LE FALSIFICATEUR
Quel est son véritable âge ?

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On dit qu’il est né « EN 1943 ». Soit !
Or, nous sommes sous le régime de la colonisation durant lequel la majorité était à 21 ans.
Avant cet âge, nulle personne, nul individu ne pouvait postuler à un quelconque emploi tant dans le secteur privé que dans celui de la Fonction publique, encore moins dans les Forces armées ou la police, etc.
S’il est dit que M. Sassou Nguesso est né « EN » ou « VERS » 1943, à quel âge est-il entré dans l’armée et devenir Sous-lieutenant en 1962 ou 1963, sous le gouvernement du président Fulbert Youlou ?
Il se trouve qu’avant de s’engager dans l’armée, notre président de la République né « EN » ou « VERS » 1943 était passé par l’Ecole Normale de Formation d’Instituteurs de Dolisie. Il faut être majeur, c’est-à-dire avoir au moins 21 ans (âge légal de la majorité) pour y accéder.
Cependant, au regard du document ci-contre, le décret n° 63-24 du 25 janvier 1963 du président Youlou portant nomination et prise de rang en qualité de Sous-Lieutenant ne donne pas la date d’engagement de M. Sassou dans l’armée. En quelle année donc avait-il été engagé dans l’armée ? Quand bien même est-il nommé Sous-Lieutenant en 1962, il n’est donc pas engagé directement au grade de Sous-Lieutenant et pas non plus en 1962 ?

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Si M. Sassou est bien né « EN » ou « VERS » 1943, en 1962 il n’avait que 19 ans et donc, ne pouvait pas être Sous-Lieutenant. D’abord, aux yeux de la Loi française à l’époque, il était mineur. Il n’était donc pas entré à l’armée sous le gouvernement Youlou. C’est bien sous le régime français qu’il est entré à l’armée. En quelle année et surtout à quel âge ? A part lui-même, nul ne le sait.
Ceci étant, M. Sassou n’est donc pas né « EN » ou « VERS » 1943.
Monsieur Sassou a donc falsifié son âge et l’a donc réduit de 10 ans, au moins. C’est donc un homme qui est né dans les années 1933 ou 1935, au moins.
On ne peut pas être nommé Sous-Lieutenant à 18 ou 19 ans. A quel moment et à quel âge a-t-il fait ses classes avant d’accéder au grade de Sous-Lieutenant ?
Telle est la question à laquelle les exégètes de M. Sassou devront répondre. De même que le CLAIRON DE SERVICE devra nous aider à comprendre ou apporter des éléments de compréhension de tout ça.
Finalement, nous constatons, de bonne foi, que toute sa vie, à lui Sassou, n’a été qu’une vie de mensonges et de falsification de l’Histoire du Congo.
Fwanda MAZALA