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Billet de blog 27 mai 2016

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Fait nouveau très important : failles dans l'analyse d'anatomopathologie

En faisant des recherches pour d'autres raisons sur des billets anciens je suis tombé sur ces remarques très intéressantes d'un biologiste abonné de médiapart, remarques que je transmets à mon avocat pour appuyer sa proposition faite dans sa lettre (mon billet) de fait nouveau concernant la putréfaction lors de l'analyse d'anatomopathologie.

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En faisant des recherches pour d'autres raisons sur des billets anciens je suis tombé sur ces remarques très intéressantes d'un biologiste abonné de médiapart, remarques que je transmets à mon avocat pour appuyer sa proposition faite dans sa lettre (mon billet) de fait nouveau concernant la putréfaction  lors de l'analyse d'anatomopathologie. 

LOMBARD Jean <jeanlombard4@yahoo.fr>

À

Secrétariat cabinet DCF

Aujourd’hui à 0h19

Maitre,

J'ai trouvé ces remarques très pertinente d'un biologiste abonné à médiapart concenant les conclusions de l'expert sur l'anatomopathologie qui conduit tout droit à un fait nouveau :

 01/01/2015 22:22  

Bonsoir,

Pour résumer, nous avons affaire à plusieurs points gênants :

  • Le corps de la victime a été conservé de façon inappropriée, ce qui n'a pas permis de garantir son intégrité.
  • De ce fait, l'analyse anatomopathologique a été effectuée sur des tissus présentant un certain degré de putréfaction. Or, d'après les sources mentionnées par Jean63, ceci augmente le risque de faux positifs. Ce risque n'est pas pointé par l'expert dans son rapport.
  • Le rapport d'expert ne décrit pas précisément les organes et les tissus étudiés, au point de se contredire en évoquant la présence de poumons dans un échantillon de jambe. Ce cafouillage est inacceptable dans un texte scientifique produit par un praticien assermenté.
  • Le rapport ne fournit pas de description rigoureuse des résultats expérimentaux. Toute production scientifique doit être justifiée par des éléments objectifs, en l'occurence cela aurait pu être des micrographies de coupes histologiques. Ici, l'auteur nous demande quasiment de le croire sur parole. Se rendre révisable et critiquable par ses pairs est pourtant la base d'un bon travail de recherche.
  • Le rapport saute directement à une conclusion péremptoire et définitive sur les circonstances de la mort de la victime. Un compte-rendu scientifique doit toujours mentionner, au moins qualitativement, le risque d'erreur associé à une conclusion.
  • Les échantillons ont été détruits, rendant impossible une contre-analyse. À tout le moins, si le premier expert avait fourni des images microscopiques des tissus étudiés, un second expert aurait pu les analyser à son tour sans disposer des échantillons...
  • Le motif avancé pour justifier la destruction des échantillons, à savoir la toxicité du formol, est assez baroque : on pouvait tout à fait conserver les tissus formolés dans un contenant hermétique.
  • Plus généralement, le choix des échantillons analysés par l'expert (jambe droite) n'a pas été justifié.

Si l'on veut être rigoureux, ce que l'on peut vraiment affirmer ici, c'est que plusieurs règles élémentaires du travail scientifique ont été bafouées tout au long du processus ayant conduit à ce rapport d'expert. Il y a trop d'incertitudes pour que les conclusions tiennent vraiment la route. Or, malheureusement, des résultats qui n'étaient pas recevables scientifiquement l'ont pourtant été juridiquement.

Le seul fait que l'enquête ait été ponctuée de tels cafouillages suffit, d'après moi, à rendre légitime la demande d'une contre-enquête rigoureuse.

Bon courage !

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