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Les maux dont souffrent aujourd’hui notre pays, notre jeunesse, nos aînés, et plus largement le monde nous enjoignent à la résistance, à la résilience et non au renoncement. Combattre, servir, défendre imposent de faire taire ses propres émotions. Un combattant ne connaît ni la lassitude, ni le renoncement. Un échec, un revers, une défaite ne saurait le contraindre à la désertion, laissant ainsi germer l'insignifiance et la désolation. Nous sommes « rétifs au vaccin » disent-t-ils et ils nous le font payer.
Oui, Nous nous sentons en guerre contre les menaces qui pèsent sur nos libertés.
Oui ! C'est une guerre.
Une guerre contre la maladie, la violence, le mensonge, la peur, le déficit éducatif, le chômage, la pauvreté, le mépris de notre culture, la domination de l’argent, une guerre contre la régression, l’obscurantisme, la soumission, la corruption, la démission de nos élites.
Plus largement une guerre contre la guerre, celle qui tue, celle qu’on ne voit pas, qui punie, massacre, égorge, empoisonne, viole aveuglément, impitoyablement.
Engager le combat c'est espérer le gagner, mais aussi accepter de le perdre.
Il faut prendre les coups, digérer les baffes, essuyer les crachats et même après un K.O, se relever, se redresser et continuer à avancer à la manière du boxeur Rocky. Avancer un pas après un pas, même si c’est l'enfer que l’on traverse.
Paracerque ce qui compte ce n’est pas le nombre de coups que tu peux donner, mais c'est le nombre que tu peux encaisser et continuer à avancer.
Il y a trop de belles et grandes choses à conquérir pour se retirer, pour baisser les bras et pour renoncer au combat. Le monde aussi dur et cruel soit-il a besoin de l'énergie de chacun de nous.
Face au doute le combattant reste immuable. Serein et confiant, il garde la certitude dans les signes de dégagement de l’horizon.
Toute autre attitude ne serait que désertion, abandon, trahison.
Il n'y a d'autres choix que de faire face, faire front, avancer en chantant.
Toutes les portes peuvent se fermer, les murs s'ériger, il lui restera toujours la liberté de penser, la force des idées et le pouvoir de la volonté.
Le commandant du bataillon, le chef des troupes, après chaque défaite doit assumer ses devoirs.
Installer une infirmerie pour soigner les blessés.
Ouvrir et fleurir les cimetières pour enterrer et honorer les morts.
Distinguer et récompenser les valeureux combattants survivants.
Éviter la mutinerie nourrie par le désespoir de la défaite et la survivance des attaques de l’ennemie
Organiser le repli.
Tracer les plans de la prochaine bataille.
Et à chacun il doit pouvoir dire :
" Nous avons engagé cette bataille parce qu'elle était juste et nécessaire à notre pays, et au monde. Je veux vous dire ma fierté et ma reconnaissance. Ne vous sentez coupable d'aucune insuffisance. Si manquement il devait y avoir, en tant que Chef des troupes j'en porte l'unique, la totale responsabilité.
Nous nous sommes bien battus, mais nous n'avons pas pu éviter les pertes.
Nous avons perdu des batailles, mais gardons la leçon, de l'unité, seule garante de la victoire de la guerre, de la lumière sur les ténèbres.
Nous allons encore perdre des batailles, mais nous allons la gagner cette guerre.
Je ne serai en paix que lorsque j'aurai l'assurance que la relève est prête à livrer bataille, car cette guerre nous devons la gagner.
Mais…il est où notre chef de guerre ? Il est où notre commandant de bataillon ?
Il leur faudra le courage de sortir du confort du statuquo ou cesser de se lamenter
Alors Il faut résister.
Fok nou préparé pou nou paré
Debout camarades, la lutte continue, un combattant n'aspire jamais au repos.
Jeff Lafontaine