LE PCT AILE PARIS DRESSE UN REQUISITOIRE IMPLACABLE DU PCT DE SASSOU

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Démarcation
L’occasion fait le larron. La célébration du 46è anniversaire de l’assassinat du Commandant Marien Ngouabi le 18 mars 1977 a été cette aubaine offerte à Franck Gandziri, porte-parole du PCT Europe, pour tailler des croupières sans le nommer à Denis Sassou Nguesso, le « digne continuateur de l’œuvre de Marien Ngouabi ».
Courage, fuyons. A l’heure du bilan, le constat est accablant et sans appel. Et, l’occasion était trop belle pour le PCT aile Paris pour ne pas s’engouffrer dans la brèche. Le PCT de Denis Sassou Nguesso a échoué sur toute la ligne. Le PCT, ce parti voyou, dixit Jean-Claude Béri, a perdu la boussole.
PCT Paris contre PCT Brazza
Franck Gandziri a relevé que l’émulation, qui constituait autrefois une saine rivalité conçue pour une incitation au travail et à la performance, a été remplacée par la cooptation et le favoritisme, avec, à la clé, une nouvelle génération pas du tout préparée à assurer la relève de ses prédécesseurs. Les valeurs séculaires de la dignité humaine au Congo ont malheureusement disparu, laissant champ libre aux « antivaleurs ». De ce tableau, il apparaît clairement que 46 ans après la mort du Président Marien Ngouabi, le constat global de l’état actuel du Congo-Brazzaville n’est pas des plus reluisants.
Il a expliqué cela par le manque de rigueur de certains cadres dans l’exercice de leurs fonctions qui est un réel frein au développement. Au Congo-Brazzaville, a-t-il écrit, le travail a perdu tout son sens, celui d’humaniser par le lien social qu’il crée en vue de transformer l’environnement par la rigueur, l’assiduité, le sacrifice et l’excellence. Le sens du patriotisme ayant disparu dans le monde du travail, nombre de compatriotes se distinguent bien souvent par l’individualisme, la paresse, l’incompétence au détriment des défis ainsi que des enjeux économiques et sociaux auxquels est confronté le Congo-Brazzaville. C’est de l’effondrement du système éducatif que se justifie la disparition d’une élite intellectuelle technique, capable d’apporter de l’expertise dans certains domaines d’activités jugés vitales. (Les dépêches de Brazzaville, 20 mars 2023). « Elite intellectuelle mé kouénda wapi », chantaient Rigadin Mavoungou, Rifi Kitouka et « Les Cols bleus ».
Le PCT dévoyé
« « Après le coup d’état de Marien Ngouabi qui renverse Massamba-Débat en 1969, une oligarchie se met petit à petit en place. Diawara élabore un concept : l’Obumitri (Oligarchie, bureaucrato-militaire tribale). L’insurgé de Goma-Tsé-Tsé avait déjà flairé la bête immonde à l’arrivée de Ngouabi et sa bande en 1969. Lui et ses amis se replient dans la forêt du Pool dans la banlieue de Brazzaville. La suite on la connaît. L’Obumitri dénoncée jadis par les diawaristes s’est avérée, à compter du 5 février 1979, un Léviathan au cœur duquel loge Denis Sassou-Nguesso. Le monstre a, au passage, broyé ses propres enfants dont Marien Ngouabi, le 18 mars 1977. Ironie du sort, quatre ans auparavant, Marien Ngouabi exposa les dépouilles des insurgés au stade Alphonse Massamba-Débat. Paya-t-il son karma métaphysique le 18 mars 1977 ? » (congopage.com,3 mars 2023).
Franck Gandziri dresse un réquisitoire sévère du PCT dirigé par Denis Sassou Nguesso. Sous la houlette de Denis Sassou Nguesso, le PCT s’est transformé en parti patrimonial au sein duquel règne le népotisme, le régionalisme, le clientélisme, le vol, la corruption, la promotion du moindre effort… N’en jetez plus.
Le PCT de Denis Sassou Nguesso élude soigneusement les sujets brûlants comme le pouvoir d’achat des Congolais, le chômage des jeunes, la diversification de l’économie, le renforcement du rôle des PME/PMI, le Congo-Brazzaville dans la mondialisation, la réduction de la dépendance de l’économie vis-à-vis du pétrole, l’usage des matières premières dans le financement du développement, l’éducation, la santé, la salubrité des villes, l’approvisionnement en eau et électricité préférant débattre du sexe des anges.
Qui est responsable de la débâcle du PCT et de la faillite du Congo-Brazzaville ? Franck Gandziri et le PCT aile Paris se gardent de citer Denis Sassou Nguesso, « le démolisseur », préférant botter en touche.
Benjamin BILOMBOT BITADYS