DENONCONS LE COMPORTEMENT ICONOCLASTE, MERCANTILE DES FOSSOYEURS FILS DU POOL PARTIS VENDRE LEUR AME AU BOURREAU DE LEURS PARENTS DE LA REGION.
C’ETAIT VENDREDI 18 DECEMBRE 1998 ; AUJOURD’HUI VENDREDI 18 DECEMBRE 1998 VOICI 22 ANS QUE SON SA MAJESTE L’EMPEREUR SASSOU A DEPORTE PLUS 600.000 KONGOS HABITANT LA ZONE SUD DE BRAZZAVILLE DANS LES FORÊTS.
ICI VA S’ECRIRE UNE GRANDE PAGE DE NOTRE HISTOIRE.
Pzar Maître Tony Gilbert Moudilou.
A VOS IMPRIMANTES !
Agrandissement : Illustration 1
(Je suis maintenant prêt à vous faire écouter les divers entretiens que j’avais enregistrés avec mon ancien patron B. Kolélas qui parle de son fils avec un dédain particulier).
Je suis le fils du Pool qui voit clair et à qui nos morts viennent parler. Vous ne pouvez pas imaginer mais tout ce que j’écris, m’est dicté par nos morts, par nos aïeux. Ils ne sont pas de nous. Ils souffrent beaucoup de ce qu’ils voient par rapport à notre comportement. Que nous ne les respectons pas ainsi que l’héritage qu’ils nous avaient légué. Comment en sommes-nous arrivés à monnayer, à vendre leur âme ? Ils sont abasourdis. Ils ne comprennent pas que le KONGO en soit arrivé à ce point de manipulation, de spéculation et de dépravation ? Ils sont vraiment tristes.
J’entends encore leurs voix. Ils viennent chaque fois me parler. Ne nous méprenons pas, ne demandez jamais qui est l’énigmatique MOUDILOU fils de Diambaka et de Nkatoukoulou ; petit fils de Biza : c’est un grand mystère. Ne cherchez jamais à vouloir le percer. Il peut vous emporter.
D’aucuns pensent que je m’acharne sur des morts qui sont dans une ambulance ou des gens qui sont sur le point de mourir. On s’en fout que les opportunistes cités plus bas aillent vendre leur âme pour quelques billets de francs CFA. Là n’est pas notre problème car chacun peut faire ce qu’il veut, selon sa volonté et sa conscience afin atteindre l’excellence ou telle ou telle performance, telle ou telle richesse et attendre enfin sa mort. Nous avons tous notre liberté que la nature nous a données ; celle d’entreprendre, de faire, d’opérer. Mais nous n’avons pas la liberté d’hypothéquer des vies des gens, d’utiliser des subtilités, des superfuges, des esprits tordus contre nos populations, contre notre Région pour se hisser au sommet de l’Etat ou d’un Ministère ou d’une Direction donnée. Nous ne pouvons pas vendre ou mettre à la disposition d’un Tiers ; une région comme monnaie d’échange ; la vie des personnes pour s’enrichir.
C’est criminel que d’utiliser de telles malices, des subtilités malignes, des malices ; du sang de nos fils et filles de toute une région pour s’enrichir. NON ! NON ! C’est immoral et amoral de s’enrichir en utilisant des malices.
Sa majesté l’Empereur SASSOU NGUESSO vous donne de l’argent pour le laisser massacrer vos propres parents, sa majesté l’Empereur SASSOU vous utilise, vous donne l’argent afin de vous taire, sa majesté l’Empereur SASSOU organise des GENOCIDES CONTRE VOTRE REGION, CONTRE VOS PARENTS et vous, vous vous gaussez, vous vous en orgueillissez avec l’argent de la trahison, l’argent du sang de vos propres parents. Mais qui êtes-vous finalement ? Comment arrivez-vous à dormir avec tout ce fardeau, cette complicité passive et active que vous portez comme une croix suspendue autour de votre cou comme une corde à vous pendre, à vous suicider ?
Vous n’êtes que des vrais criminels, des fossoyeurs, des bandits sans cœur, des truands que nous devons pendre sur la Place publique le jour venu comme nos aïeux faisaient pour les BIMPOUMBOULOUS que vous êtes et avez remplacés. Vous devez savoir que vous avez perdu votre place dans le Pool car vous l’avez trahi, vous l’avez vendu moyennant de l’argent, des postes immaculés du sang des fils et filles Kongo. Vous êtes porteurs de malheurs. Vous serez bannis de la Région ; déportez loin, très loin et vos enfants, votre lignée connaitront des lendemains sans avenir dans le Congo de demain. Leurs noms seront affichés sur les quatre coins de la Région.
Vous serez bannis du Pool, vous serez déportés et jetés hors du Pool. Nous mènerons, et moi en tête, cette cabale cette propagande pour vous vilipender, exposer devant l’opinion des filles et fils de la Région pour que plus jamais, vous ne soyez plus les bienvenus dans la Région que vous avez trahie.
Vous savez que si sa majesté l’Empereur Sassou n’avait pas votre caution, votre blanc seing, votre ok, votre acceptation tacite, votre complicité passive et active ; sa majesté l’Empereur Sassou n’aurait pas continué toutes ces guerres, tous ces GENOCIDES qu’il faits, opère et perpétue allègrement devant vos yeux largement ouverts et sous votre contrôle.
SE TAIRE : C’EST ÊTRE COMPLICE ; C’EST CRIMINEL ET MOUDILOU DIT NON !
Nous ne pouvons pas continuer à nous taire alors que nous devons dénoncer ceux des nôtres qui vont se sucrer à notre dépend et au prix de notre sang coulé. Alors que la région pleure encore ses enfants, que beaucoup des nôtres ne sont toujours pas rentrés à la maison. Beaucoup dont les restes n’ont jamais été récupérés. Ils jonchent encore nos savanes, nos sentiers, nos brousses, nos collines, nos plaines ; notre nature.
Le Pool cherche encore ses derniers survivants qui errent encore dans nos esprits, nos forêts comme des bêtes sauvages. Alors que la Région ne vit plus : les Ecoles sont cassées et fermées, les hôpitaux le sont également. Plus une seule Unité de production ne fonctionne depuis 23 ans et même un peu avant. Nos enfants de la région ne vont plus à l’Ecole. Nous avons la jeunesse la plus sacrifiée au monde. Nos enfants ne vont à l’Ecole et nous, nous dormons aussi paisiblement que naturel ? Incroyable ! Beaucoup des nôtres, de la Région se donnent le courage d’aller pavaner dans la cour du bourreau pour se faire des Milliards.
Voici exposées pour vous les têtes d’affiche de nos traitres et imposteurs, profiteurs et opportunistes patentés. A vous fils et filles du Pool à les juger. Ils sont ceux qui nous vendent, nous tuent. Ils sont les complices et les acteurs de sa majesté, l’Empereur, notre bourreau légendaire. Ce sont :
Les enfants KOLELAS : André MILONGO, Claude Alphonse NSILOU, Isidore NVOUBA, Gérard BITSINDOU, Jean Pierre MANOUKOU KOUBA, Parfait KOLELAS, Landry KOLELAS, les filles KOLELAS, Vital KOLELAS, Bernard TCHIBAMBELELAS, Hellot MAMPOUYA, Pasteur NTOUMI, Claude Ernest NDALA GRAILLE, Maurice MASSENGO-TIASSE, nos OFFICIERS Militaires qui croisent leurs mains et laissent faire ; A cela, il faut ajouter tous les faux Opérateurs économiques ; la liste est encore exhaustive.
« Ntchimu ni mayela » disent les sages du Pool. « Zabakeno lukaya lu ba kangila ka mungua » disent toujours les mêmes sages du Pool.
Mais avant de nous plonger dans cette lecture qui pourrait paraître dure et suffocante pour les uns et les autres ; écoutons d’abord :
Nkondibila une belle chanson de notre défunt frère Toungamani Josys décédé il y a deux ans dans la version plus croustillante et plus triste de notre jeune Hardos Massamba encore plus inspiré dans cette chanson qui doit être notre hymne régionale. Chaque fils et fille du Pool doit en faire sienne, l’apprendre et la chanter chaque fois qu’on cherche à se consoler.
NE PAS DENONCER CE QU’ON SAIT ET QUI PORTE PREJUDICE A NOTRE REGION, EST UN ACTE CRIMINEL DE HAUTE TRAHISON.
Ce que je dénonce ici sont des éléments historiques d’une véritable conspiration ; d’une planification tacite de nos bourreaux régionaux qui savent tout et ont joué au yoyo. Que d’aucuns de ceux qui sont ciblés ici me trainent devant les tribunaux et je les mets au défi de me prouver le contraire de ce que je vous expose ici. Ils ne peuvent pas réfuter, rejeter mes accusations car ils ne peuvent pas devant les preuves que je détiens devant un temps non prescrits et qui n’attendent qu’à être confrontées à eux. Mon cabinet a tous les éléments des preuves les éléments les accablant, les accusant.
Pour l’argent les enfants du Pool ont vendu leur âme ce qui ne correspond pas à notre culture, à l’éthique et aux valeurs intrinsèques des Kongo. Ils ont choisi d’accompagner le bourreau de nos enfants ; de nos parents dont certains errent encore dans nos forêts de la Région. Pour l’argent, ils ont décidé de faire la pute. Ils se sont dépravés, formatés et ont perdu ce que, seuls les fils du Pool avaient d’indiscutables, d’imprescriptible : le « TCHIMUNTU » une valeur cardinale intrinsèquement KONGOS. Nous sommes devant une véritable hérésie.
UNE VERITABLE COMPLICITE ACTIVE DES VRAIS FOSSOYEURS ; ACCOMPAGNANT LE MONSTRE.
Comment est ce que cela est-il possible ?
Ils s’enrichissent sans pudeur, sans état d’âme sur le sang de leurs parents. Les laisser faire sans dénoncer leur caractère déplacé ferait acte d’une complicité active et c’est intolérable et c’est criminel.
LA RESPONSABILITE DES MILITAIRES DU POOL ET DES FAUX OPERATEURS ECONOMIQUES DU POOL. DES FAUSSAIRES ET DES TRAITRES.
Nous sommes obligés de crier très fort pour que ces traitres nous entendent. Dénoncer leurs actes criminels dans un comportement iconoclaste, mercantile et frivole. Ce sont les fossoyeurs de la Région qui ont fait un mauvais choix. Accompagner le bourreau jusqu’aller lui montrer nos cachettes dans les forêts, dans les savanes ; vraiment c’est trop osé. Vendre leur âme et la région ; ce n’est pas digne d’un enfant du Pool.
LA PART DE LA RESPONSABILITE DE NOS MILITAIRES ET MILICES DU POOL EST AUSSI CRIARDE.
Nos Généraux(4) du Pool, nos colonels, nos commandants, nos capitaines, nos Lieutenants et hommes de troupes originaires du Pool auront des comptes à nous rendre demain. Les enfants du Pool ne peuvent pas comprendre que les Mbochis partent dans la Région, planifient le Plan Mouébara, vont massacrer leurs parents et nos militaires sont incapables de ne fut-ce que leur montrer le doigt ; de riposter. C’est indigne. Puisque tout le monde sait que nous n’avons plus une armée nationale ; que nous sommes en face d’une Milice sans éthique, sans morale. Pourquoi ne pas faire comme eux. « Wo ta ku bandamana ka ta tina nsoni ko, ka ngué ta tala ni ngué ta tina nsoni » ; non ce n’est pas possible. Kiganga et Diawara n’auraient pas accepté cette capitulation, cette faiblesse, cette honte. Et même les Mbochis ; moi j’avais vu et je vous l’ai déjà écrit ; ce qu’ils avaient fait dans la nuit du 4 au 5 juin 1997.
Quand tous les Mbochis qui pullulaient au camp militaire para soit 90 % des effectifs, étaient partis armes et bagages à, la main rejoindre le putschiste et terroriste sa majesté l’Empereur Sassou Nguesso leur parent. Dans la vie d’un homme, militaire ou civil ; quand la vie des tiens est mise en cause, il y a des principes qu’on ne respecte plus. Le fils du Pool ne peut pas comprendre que les Mbochis massacrent vos parents et vous, vous mangez avec eux.
Vous n’êtes même pas capables d’égorger nuitamment un caporal pour montrer votre désaveu, votre désapprobation militaire, votre ras-le-bol. Et si vous n’êtes pas capables de défendre les vôtres, qui défendrez-vous alors ? Qui êtes-vous vraiment ? Une bande des lâches ou des trouillards ? Et qu’êtes-vous allés foutre à l’armée, si ce n’est pas pour des sacrifices ; même suprêmes ?
QUAND APRES LEUR VICTOIRE, LES PUTSCHISTES ET LEUR COMMANDITAIRE NE POUVAIENT PAS SE PASSER DU POOL.
MESSIEURS ET MESDAMES DU POOL, MES BIENS CHERS PARENTS :
Ce que je vais vous dire ici est d’une importance capitale. Ceci va de la vie de tous nos parents qui souffrent, de nos enfants qui ne vont plus à l’Ecole, de nos parents qui ne se soignent plus. Et pendant ce temps, d’autres fils de la région se complaisent à comploter avec notre bourreau, se partagent le dernier linceul qui reste pour toute la région. Ces gens là ne sont pas à ménager.
Epargnez-moi de vos états d’âme, de vos gémissements, de vos leçons de morale ; de me demander pourquoi tels ou tels propos déplacés. Pourquoi être dur à l’endroit de tel ou tel autre. Je suis un cœur blessé, une mer qui déborde et je suis un cœur qui pleure. Je suis inconsolable. Laissez-moi me consoler avec mes écrits car eux moins arrivent à me consoler et ils m’apaisent. Vos incriminations, vos chamailleries ne m’intéressent guère.
TOUT COMMENCE PAR LA France.
Le 4 novembre 1997, le jour où sa majesté l’Empereur Sassou publie son Gouvernement, je quitte Brazzaville pour Kinshasa. Je suis accueilli par un grand Frère qui était dans ce pays depuis 1939. Il va m’apprendre que mon grand Frère, parlant du Premier ministre André Milongo, venait de quitter Kinshasa pour Brazzaville où il était attendu par sa majesté, l’Empereur Sassou qui souhaitait le nommer Premier ministre. Car pour sa majesté l’Empereur Sassou et ses commanditaires français souhaitaient voir un fils du Pool au Poste de Premier ministre pour donner une bonne saveur, du poids, de l’importance et de la valeur à leur pouvoir usurpé par un putsch très meurtrier. Pourquoi le Pool ; parce que sans le Pool, tout ce qu’ils vont faire n’aura pas de poids et est nul et de nul effet. Le Pool est cette caution morale et politique que d’aucuns ne peuvent se passer.
Après quelques jours passés ici, je quitte Kinshasa pour Paris. Et quand j’arrive à Roissy Paris, j’allume mon téléphone de France. Il y avait 790 messages dont 4 du Palais de l’Elysée, plus précisément de la Cellule africaine, le Cabinet du Président de la République, Jacques Chirac. C’est M. Dupluche Conseiller du Chef de l’Etat aux affaires africaines qui m’attendait impérativement comme quand on attend la naissance d’un premier bébé. Le Président Jacques Chirac, Chef des Troupes qui avait conduit le coup d’Etat de bout en bout du bourreau du Congo, avait donné des instructions strictes expresses pour me recevoir.
J’avais juste eu le temps de rentrer chez moi dans le 16 ème ; déposer mes bagages à la maison, téléphoner mon grand Frère pour m’y accompagner. Nous y étions arrivés à 10 h 50 et attendus à 11 h 00. Et nous y sommes restés jusqu’à 13 h 28. Rester autant de temps dans un Bureau du Chef de l’Etat de France ; reconnaissons que le sujet à discuter était d’une importance plus que capitale pour la France. Et oui, en effet le sujet était capital.
De quoi s’agissait-il ?
La France voulait que Bernard Kolélas fils du Pool reparte à Brazzaville reprendre son poste de Premier ministre qu’il avait laissé en jachère selon la conception de l’Elysée. Et son retour au Congo était vivement souhaité et était d’une importance capitale. Sinon, les plans concoctés jusque là étaient tombés en désuétude ; dans l’eau. Qu’ils étaient nuls et de nul effet.
La France avait besoin du savoir faire de MOUDILOU, de ses compétences. En tant que Conseiller diplomatique du Premier ministre Bernard KOLELAS, la France me demanda d’aller convaincre à Abidjan en Côte d’Ivoire où il était réfugié : le patriarche, Nkumbi Nzila Bernard KOLELAS à repartir au Congo. Que celui-ci tombe sous le coup de charme de la France.
Mais j’avais eu comme l’intuition, l’impression que finalement la France ne connaissait pas ou très bien l’éthique et les valeurs intrinsèques qui ont façonnées tout le long de son Histoire depuis KONGO DIA NTOTELA, l’homme KONGO. Tout au moins que la France les avait oubliées ou faisait semblant de l’ignorer. Ce qui m’étonnait énormément d’eux ; car l’homme du Pool ne tombe pas facilement sous le charme de quoi que ce soit, de qui que ce soit ; de n’importe quel prestidigitateur ; ou ne se noie pas aussi facilement dans le crachat de n’importe quel pygmalion.
Je connais l’homme, mon Patron, j’avais travaillé avec lui pendant 16 ans. Nous étions presque comme complices car il me parlait aussi sincèrement de son fils, avec une confiance presque aveugle. Je l’avais déjà vu défier l’indéfiable. Quand le 29 novembre 1969, alors qu’il est sur le point d’être fusillé au STADE EBOUE, mitraillé des flashs ; que ses ennemis demandent qu’il soit passé au POTO, au POTO, il resta insensible. Quand on lui demanda de reconnaître le Marxisme Léninisme comme idéologie, au bout de quoi, il sera amnistié. Il dira NON. Sous le soleil cuisant de ce mois de novembre au Congo, exposé comme une marchandise devant des militants du PCT chauffés à bloc qui demandaient sa peine de mort, les fixant tout droit les yeux dans les yeux ; il dira NON.
Un Caïd de cette envergure était difficile pour ne pas dire impossible à dissuader. Quand les Yhombi, Sassou, Mouassiposso qui demandaient sa mort et qui deviendront plus tard des Alliés ; je me demande comment arrivaient-ils à se regarder dans la glace même si : « En politique, il n’y a jamais d’amis ni d’ennemis permanents. Il n’y a que les intérêts qui sont permanents ». Je vois encore ces Yhombi et les Sassou crier au « Poteau ; au Poteau », repris en cœur par une bande d’illuminés Mbochis surchauffés à bloc. Quand le Président Marien Ngouabi lui demanda de reconnaître son forfait, son idéologie sinon il serait fusillé. B. Kolélas dira non. En 1971, lors de notre Grève des Elèves et Etudiants ; interrogé, le Président Marien Ngouabi dira de B. KOLELA : « Que je préfère avoir 1000 Kolélas car on sait au moins lui ce qu’il veut que d’avoir mes Collaborateurs qui vous disent à longueur des journées, camarades, camarades alors qu’au fond ils veulent prendre votre place » (Déclaration faite à la radio : Ref : Etoumba du 22 novembre 1971.
Ainsi pour revenir à l’Elysée, des gros moyens furent mis à ma disposition pour aller convaincre, dissuader, persuader le patriarche NKUMBI NZILA réfugié à Abidjan. Et ce n’était pas gagner d’avance car l’homme est un KONGO pure souche et pure sang qui ne se noie pas aussi facilement dans n’importe quel crachat. Et l’argent les importe peu. Seule la morale et leur culture prévalent chez eux. Et les postes promis, même par un Président de la République française, n’avait aucune valeur morale et spirituelle ; surtout pas de Jacques Chirac, le vrai fossoyeur de la démocratie congolaise. Il ne comptait pas. Surtout que celui-ci était foncièrement impliqué dans la remise en cause de notre jeune démocratie. Qu’il était le démolisseur N° 1, commandant en chef de toutes les Troupes qui avaient combattu et massacré les congolais lors de la prise de ce Pouvoir par sa majesté l’Empereur SASSOU et par la force des armes.
Je suis arrivé à Abidjan et ce que j’avais pressenti était là : immobile, insensible, impassible, impavide, stoïque, indifférent, impénétrable, calme, imperturbable, avide, froid ; me toisant même et me fixant en me regardant les yeux dans les yeux comme s’il voulait me dire : « Toi aussi tu veux participer à ce lynchage, à ce matraquage, à cette trahison ?». Alors j’avais compris que les dés étaient jetés et qu’il n’y avait plus d’espoir à attendre du Premier ministre Bernard KOLELAS. Il ne me restait plus qu’à ranger ma petite queue entre mes cuisses comme un chien qui refuse à continuer la chasse ou à se battre et se mit à lécher tranquillement ses testicules en signe de défaite. Tout est fini !
LE NON SANS EQUIVOQUE DU PREMIER MINISTRE B. KOLELAS.
C’est un NON sans équivoque qu’il va opposer à la France. Enervé,
la France va dicter au Président Henri Konan Bédié de le répudier, de le chasser de son Territoire, de la Côte d’Ivoire. Donc il fallait attendre qu’il sorte en février 1998 pour qu’à son retour, l’Etat ivoirien lui ferme les portes dans son nez. Il n’était plus admis à rentrer en Côte d’Ivoire. De l’aéroport d’Abidjan, on lui demanda d’aller ailleurs.
C’est là qu’il va se retrouver finalement au Mali. On revenait de Genève où nous étions partis pour défendre les valeurs démocratiques à la Conférence annuelle des Droits de l’homme. Nous avons tellement humilié le Pouvoir qui avait envoyé tous les petits et minables juristes du Congo (29) dont Maître Ndzolani et MASSENGO-TIASSE terroriste notoire ; semble-t-il spécialiste des Droits de l’homme nommé par sa majesté l’Empereur le bourreau des fils du Pool. Il parle des Droits de l’homme dans un Congo où sa majesté l’Empereur BOURREAU son mentor règne en maître. Il opère, planifie des coups d’Etat. Il tue, il massacre, il génocide, il déporte les populations Sud de Brazzaville, de sa région et lui est aux côtés du bourreau, jouant l’auxiliaire, le suppléant, l’exécutant. C’est lui qui accueille les malheureuses populations expiatoires rentrées des forêts à Bacongo.../.