La police de Sassou aux trousses du fantôme de Modeste Boukadia
Sur la base d’une « indiscrétion », il parvient début octobre aux oreilles d’Alexandre Honoré Paka, le préfet de police de Pointe-Noire, que Modeste Boukadia, président du Cercle des démocrates et républicains du Congo (CDRC) (voir sa photo ci dessus), s’apprête à tenir une conférence de presse quelque part dans la ville et que pour l’occasion, il a aussi mobilisé les militants de son parti, invités à venir l’écouter.
Semaine agitée pour les services de police de la capitale économique du pays.Figure de l’opposition, Boukadia vit en exil en France après avoir écopé de 30 ans de travaux forcés pour « atteinte à la sécurité » de l’Etat. Plus précisément, au motif que lors d’une manifestation en 2013, certains de ses partisans avaient brandi une pancarte portant l’inscription « Gouvernement = Carton rouge », mais encore réclamé la « démission du gouvernement ». On n’invente rien.
Devant l’évidente gravité des faits, ajouté au fait que la dite manifestation n’aurait pas été déclarée avec tout le formalisme requis, la justice n’avait donc pas molli… 30 ans ! Toujours est-il que l’imminence d’une conférence de presse du condamné met en évidence
Retour clandestin de Boukadia au Congo.
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