Dakar, le 30 janvier 2012
« Il faut sauver le soldat Wade… et le Sénégal ! »
a développé par ailleurs un goût immodéré pour les ors du pouvoir avec pour seul horizon l’immédiateté. Il peine donc à incarner la République en construction dans notre pays, cette Res Publica que Montesquieu disait fondé sur les principes politiques de la vertu et de la frugalité.
a, le 29 janvier, tranché en faveur de la recevabilité de la candidature du Président Wade et comme pour ajouter à la provocation a invalidé celle de Youssou Ndour.La porte de tous les dangers est désormais grande ouverte. Le pays tout entier retient son souffle, les menaces prolifèrent, les armes circulent, les « nervis »du parti au pouvoir s’agitent, les forces de sécurité ont été mises en état d’alerte. Tous les ingrédients sont réunis pour une explosion longtemps contenue face à la gabegie et l’incurie qui ont caractérisé les 12 ans d’un régime a bout de souffle et corrompu jusqu'à la moelle mais qui se cramponne à ses prébendes comme une huitre pourrie sur son rocher. Pitoyable !
ONGs et citoyens confondus ?
Ce que le Secrétaire Général du Parti Socialiste Sénégalais, Ousmane Tanor Dieng, a exprimé très clairement, avertissant qui veut l’entendre que : « Nous userons de notre droit inaliénable de résistance ».
Président d’Imagine Africa Institute