« Troubles qualitatifs de la communication verbale et non verbale, altération qualitative des interactions sociales et comportement présentant des activités et des centres restreints stéréotypés et répétitifs ».
Telles sont les caractéristiques de l’autisme.
Force est de constater que l’équipe Hollande-Valls répond parfaitement à tous ces critères !
En matière de communication « verbale et non verbale », d’abord :
Le discours de Manuel Valls à l’Assemblée nationale est un modèle du genre. S’est-il vraiment adressé aux citoyens qui ont marqué colère et désarroi lors des élections municipales ?
En parlant de « trop de souffrances », l’expert en communication Valls espère-t-il convaincre qu’il a entendu le message ?
En surjouant sur son attachement à la France des Droits de l’Homme, lui le Catalan d’origine, espère-t-il faire oublier ses propos sur les Roms « qui n’ont pas vocation à s’intégrer » ?
L’amnésie est parfois contagieuse. Mais on peut douter que tel soit le cas aujourd’hui.
D’autant que sur l’essentiel, il persiste et signe sur le pacte de responsabilité, octroyant une baisse d’impôts et de cotisations sociales sans précédent aux entreprises : « 30 milliards de baisse du coût du travail » selon ses propres termes. Sans aucune contrepartie quoi qu’il en dise !
Faut-il évoquer « l’altération qualitative des interactions sociales » ?
Cela fait longtemps que les éminences « socialistes » ont coupé tout contact avec les ouvriers. Cela a même été théorisé par « Terra Nova », une espèce de cercle de réflexion, proche du PS.
Le résultat des municipales a amené une centaine de députés de la majorité à marquer leur inquiétude, leur désaccord. Ils ont clairement demandé un infléchissement de la politique d’austérité. Ont-ils eu gain de cause ?
Non, à l’évidence. L’Elysée et Matignon tiennent bon sur les 50 milliards d’économies prévues. Au détriment de la Sécurité sociale, des collectivités locales et du service public de l’Etat.
Sourds et aveugles face à tous ceux qui leur demandent de changer de cap, alors que l’exemple des pays européens qui ont appliqué l’amère potion de l’austérité (Grèce, Espagne, Portugal…) est là pour prouver que cela ne fait qu’empirer la situation des peuples concernés.
Quant « au comportement présentant des activités et des centres d’intérêt restreints stéréotypés et répétitifs », il crève les yeux !
Rassurer les marchés, alors que c’est le peuple qui est inquiet.
Obéir à Bruxelles… qui pratique une politique ultra-libérale dont on peut voir les effets (les méfaits, plutôt !).
Appliquer contre vents et marées un plan d’économies qui ne veut pas dire son vrai nom : austérité à tous les étages.
L’autisme est une maladie grave dont les conséquences sont terribles pour le malade, mais aussi pour l’entourage…