenance de St Jory figurait sur les trains ayant circulé sur la voie 2 côté canal, est passée après le "dernier" train 3630 Cerbère-Paris c'est à dire avant la découverte du corps.
Or le conducteur de cette draisine 328790 n'a rien signalé sur la voie alors que le suivant venant de Toulouse, le HLP 514102 (Moggio et Sers) découvre le corps au milieu de la voie 2 !!!!
Le juge Colson prétend sans le démontrer que le numéro 328788 a été remplacé par 328790, mais le 328790 serait passé avant le 514102 c'est-à-dire entre 11h45 et midi 10 alors que le 328788 de Crescenzo s'est arrêté avant le corps et après la découverte par le HLP 514102 de Sers et Moggio.
Arguments du juge Colson :
"Ces demandes n'apparaissent pas utiles à la manifestation de la vérité, l'infraction d'homicide
volontaire ne pouvant être rattachée à la conduite d'un train heurtant une personne sur la voie.
Il résulte de la procédure, et notamment du compte rendu de la SNCF (D246) qu'il s'agit du
train 514102 qui est passé sur le corps de la victime à 12 heures 10 et s'est arrêté peu après, que le
conducteur (Mr SERS — Dl 10) et l'agent d'accompagnement (Mr MOGGIO-D 111) ont indiqué que
leur train était passé sur le corps , qu'à la suite de cette découverte les pompiers ont été appelés à 12 h
23 et les gendarmes à 12 heures 31 ; par ailleurs, le conducteur (Mr CRESCENZO — Dl12) de la HLP
fret 328788 (répertorié sous le numéro 328790 sur le tableau de circulation des trains à cette période-
D482) a expliqué qu'il avait entendu à 12 heures 10, par radio sol-train, qu'il y avait un problème et
qu'il avait ensuite vu un corps sur la voie ;"
==>> ceci est FAUX et MENSONGER de la part de Colson : le HLP 328790 est passé juste après le train 3630 (départ de St Jory à 11h42) et juste AVANT le HLP 514102 parti de Toulouse et passé à St Jory à 11h52 (pièce D255 ).
Il ressort des relevés fournis par la SNCF que le train HLP 328790 qui ne figure étonnamment pas sur le relevé manuscrit D260 rédigé par la SNCF (ou la Gendarmerie informée par la SNCF) est le dernier train à être passé avant la découverte du corps.
De plus il n'a pas pu y avoir confusion (contrairement à ce qu'affirme Colson) entre le HLP 328788 arrivé APRES l'heure de la découverte du corps à midi 10 et le HLP 328790 passée au PN180 sans s'arrêter, après le train 3630 et AVANT midi 10.
Il existe donc une forte probabilité pour que ce train HLP 328790 soit celui ayant écrasé sous ses roues le corps de Jean-Eudes LOMBARD posé déjà mort, en travers de la voie 2 côté canal, entre le TEOZ 3630 et le HLP 328790, mollets et pieds dépassant côté canal et le bras droit dépassant du rail opposé (bras sectionné découvert sur l'autre voie).
LE CONDUCTEUR DU HLP 328790 SERAIT DONC LE COMPLICE DE LA DESTRUCTION DU CORPS SUR LA VOIE FERREE APRES LE PN180 DEVANT LE JARDIN DES DOUTRES.
La draisine 328790 est donc venue découper le corps sur la voie 2 côté canal, est allée au delà de l'aiguillage de Pompignan et et ensuite revenue à St Jory sur l'autre voie 1. C'est parfaitement cohérent.
La demande faite au juge Colson par mon avocat (à ma demande) était la suivante :
"Il est donc indispensable d'identifier ce véhicule et son conducteur.
La question qui se pose par la suite est de savoir si le corps de Jean-
Eudes LOMBARD a été déposé sur la voie (soit inanimé:
invraisemblable à 11h50, étant donné l'état de cadavre très froid - TIC
Voinson (D857) - lors de sa découverte à 12h10, seulement 20 minutes
après le passage du HLP 328790, ou déjà mort depuis plusieurs heures
D959 hors de la voie ferrée, et posé avant le passage du HLP 328790, ce qui
est plus cohérent avec l'état du corps, un cadavre très froid, à 12h10 ),
auquel cas le décès serait d'origine criminelle, ou si, au contraire, Jean-
Eudes LOMBARD est décédé sans l'intervention d'un tiers, ce qui est
totalement incohérent avec les conditions de sa découverte.
Sur ce point, une incohérence importante subsiste également.
En effet, le conducteur du train corail TEOZ 3630 passé à ST RUSTICE à
11 heures 38 déclare (D859) avoir été prévenu qu'il aurait heurté une
personne au passage à niveau de St Rustice à 11h38 avant même que le
HLP 328790 soit passé à St Rustice à 11h50, et que le corps ne soit
découvert à 12h 10.
Il est donc nécessaire de recueillir tous les éléments sur l'arrêt de ce
train à Montauban à 11h46, à la demande d'un agent de la gare SNCF
de Montauban sur la radio train (relevés, communications, etc...).
Ces investigations seraient ainsi de nature à démontrer l'implication
d'un tiers informé de façon suspecte de l'existence, hors de la voie
ferrée, du corps déjà mort de Jean-Eudes LOMBARD avant même la
SNCF, et voulant faire croire que c'est le 3630 qui est passé sur le corps.
Dans cette optique, je vous demande donc de bien vouloir faire
procéder aux investigations ci-après développées outre celles figurant
dans le courrier joint.
1 Demander à la SNCF le dossier informatique de maintenance et
d'entretien de la locomotive ou draisine HLP 328790 (observer les
interventions sous la machine, et particulièrement sur la brosse de
détection des signaux principalement dés le 27-09-2008).
2 Rechercher des traces du corps de Jean Eudes LOMBARD sous le
HLP 328790: prélèvement sous cet engin (bouclier, bogies, brosse de
détection des signaux.... etc...) de tout dépôt de matière humaine en
vue d'une analyse ADN."