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Billet de blog 14 mai 2012

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[Congo-Brazzaville] Lettre ouverte d'un Africain sub-saharien au Peuple français

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LETTRE OUVERTE D’UN AFRICAIN SUB-SAHARIEN AU PEUPLE FRANCAIS

par Daniel NKOUTA

Pointe-Noire - Congo-Brazzaville

Françaises, Français, Mesdames et Messieurs ;

Citoyen Congolais de la République du Congo ex Moyen-Congo, ancien territoire français d’Afrique centrale dont la capitale par son nom, porte encore les stigmates  indélébiles et humiliantes du colonialisme : Brazzaville, a été sans gloire ni fierté pour nous, la capitale, havre de sécurité de la France pendant l’occupation nazie de l’Hexagone ; j’ai cru par devoir, par le présent courrier, vous assigner devant le tribunal de l’histoire, au regard du discours récurrent de la quasi-totalité de la classe politique qui bénéficie de l’essentiel de vos suffrages, et dont le point d’ancrage paraît être l’immigration sub-saharienne, obstacle majeur au développement de l’économie française.

Je vous assure que l’Afrique au sud du Sahara principalement, a suivi avec un intérêt tout particulier et une attentive minutie, l’entièreté de la bataille électorale qui vient d’opposer Monsieur François HOLLANDE à Monsieur Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa,qui en un seul quinquennat, a été de toute l’histoire constitutionnelle de la France, celui qui aura causé plus de torts au continent noir par son interventionniste militariste avéré, dont le seul objectif non déclaré, a été à l’évidence de préserver les intérêts du capitalisme juif, sans aucun rapport certain avec le moindre intérêt de la France, au contraire.

S’il avait été donné aux Africains d’intervenir dans ce processus électoral, nul doute, la totalité de nos ressortissants auraient porté leur vote soit sur Monsieur Jean-Pierre MELANCHON soit Madame Eva JOLY, dont l’engagement pour l’Afrique noire et la volonté clairement affichée de vaincre ce monstre gaulliste qu’est la françafrique nous a paru évidente.

Monsieur François HOLLANDE, dans une déclaration désormais homérique que l’Afrique est tentée d’archiver comme un simple slogan de campagne, a affirmé urbi et orbi, que le 6 mai, date de la proclamation du vainqueur de la compétition électorale présidentielle française, serait, pour les dictateurs, si évidemment il en était l’heureux élu, ‘’une date terrible’’. L’homme, dans une interview exclusive sur l’Afrique, a renchéri par une série de déclarations aux allures d’engagement :

Je romprai avec la « Françafrique » en proposant une relation fondée sur l'égalité, la confiance et la solidarité. Je relancerai la francophonie. Si je suis élu, il y aura une rénovation en profondeur de la relation entre la France et l'Afrique. Je le dis avec clarté : le temps du paternalisme et de la condescendance est derrière nous. Pour moi, les pays africains sont nos partenaires. C'est dans cet esprit que je compte travailler avec les Africains. Si j'étais élu, l'Afrique serait une priorité dans mon action. J'ai déjà dit au début de cet entretien que je romprai avec la « Françafrique ». Permettez-moi d'insister : il n'y aura plus de réseaux parallèles. Tout cela est terminé. Voilà une vraie rupture que je vais immédiatement mettre en œuvre. Je suis sûr que les Africains sauront distinguer entre celui qui continue à utiliser les vieilles pratiques de la « Françafrique » et celui qui veut y mettre un terme.

Il serait tentant de dire : l’Afrique a pris acte ; et nous y sommes ! les 52% des Français qui ont porté leurs suffrages sur ces engagements, ouvrant de ce fait la grille de l’Elysée à François HOLLANDE observent désormais et attendant.

Cependant, interpellés par la réalité aux racines abyssales de la politique africaine de la France, les Africains qui ne sont pas dupes, ne peuvent ne pas avoir perçu le caractère ubuesque de toutes ces déclarations. Car, hormis l’absence d’une différence fondamentale évidente entre les Socialistes français et la droite en matière de politique africaine, que décrit admirablement Charles de Gaulle, lorsqu’il déclare : ‘’LA FRANCE N’A PAS D’AMIS, ELLE N’A QUE DES INTERÊTS’’, François HOLLANDE qui entre autres a soutenu l’interventionnisme militariste bruyant et éminemment ravageur de Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa, fils de Pal Sarközy de Nagy-Bocsa, immigré juif hongrois, et d'Andrée Mallah, d'origine française et grecque séfarade, juive elle aussi, n’a ni la capacité encore moins la volonté politique de rompre avec la françafrique. SARKOZY et HOLLANDE quant à la politique africaine, aucune illusion : c’est blanc bonnet, bonnet blanc. Les Africains retiendront à cet effet un indice non négligeable : dès le début de sa campagne pour la présidentielle, Si Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa,a reçu Denis SASSOU-NGUESSO du Congo à l’Elysée, l’histoire retiendra que François HOLLANDE a vite fait de dépêcher Laurent FABIUS à Libreville chez BONGO fils. Que l’on soit tenté de croire que le Congo et le Gabon venaient par ces visites impromptues une fois encore de contribuer au financement occulte de cette campagne, telle la certitude africaine en tout cas.

Ces engagements de HOLLANDE, c’est du déjà entendu. Voici ce que déclarait Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa, :

« La France, économiquement, n’a pas besoin de l’Afrique. Les flux entre la France et l’Afrique représentent 2% de notre économie ». (18 mai 2006 à Bamako au Mali).

« Il nous faut construire une relation nouvelle, assainie, décomplexée, équilibrée, débarrassée des scories du passé et des obsolescences qui perdurent de part et d'autres de la Méditerranée. Cela implique plusieurs changements de fond…

D'abord, cette relation doit être plus transparente. Il nous faut la débarrasser des réseaux d'un autre temps, des émissaires officieux qui n'ont d'autre mandat que celui qu'ils s'inventent. Le fonctionnement normal des institutions politiques et diplomatiques doit prévaloir sur les circuits officieux qui ont fait tant de mal par le passé. Il faut définitivement tourner la page des complaisances, des secrets et des ambiguïtés.

Il nous faut aussi ne pas nous contenter de la seule personnalisation de nos relations. Les relations entre des Etats modernes ne doivent pas seulement dépendre de la qualité des relations personnelles entre les chefs d'Etat, mais d'un dialogue franc et objectif, d'une confrontation des intérêts respectifs, du respect des engagements pris.

… Notre relation doit être décomplexée, sans sentiment de supériorité ni d'infériorité, sans sentiment de culpabilité d'un coté ni soupçon d'en jouer de l'autre, sans tentation de rendre l'autre responsable de ses erreurs. A nous Français de renier tout paternalisme, d'exclure toute condescendance à l'endroit des Africains. Et surtout plus de respect. Nous ne savons pas mieux que vous quel est le bon chemin. Je refuse la posture d'une France donneuse de leçon. » (19 mai 2006 à Cotonou au Bénin).

Ainsi parlait le fils d’immigré juif, Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa,, Ministre de l’Intérieur et de l’immigration, candidat de l’UMP à la présidentielle de 2007. Alors, il faut simplement convenir que SARKO et HOLLANDE, c’est du pareil au même.

C’est le lieu de rappeler aux Français, abusés par le  discours éminemment trompeur de la classe politique française de droite en passant l’extrême-droite comme de gauche, ces quelques éléments de réflexion, que la certitude tranquille de Monsieur Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa, qui a trouvé la colonisation positive aura peine à distraire.

La France a eu le mérite historique singulier d’avoir inventé le racisme, par la thèse sur l’inégalité des races, soutenue par le Comte Arthur de GOBINEAU, qui a inspiré la rédaction du très célèbre Mein Kampf par Adolf Hitler, et dont le Maréchal LYAUTEY a dit sans rire : « Tout français doit lire ce livre ».

Secondement, le “CODE NOIR” œuvre de Louis XIV, Roi des français, pour lequel Le Marquis de Seignelay écrit:

“ Majesté, si le Code Noir est promulgué, il existera désormais, à l’image de la Bible ou du Coran, un document concret, tangible, de référence incontournable, qui institutionnalise l’esclavage des Noirs. Et donc, le Code Noir, Majesté, constituera notre socle pour faire des Noirs, en toute bonne conscience, nos outils de travail, nos instruments de production, nos produits marchands.”,

est une autre œuvre raciste qui vient grossir le bilan peu élogieux de la France, fille aînée de l’Eglise, dont Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa, n’a cessé au long de sa campagne de vanter les valeurs du Christianisme. C’est le lieu de rappeler contre la vanité souverainement française d’être Chrétien, que l’Afrique noire n’oubliera jamais, que c’est justement un Prélat, Bartolomé de Las Casas, Théologien dominicain espagnol qui, pour soulager les amérindiens des traitements inhumains infligés par les Colons européens, avait choisi de les remplacer par les Nègres qu’il fallait importer d’Afrique. L’Eglise catholique venait d’inaugurer la ‘’Traite négrière’’, ce commerce honteux qui vida l’Afrique noire de plus de cent mille (100.000) âmes minutieusement triées parmi les meilleurs physiquement.

Le Christianisme, instrumentum regni dont l’Europe a usé avec maestria, pour, à l’instar des Romains dans le rapt des Sabines du Quirinal, sabiniser nos richesses et nos parents, sous le prétexte de nous civiliser, ce Christianisme, pour mieux diffuser les comportements de soumission nécessaire à l’implantation du système colonial, nous a appris, dans les églises et dans les écoles que nous étions la descendance de Canaan, fils de Cham, qui aurait été maudit par son Père Noé, parce qu’il aurait vu sa nudité. L’on nous a fait croire que la malédiction était notre lot héréditaire, en tant que Nègres.  Que notre sort éternel était l’assujettissement à un esclavage éternel. Cette conviction habite Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa, qui n’a pas hésité à la réaffirmer à Dakar en nous rappelant que l’Afrique était un continent anhistorique.

L’histoire nous révèle que la conquête de ce qui deviendra les territoires outre-mer par les pays européens commence au XVIe siècle, mais la constitution de véritables empires coloniaux ne date que du XIXe siècle, par la très tristement célèbre conférence de Berlin, qui réunit de novembre 1884 à février 1885, les représentants de 14 pays européens dont la Hongrie terre d’origine de Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa, et dont l’Acte général par lequel les Européens ont dépecé le continent noir, avait pour objet de régler pacifiquement les litiges relatifs aux conquêtes coloniales en Afrique. L'Allemagne, qui ne s'est pas engagée dans la politique de colonisation, joue alors les médiateurs et plaide en faveur de la liberté du commerce et de la navigation, notamment dans le bassin du Congo et celui du Niger. Cet Acte final qui fixe les règles de la colonisation de l'Afrique et impose le principe de l'effectivité pour reconnaître une annexion, est pris sous le visa du Dieu chrétien en ces termes :

Au nom de Dieu Tout-Puissant,

Sa Majesté l'Empereur d'Allemagne, Roi de Prusse, Sa Majesté l'Empereur d'Autriche, Roi de Bohème, etc., et Roi apostolique de Hongrie, Sa Majesté le Roi des Belges, Sa Majesté le Roi de Danemark, Sa Majesté le Roi d'Espagne, le Président des États-Unis d'Amérique, le Président de la République Française, Sa Majesté la Reine du Royaume-Uni de la Grande- Bretagne et d'Irlande, Impératrice des Indes, Sa Majesté le Roi d'Italie, Sa Majesté le Roi des Pays-Bas, Grand Duc de Luxembourg, etc., Sa Majesté le Roi de Portugal et des Algarves, etc., Sa Majesté l'Empereur de toutes les Russies, Sa Majesté le Roi de Suède et Norvège, etc., et Sa Majesté l'Empereur des Ottomans,

Voulant régler, dans un esprit de bonne entente mutuelle, les conditions les plus favorables au développement du commerce et de la civilisation dans certaines régions de l'Afrique, et assurer à tous les peuples les avantages de la libre navigation sur les deux principaux fleuves africains qui se déversent dans l'océan Atlantique; désireux, d'autre part, de prévenir les malentendus et les contestations que pourraient soulever à l'avenir les prises de possession nouvelles sur les côtes de l'Afrique, et préoccupés en même temps des moyens d'accroître le bien-être moral et matériel des populations indigènes, ont résolu, sur l'invitation qui leur a été adressée par le gouvernement impérial d'Allemagne, d'accord avec le Gouvernement de la République Française, de réunir à cette fin une Conférence à Berlin, et ont nommé pour leurs plénipotentiaires, ...

En 1914, les pays européens maîtrisent donc 60% des terres mondiales et 65 % de la population. Deux grands Empires coloniaux dominent : ceux de la Grande-Bretagne et de la France. Ils se trouvent encore renforcés après la Grande Guerre puisqu’ils récupèrent des mandats territoriaux (les possessions allemandes en Afrique: Togo, Cameroun, Sud-Ouest africain...). Les autres colonies sont de moindre ampleur: Belgique avec l'immense Congo, l'Italie en Libye et en Somalie, le Portugal dans le sud de l'Afrique.

Dès l'entre-deux-guerres, la contestation monte dans les colonies, notamment en Asie (parti du Congrès de Gandhi, Vietminh de Hô Chi Minh en 1930) et en Afrique du Nord (l'étoile nord-africaine devenue le parti du peuple algérien en 1937 ou encore le Néo-Destour en Tunisie en 1938). Elle se fonde sur la misère et les humiliations dont sont victimes les populations indigènes.

A l'intérieur des empires, la frustration des élites indigènes, marginalisées par une bureaucratie coloniale pléthorique, ainsi que la paupérisation des masses, notamment paysannes, attisent la contestation grandissante au cours des années 1930. Le contexte international joue également un grand rôle, notamment le message libérateur du Président américain Wilson qui proclame le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et surtout l'activisme communiste déployé par le Komintern, levier d'une contestation radicale du colonialisme occidental, notamment en Asie (Chine, Indochine).

Les puissances coloniales, en particulier la France qui curieusement manifeste de nos jours la répulsion la plus féroce contre les immigrés d’Afrique sub-sahariens, répriment sans états d'âme ces contestations ; ainsi la révolte de Yen Bay en 1930 remplit les bagnes de Poulo-Condor au Vietnam.

La seconde guerre mondiale entraîne le discrédit des puissances coloniales particulièrement la France, les Pays-Bas et la Belgique, dans une moindre mesure la Grande Bretagne, car, pour la première fois, l'homme blanc est vaincu, ce qui met un terme au mythe de son invincibilité. Les deux Grands vainqueurs de la guerre, les Etats-Unis et l'URSS, continuent de diffuser un message libérateur à l'adresse des colonies. Les Etats-Unis, ancienne colonie britannique, sont anticolonialistes par tradition historique et idéologique, mais aussi par intérêt économique, les colonies pouvant être de nouveaux marchés. En gage de bonne volonté, ils accordent d'ailleurs l'indépendance aux Philippines en 1946.

Les Soviétiques sont eux aussi contre les colonies, par idéologie marxiste, le colonialisme est vu comme un avatar du capitalisme et par calcul politique: si ces territoires accèdent à l'indépendance, ils pourraient y installer des régimes proches.

L'ONU s'impose également comme une tribune pour les mouvements indépendantistes. La charte de 1945, puis la Déclaration universelle des Droits de l'Homme en 1948 appuient le "droit des peuples à l'autodétermination".  Bref, les puissances coloniales se trouvent sur la défensive en 1945, même si leurs attitudes diffèrent quelque peu : les Britanniques ont déjà l’expérience de la transformation de leurs colonies blanches en dominions au sein du Commonwealth (1931 Canada, Australie, Nouvelle Zélande, Afrique du Sud) et ils favorisent l’émergence des élites. Le Royaume uni mène ainsi avec pragmatisme une politique d’association, souhaitant préserver ses intérêts économiques et diplomatiques, quitte à négocier et accorder l'indépendance politique.

Au contraire, la France dont Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa et  Marine LEPEN revendiquent l’héritage, qui, après avoir importé la chair à canon constituée par les tirailleurs africains- venus combattre pour la mère patrie, et qui aujourd’hui prône la fermeture des frontières qu’elle a reconquises par le sang africain, cette même France s'accroche au statut de grande puissance impériale. Déjà traumatisée par la débâcle de 1940 elle ne saurait accepter la nouvelle défaite que serait pour elle la perte de son empire. Beaucoup se souviennent alors, il suffit d’un peu de bonne foi, du loyalisme parfait des colonies lors de la tourmente de la grande guerre avec la participation de près d’un demi-million de soldats venus d’Afrique, à la première guerre mondiale. Le second conflit mondial conforte au fond cette idée, que l'Empire, a contribué à la victoire alliée et qu'il est un élément capital de la grandeur nationale.

Quand aujourd’hui, Eva JOLY suggère à la France de renoncer à son droit de véto ; l’on entend sans gêne, Monsieur François FILLON oser lui reprocher son déficit de connaissance de l’histoire de France. C’est le lieu de rappeler aux Français et à Monsieur François FILLON, et singulièrement à ceux qui aujourd’hui se gendarment contre l’immigration négro-africaine, que le système du veto a été établi pour protéger les intérêts des membres fondateurs des Nations unies qui étaient sortis victorieux de la Seconde Guerre mondiale. A la Conférence de Dumbarton Oaks en 1944 qui a prévalu à la création de l'ONU, il a été décidé que les représentants de la République de Chine, des États-Unis, du Royaume-Uni, de l'Union soviétique et, « in due course », de la France, seraient des membres permanents. La France, même battue et occupée par l'Allemagne nazie, avait donc acquis son droit véto du seul fait qu’elle était une puissance coloniale de première importance et les activités des Forces françaises libres composées des Nègres sub-sahariens, aux côtés des Alliés leur ont permis de s'assoir à la même table que les Quatre Grands.

Mais, malgré l’immensité de l’impôt de sang versé par nos parents pour la libération de la France, où nous sommes désormais ironie du sort, expulsés par des charters entiers par un fils d’immigré juif Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa, la France, grande ingrate, son administration directe tient les populations indigènes totalement à l'écart du pouvoir. Nous n’avons jamais été Français, et ceux qui avaient daigné opter pour la citoyenneté française, n’étaient que Français de Droit commun.

La conférence de Brazzaville se tient en janvier-février 1944 et réunit les gouverneurs généraux de l'Afrique Occidentale française, de l'Afrique équatoriale française et de Madagascar auxquels se joignent quelques notables coloniaux, mais pas d'Africains. Dans son discours de Brazzaville en 1944, De Gaulle envisage le droit à la "gestion de leurs propres affaires" des indigènes intégrés à la communauté française, une politique sociale audacieuse, mais refuse catégoriquement toute idée d’autonomie des colonies. Elle se limite à des réformes administratives et sociales dénuées de tout prolongement politique: suppression du travail forcé, participation de l'élite indigène à l'administration, mesures pour développer l'éducation parmi les colonisés.

La Constitution de 1946 maintient l’essentiel de la domination métropolitaine dans le cadre de l’Union française. Jusqu'à cette date, seuls étaient représentés à l'Assemblée nationale française les quatre communes du Sénégal (Saint Louis, Gorée, Dakar, Rufisque) et les trois départements d'Algérie. A partir de 1946, les territoires de l'AOF, de l'AEF, ainsi que Madagascar envoient des représentants au Parlement français. La constitution rappelle que l'objectif de la France est de conduire les peuples colonisés à ce point qu'ils pourront s'administrer eux-mêmes un jour. Elle reconnaît la citoyenneté à tous les ressortissants de l'Union française qui diffère néanmoins de la citoyenneté des Français de métropole, puisque les populations de l'outre-mer ne disposent pas du droit de vote, mais ils se voient reconnaître des droits juridiques et judiciaires (restés parfois théoriques).

Par ailleurs, il est essentiel de le mentionner, à l'intérieur de l'empire colonial français apparaît le Rassemblement Démocratique Africain (RDA). Crée en 1946, ce grand parti politique possède des sections dans toute l'Afrique noire française. C'est qu'au sortir de la seconde guerre mondiale, on assiste à d'importants mouvements sociaux (grèves, manifestations). Des mouvements syndicalistes se multiplient alors en Afrique (union générale des travailleurs africains). Dans un premier temps, le RDA s'affilie au Parti communiste français, le seul à refuser le maintien des colonies en Afrique, ce qui inquiète beaucoup en métropole dans le contexte de la guerre froide.

Alors que le Royaume Uni accorde l'indépendance des Indes, la France de la IVe République, cette même France qui répudie aujourd’hui, s’obstine dans la volonté de maintenir son Empire. La classe politique communie dans la conviction que la France ne peut se reconstruire qu'avec son Empire colonial, garant de sa prospérité économique. Toute manifestation d'indépendance doit donc être impitoyablement châtiée (l'insurrection malgache est écrasée avec la plus grande violence en 1947). En Indochine, après des hésitations, la France se lance dans une Guerre de réappropriation coloniale.

La cuisante défaite française de Dien Bien Phu en 1954 où périrent des milliers de soldats d’origine africaine, constitue un tournant majeur dans le processus de décolonisation, puisqu'il s'agit dans l'Empire français de la première grande victoire d'un peuple colonisé. Les Africains, nombreux dans cette armée française qui combat en Indochine, assistent ainsi aux premières loges à la fin d'un des mythes fondateurs de la colonisation, celui de l'invincibilité des peuples blancs. Les accords de Genève qui mettent un terme à la présence française en Indochine séparée désormais en quatre entités: Laos, Cambodge, Vietnam Sud et Nord précèdent de trois mois seulement le déclenchement de l'interminable guerre d'Algérie qui ne s'achève qu'en 1962. La marche vers l’indépendance qui devient inexorable, rend donc le maintien du système colonial impossible pour le Royaume uni et la France. Lors de sa tournée africaine De Gaulle expose son projet de Communauté franco-africaine pour lequel il prévoit un référendum. Le 26 août 1958, alors qu'il se trouve à Dakar, il aperçoit des porteurs de pancartes indépendantistes, à qui il déclare : "Si vous voulez l'indépendance, vous n'avez qu'à la prendre!"

La défaite en Indochine, l'insurrection algérienne, pèsent d'un point déterminant sur la politique de la France en Afrique subsaharienne. Gaston Defferre, le ministre socialiste de la France d'outre-mer, comprend très tôt qu'il faut y changer de politique et remplacer l'Union française rongée par des vers xylophages, par une instance plus adaptée. "Ne laissons pas croire que la France n'entreprend des réformes que lorsque le sang commence à couler" lance-t-il devant le Conseil de la République alors qu'il y présente sa future loi, la loi Cadre-Defferre, adoptée le 23 mars 1956, qui entre en vigueur l'année suivante. Elle accorde l'autonomie interne aux territoires d'outre-mer qu'elle dote d'une "personnalité" politique propre, en instituant des exécutifs locaux responsables devant des assemblées législatives locales. Souhaitons, même si l’espoir est mince, que François HOLLANDE, socialiste lui aussi, soit inspiré par Gaston Defferre, et qu’il impulse la déchéance de la Françafrique. Il faut noter toutefois que la France continuait de contrôler les attributs de la souveraineté internationale (monnaie, défense, politique extérieure) ; c’est la politique d'indigénisation.

De retour au pouvoir, De Gaulle propose la création d'une Communauté française, au sein de laquelle la France conserverait des prérogatives dans des "domaines réservés" (affaires étrangères notamment). Du 20 au 29 août 1958, il effectue une tournée dans plusieurs capitales africaines, dont le but est de présenter aux populations dites indigènes son projet de Communauté. Tous les observateurs sont frappés par les ambigüités, involontaires ou pas, du discours. Alors que les Africains attendent le mot indépendance, de Gaulle parle de Communauté. Celle-ci n'est plus la colonisation, elle n'est pas non plus le Commonwealth puisqu'il suppose des Etats autonomes ou indépendants.

Les populations de l'Union française sont donc appelées à se prononcer lors du référendum instituant la Communauté française. La plupart des dirigeants africains appellent à voter oui, autrement dit, pour la perspective d'une indépendance à moyen terme. Parmi les plus radicaux, qui veulent que le mot "indépendance" figure dans le texte et qui souhaitent accélérer le processus, se trouve Ahmed Sékou Touré. Il avait lancé lors de la campagne électorale précédant le référendum: " Nous préférons la pauvreté dans la liberté à la richesse dans l’esclavage". Le oui l'emporte partout, sauf en Guinée où le "non" triomphe. La Guinée devient aussitôt indépendante, rompt avec la France et se rapproche de l'URSS. De Gaulle outré, suspend immédiatement toute aide à la Guinée. L'administration guinéenne, privée de tous les techniciens et fonctionnaires français, doit repartir de zéro. Pire, certaines infrastructures sont démantelées sciemment par les anciens colonisateurs. Le divorce est définitivement consommé entre l'ancienne colonie et sa métropole. Paris tentera même d’empêcher l’admission du nouvel État aux Nations unies.

C’est ici que nous venons immédiatement à l’essentiel de l’intérêt français en Afrique, en rappelant l’importance de certains pays pour la survie de l’économie française.

La pénétration française en Afrique Equatoriale débute en 1875 avec Pierre SAVORGNAN DE BRAZZA. Très vite en1899, l'exploitation de ce qui deviendra le territoire du Moyen Congo, est abandonnée à des compagnies concessionnaires qui se livrent à un véritable pillage de la région. Cette colonie française intègre la fédération de l'Afrique-équatoriale française (AEF) dès sa création, en 1910. Territoire d'outre-mer en 1946, puis membre de la Communauté française. Avec son voisin le Gabon, le Congo, est une vache à lait de la France, ces deux pays disposent en effet d’importantes ressources naturelles : manganèse, uranium, bois précieux, pétrole dont l’économie française a grand besoin et sans lesquelles elle ne pourrait siéger sur la table des grandes puissances économiques. Si pendant la période marxiste de 1963 à 1990, le Congo a vécu son indépendance quasi effective à l’exclusion de la monnaie, le Gabon en revanche, depuis Léon MBA restera un des acteurs les plus sûrs du pré-carré français en Afrique, sous la conduite d'Omar Bongo.

Au terme de ce bref et nécessaire exposé, il faut simplement rappeler aux Français, que les Africains vilipendés aujourd’hui et devenus indésirables dans un pays qu’ils ont contribué à libérer des Nazis, pendant que les parents hongrois de Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa, combattaient contre la France aux côtés des Nazis, n’étaient pas demandeurs de la colonisation. Ce sont les Français qui sont venus nous chercher chez nous, et pas l’inverse. Contrairement à la déclaration de Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa,, l’Afrique est le pourvoyeur de l’économie française, elle donne plus qu’elle ne reçoit. La France ne peut pas poursuivre sa politique énergétique nucléaire sans l’Afrique qui lui fournit si non la totalité au moins l’essentiel de l’uranium par EREVA pour alimenter les centrales nucléaires de l’hexagone ; elle ne peut non plus renoncer aux centrales nucléaires en se coupant de l’Afrique noire qui pourvoie gracieusement à son pétrole, ou le gaz par l’Algérie.

Et c’est à juste titre d’ailleurs, que le 15 juillet 1960, un mois avant que le Gabon n'accède à l'indépendance, le Premier Ministre français Michel DEBRE, écrivait à son homologue Léon MBA « on vous donne l'indépendance à condition que l'Etat, une fois indépendant, s'engage à respecter les accords de coopération. L'un ne va pas sans l'autre », déclaration révélée par l’hebdomadaire Jeune Afrique N°2586 du 1er au 7 août 2010 en page 34. Que par la suite, l’UMP dont un fils DEBRE se trouve être un membre éminent prône la fermeture des frontières et ose nous traiter d’immigrés, cette attitude paraît absconse. Le Français, c’est connu est le plus ingrat de l’espèce blanche.

A Madame Marine LE PEN, nous disons ceci :

Savez-vous que pendant que vous prônez la chasse aux immigrés, plus de 60% de Français vivant en Afrique subsaharienne votent pour votre Parti ? Comment pourriez-vous expliquer telle inconséquence, sans que vous soyez interpellée par la conscience ? Ne faudrait-il pas que vous invitiez vos compatriotes à quitter le sol africain ? Vous est-il venu à l’esprit, vous qui proclamez que pour vivre dans votre pays, les étrangers doivent accepter toutes vos mœurs, que nous aussi en Afrique, par réciprocité, pouvons parfaitement organiser des actions de chasse de vos compatriotes de nos pays, à l’instar de Boko Haramaux fins de préserver comme vous, nos coutumes intactes, car BOKO HARAM signifie « L'éducation occidentale est un pêché ».

Devrions-nous, nous aussi dans nos pays, par mimétisme, nous défaire de notre hospitalité légendaire, pour obliger vos concitoyens résidant chez nous, à consommer le manioc, adopter forcément la polygamie et nos mœurs animistes ? Comment avez-vous perçu l’image de Monsieur Alain Jupé, Ministre français, portant la coiffe juive lors des obsèques des pauvres enfants juifs en Israël, des enfants victimes d’un fou au service des Services secrets français ? Comment l’on peut être ministre dans un gouvernement français et s’affirmer Juif ? Comment l’on peut être à la fois sujet français et servir dans l’Armée israélienne, comme le cas du soldat juif récemment détenu puis enfin libéré par les Palestiniens ?

A Monsieur Jean-François COPE :

Le discours extrêmement nationaliste de Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa est dangereux en ce qu’il comporte tous les germes du nationalisme nazi et tous les ingrédients d’un racisme qui ne dit pas son nom. Qu’il ait été inspiré par le Mein Kampf, nous ne serions pas étonnés. Un tel discours prononcé ailleurs, aurait fait réagir la meute occidentale de la fameuse Communauté internationale. Comment peut-on prôner la fermeture des frontières pour en interdire ou simplement limiter l’immigration, et en même temps encourager l’expatriation des Français qui, on le sait ont plus à gagner chez nous que dans leur propre pays et appeler les mêmes Français expatriés à voter pour le promoteur de la fermeture des frontières ? Comment peut-on s’insurger contre le droit de vote des étrangers dans les élections locales en France, tout en espérant les suffrages des Français expatriés dans les pays d’origine de ces mêmes étrangers, qui laissent les mêmes expatriés français cannibaliser les richesses de leurs pays ? Voici ce qu’a écrit Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa aux Français de l’étranger :

Mes Dames et Messieurs les Français ; la France ne peut pas décemment continuer à faire croire aux Français depuis des siècles, que l’immigration subsaharienne est l’une des causes de la dégradation de la condition sociale des Français, tout en imposant aux pays d’où s’origine cette immigration à combattre, des régimes qui sont la véritable et unique cause de cette immigration.

Nous nous autorisons d’interpeller une fois encore, le Front National, le Parti de Madame Marine LE PEN, le plus gros adversaire de l’immigration, le seul, à notre avis, qui a toujours tenu un discours réaliste et clair, en ce qu’il est le seul à dire tout haut, ce que la France entière pense mais ne daigne même pas murmurer. L’Afrique berceau de l’immigration que combat ce Parti, a suivi chacune des déclarations de Madame Marine LE PEN, comme celles de Monsieur Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa pendant toute la campagne présidentielle. Si la lutte contre l’immigration a été l’argument cardinal qui a été de part et d’autre donné aux Français pour attirer leur vote, jamais à aucun moment, ni l’une ni l’autre, n’ont évoqué la raison de l’immigration.

Pour vous aider à remédier à cet oubli grave, au moment où vous vous engagez dans la bataille des législatives, l’Afrique vous exhorte à dire aux Français clairement, car vous devez cette vérité à vos concitoyens et l’Afrique noire vous en sera historiquement et définitivement reconnaissante, que si les négro-africains envahissent l’Hexagone, c’est simplement parce que la France s’emploie, depuis toujours, à créer dans notre continent des conditions de misère et de frustration. Si la France nous laissait choisir et chasser librement quand ça ne marche pas nos dirigeants, si la France nous laissait gérer librement nos économies, nous laissant l’entière liberté de vendre nos richesses à qui nous voulons, si la France retirait de nos pays ses troupes dont la seule mission est de défendre des régimes assassins géniteurs de nos malheurs, avec les conditions climatiques qui prévalent dans nos pays que l’on ne trouvent nulle part en Occident, avec l’abondance avérée de nos richesses, franchement, vous comprendrez que nous resterions chez nous plutôt que de venir nous geler les couilles sous la neige de vos pays, où nous ne trouvons même pas l’hospitalité propre à l’Afrique noire.

Dans la bataille pour les législatives qui s’annonce rude dans votre pays, l’Afrique noire le sait, l’argument majeur pour le Front National et l’UMP sera de brandir l’épouvantail de l’immigration, en claironnant que l’idée de la gauche de faire voter les étrangers aux élections locales, est une menace pour la survie du citoyen français. Alors, l’Afrique noire défie le Front National comme l’UMP, de dénoncer dans leurs meetings partout en France la françafrique responsable de l’immigration africaine en France.

Nous attendons également qu’à cette même occasion, Madame Marine LE PEN et Monsieur Jean-François COPET, disent clairement que les Français cessent leurs investissements en Afrique noire, que tous les ressortissants français présents en Afrique noire rentrent en France. Nous attendons qu’à ces meetings soit annoncé clairement le retrait immédiat de la présence militaire française au Gabon, en Centrafrique, au Tchad, en Côte d’Ivoire, l’annulation immédiate de la monnaie coloniale le FCFA.

Une fois cette question réglée, il n’y aura plus un seul immigré négro-africain en France.

Que la France perde son influence sur le Gabon et le Congo, piliers de la Françafrique, elle ne pourrait plus siéger au G8. La réalité ou disons, la seule et unique raison de l’immigration des Africains en Europe, niche dans la misère créée dans nos pays, par l’exploitation française. Que cesse cette exploitation, le soutien apporté par la France aux dictateurs africains, que cesse l’ingérence française dans nos pays, que cesse le pillage de nos richesses, il n’y aura plus aucune raison de nous exiler en France ou ailleurs. La solution se trouve ici et nulle part ailleurs.

Que la France cesse une fois pour toutes sa politique de victimisation lorsque ses citoyens sont enlevés par des groupes islamistes en terre africaine, elle devrait plutôt s’interroger sur les causes. La présence sur le sur le sol africain, des sociétés néocolonialistes qui pillent nos ressources, et la seule cause. Ces groupes ne sauraient par conséquent être perçus comme des terroristes, ils défendent les intérêts de leurs pays menacés par le colonialisme français. Plutôt donc que d’imposer une réforme absconse et absurde de la retraite au peuple français, des plans de rigueur qui témoignent de la faillite du système capitaliste ; Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa aurait du plutôt avant tout, s’interroger sur l’utilité des dépenses démentielles générées par la présence des troupes françaises sur le continent africain, pour le seul maintien des dictateurs cause de l’immigration abondante et inutile en France.

 Il y a ici des économies certaines à réaliser. La raison de la sécurisation des Français est un mensonge grossier, car jamais cette population n’a été mise en danger nulle part sur le continent noir. Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa qui, alors Ministre de l’Intérieur, a procédé à l’expulsion sans ménagement des Maliens et Sénégalais par charters entiers, ne peut valablement expliquer la présence de l’Armée française en terre africaine : c’est vouloir d’une chose et son contraire. Les Africains qui résident en France doivent s’intégrer, mais cette condition n’est pas exigée aux Français vivant dans nos pays. C’est aux ressortissants des civilisations inférieures de s’adapter à la civilisation supérieure. Voilà le sens que les Français donnent aux principes de droits de l’homme et aux valeurs chrétiennes et qui forcent Claude GUEANT cousin de Madame OUATTARA d’affirmer que toutes les civilisations ne se valent pas.

Dites donc la vérité aux Français, dites leur que c’est l’Afrique noire qui est le pourvoyeur principal du budget français. Si telle affirmation est fausse, les Français devront tout de même s’interroger sur l’obstination de leur pays à vouloir coûte que coûte maintenir le Francs CFA. Et si ces déclarations sur la réalité des rapports franco-africains vous ne pouvez pas le dire aux Français, alors taisez-vous !

Madame Marine LE PEN et Monsieur Jean-François COPET, dites la vérité aux Français, lancer l’appel aux Français résidant en Afrique noire de rentrer immédiatement en France en laissant sur notre terre tout ce qu’ils y on gagné, et chassez tous les Africains de France en leur confisquant tout ce qu’ils auraient gagné chez vous ; et nous ferions la part des richesses ainsi acquises par les uns et par les autres. Demandez à TOTAL de fermer et de foutre le camp de nos pays, arrêtez toute exportation et toute importation avec nos pays, laissez nos matières premières, nous vendrons aux Chinois, Indiens et Brésiliens, nous verrons alors qui de l’Afrique noire et de la France a plus besoin de l’autre.

Dites le aux Français lors de vos prochains meetings, si non taisez-vous pour toujours !

DANIEL NKOUTA

(nktafr@yahoo.fr)

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