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Ce samedi 17 juillet 2021, beaucoup de personnes en Martinique (plus de 1000), en Guadeloupe et en France sont descendues dans les rues pour manifester leur opposition à la politique liberticide anti COVID mise en œuvre par le Gouvernement Français et relayée par une majorité du personnel politique Martiniquais. En effet, les slogans tournaient pratiquement tous autour de la liberté.
Le message est pourtant clair
Les Martiniquais déjà massivement empoisonnés par la chlordécone doutent et sont inquiets qu'on leur injecte ce vaccin contre leur gré, au motif que c'est pour leur bien et que c'est le seul moyen de combattre cette maladie. Difficile à croire dans un pays qui regorge de plantes et recettes médicinales. Difficile à croire quand les scientifiques, et particulièrement le monde médical, se contredisent et qu’une partie d’entre eux ont un intérêt financier dans les résultats. Rappelons que cette vaccination dite gratuite est financée par de l’argent public. « Quoi qu’il en coûte ! »
Au risque d'être taxé de complotiste, nous savons tous que ce vaccin n'est pas au-dessus de tout soupçon, tant sur le plan de son efficacité que des manœuvres politico-financières en toile de fond.
La douleur de la morsure est encore vive
Rappelez-vous que les substances utilisées dans les plantations étaient aussi pour le bien des Martiniquais. Ce poison était présenté comme le seul moyen de lutter contre le charançon, un nuisible du bananier. Il s'agissait d'améliorer la culture de la banane, de garantir 22 000 emplois, et en réalité de pérenniser cette économie post coloniale en favorisant les tenants de ce système. Résultat : Près de 92% de la population contaminée, un taux d'incidence du cancer de la prostate le plus élevé au monde, des terres agricoles contaminées pour 700 ans.
Car il s'agit toujours de la préservation d'un système, d'un monde d'avant dont les médias et une certaine classe politique vantent les 20% de bienfaits et s'installent dans le déni des 80 % de souffrance, de viols, de famine, de suicides, de guerres néo coloniales, de racisme, d'enfants maltraités, et j'en passe.
Non ces manifestants ne sont pas "Antivax"
Ils ne manifestent pas contre un vaccin qui serait la panacée selon certains. On est pratiquement tous vaccinés contre plusieurs maladies sans que cela ne pose problème. C'est ce vaccin qui inquiète car il est vécu comme un nouvel outil de ce système injuste et coercitif qui broie les plus faibles et les plus démunis par la privation, la punition, la violence, la répression, la discrimination. Cette dite crise sanitaire est un prétexte pour le justifier en rendant les Martiniquais soumis dans leurs pays.
Sans autorité on a recours à l'autoritarisme
Les Martiniquais doutent aussi de la sincérité d'une fraction du personnel politique qui fait la promotion du vaccin. En effet, leur seule qualité d'élus les autorise à nous conseiller un vaccin en phase expérimentale. Leur prétendue vaccination devrait nous conduire à les suivre.
Hélas ! La cartographie de notre démocratie après les dernières élections avec pratiquement 70% d'abstention ne donne aucune autorité au personnel politique d'autant que la majorité en place dans la collectivité majeure n'a obtenu qu'environ 17 % des suffrages du corps électoral. Quelle confiance peut-on lui accorder ? Mais nous leur devons le respect d’être les représentants de nos institutions, et nous devons ce même respect à leurs électeurs.
Malheureusement, cela ne suffit pas pour être une autorité confiée par les martiniquais dans leur majorité. C'est ainsi que les signes de confusion entre autorité et autoritarisme ont été donnés dès la première réunion de l'assemblée, avec une double présidence au perchoir. Et là, nous sommes au cœur de toutes ces protestations.5
Non à l'autoritarisme.
Alors on fait quoi ?
Nous devons transformer cette crise sanitaire en opportunité.
Celles et ceux qui y ont laissé leur vie ne doivent pas l'être en vain.
Par respect et en leur mémoire, nous devons gagner cette bataille.
C'est parce que nous n’allons pas nous soumettre que ça s'arrêtera
Jeff Lafontaine