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Billet de blog 17 novembre 2025

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"Vers une uniformisation des politiques étrangères européennes ?"

Voici le résumé du quatrième panel du colloque "La Palestine et l'Europe, poids du passé et dynamiques contemporaines" des 13 et 14 novembre 2025 (CAREP, Paris); ce texte fait suite aux résumés sur ce blog des conférences d'ouverture et des trois premiers panels

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Source : chaîne YT Carep Paris 

Modération : Aude Signoles, Sciences Po Aix-en-Provence

Ce panel s’intéresse à la manière dont s’articulent les diplomaties à l’échelle communautaire et bilatérale. Il interroge l’impact des structures supranationales de l’EU sur les trajectoires nationales des différents pays européens et inversement. En filigrane, il entend contribuer aux débats autour de l’uniformisation des politiques étrangères européennes.

Sinem Akgül Açikmeşe, Kadir Has University : Divisions internes et fragmentation régionale : la politique de l’UE face au conflit israélo-palestinien (6:48:36 - 7:7:30)

L’intervenante remercie les organisateurs pour leur dévouement qui a permis de maintenir cette conférence, et de s’être positionnés en faveur de la liberté des chercheurs.

Cet exposé parlera des efforts qui bloquent les avancées de la question palestinienne, en fonction de travaux collectifs sur les limites de la politique étrangère européenne : la compétition multipolaire, la fragmentation régionale… Le conflit israélo-palestinien est un baromètre ou un test de la politique étrangère européenne.

Le processus de paix au Moyen-Orient était officiellement une priorité stratégique de l’Union européenne. Cela avant la guerre entre la Russie et l’Ukraine qui a mis clairement cette priorité au second plan.

Le fil directeur est « la solution à deux États », mais l’UE ne tient pas ses promesses. Les divisions intestines, les interactions et concurrences régionales ont limité fortement son efficacité.

Qu’est-ce que l’UE n’a pas fait ?

  • Elle ne reconnaît toujours pas l’État palestinien. Certains de ses États membres l’ont fait mais elle reste divisée sur ce point.
  • Elle n’applique pas de sanctions vis-à-vis d’Israël concernant la violation du droit international, la colonisation, l’obstruction à l’aide humanitaire dans cette dernière période. Les accords commerciaux, conditionnés au respect des droits humains, sont maintenus. Cela paraît évident dans le contraste avec la politique européenne vis-à-vis de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
  • Elle ne peut faire fonctionner les mécanismes de soutien à la population palestinienne et à la construction de son État. Elle n’est pas le faiseur de paix qu’elle est rhétoriquement. Les Etats-Unis sont donc aujourd’hui à la manette du processus de cessez-le-feu à Gaza.

Quels sont les facteurs de blocage ?

D’abord la division des États membres : les décisions doivent être prises à l’unanimité concernant la politique étrangère de l’UE et c’est un grand obstacle. La Hongrie refuse la critique d’Israël, elle entretient des relations commerciales fortes avec cet État. D’autres États ont aussi de telles relations et poursuivent la livraison d’armes à Israël. La suspension d’accords de coopération pourrait être un tabou pour certains pays, Allemagne, Autriche…

Il y a en fait trois camps dans l’UE:

- Les membres insistant sur les droits humains et le droit international (Irlande, Belgique, Espagne)

- Les membres qui cherche un équilibre entre les relations israéliennes et palestiniennes (France, Danemark).

- Les membres qui soutiennent Israël (l’Allemagne, la République Tchèque, la Hongrie).  

 Deuxième facteur, la compétition multipolaire dont l’UE est un acteur : les USA sont les acteurs principaux de la coopération sécuritaire avec Israël et des efforts de médiation ; or Washington refuse des pressions significatives sur Israël et place au second rang la coopération européenne. La guerre en Ukraine a aussi affaibli la place de l’Europe et sa possibilité de coopérer avec la Russie dans sa politique étrangère.

Y a-t-il une capacité régionale ? En fait non : les accords d’Abraham et leurs conditions préalables assure Israël de pouvoir entretenir des relations avec le reste du monde sans être remise en cause concernant sa politique vis-à-vis des Palestiniens. La fragmentation régionale ne permet pas à l’UE d’agir concrètement. Les relations entre l’Autorité palestinienne et le Hamas, les conditions de sécurité… ont finit de conduire la solution à deux États à une impasse. L’UE appartient à des plateformes multilatérales qui fournissent une assistance pour de meilleures conditions de Palestine et pour la construction de l’État, elle a des instruments, mais la conclusion demeure : l’UE n’a pas été à la hauteur des attentes créées.

Tout dépend de la capacité de l’UE à reconstruire la dynamique stratégique au profit des droits de l’homme et du droit international.

Omran Shroufi, Université Vrije de Bruxelles : L’évolution des partis d’extrême droite pro-israéliens entre 1979 et 2024 (7:7:32 – 7:25:56)

Il sera question de l’évolution de l’extrême-droite vers une posture pro-israélienne. Quand l’intervenant a commencé à travailler sur ce thème il y a une dizaine années, ce qui est avéré aujourd’hui paraissait choquant : mais vous vous souvenez de Salvini en Italie, du premier ministre néerlandais en 2010 visitant Netanyahu. Il y a historiquement une composante antisémite dans les partis d’extrême droite européens. Mais on peut voir trois périodes différentes : après guerre les partis d’extrême droite était ostracisés ; suit une période de réhabilitation dans les années 60, illustrée par la nouvelle droite française, qui se refait une respectabilité ; on travaille sur l’image et la rhétorique, on évite les références racistes, on parle de différences culturelles. Dans les deux dernières décennies, on a vu l’apparition d’une nouvelle sorte de partis d’extrême droite : ils sont différents des partis fascistes antérieurs.

La position vis-à-vis de la question palestinienne a donc évolué aussi. L’intervenant a étudié cette évolution avec pour source les discours d’extrême droite de différents pays dans les débats au Parlement européen de 1979 à 2019 ; il a comptabilisé 146 débats liés au thème israélo-palestinien dans cette période. De 1974 à 2004, sans trop s’impliquer, elle est plutôt favorable à la Palestine. Par exemple un Republikaner allemand intervient en 1990 pour dire que les violations de droit en Israël sont ignorés. De 2004 à 2019, l’extrême droite s’exprime beaucoup plus en faveur d’Israël, l’islamophobie est nette, le discours devient civilisationnel. En 2014, un membre du PVV MEP déclare qu’ « il n’y a pas de lutte palestinienne pour la liberté. Il y a seulement une violence du Fatah et du Hamas au nom d’une idéologie barbare ». Dans la première période un membre du MEP dénonce l’enfermement des Palestiniens dans des camps plus sécurisés que ceux d’Afrique du Sud, tandis qu’en 2016 un autre représentant européen du même parti déclare que la haine d’Israël est celle des valeurs judéo-chrétiennes… s’est-il passé ?

Pourquoi cette évolution, que veut-elle dire ? Le soutien à Israël permet de signaler un rejet de l’antisémitisme, car aucun parti ne gagne à être antisémite ; si on est antisémite, politiquement, on le cache. La confusion entre l’antisémitisme et l’antisionisme, nette dans les réactions au programme du colloque d’aujourd’hui, fait que l’extrême droite s’oriente vers le sionisme. Ensuite le passage civilisationniste fait aussi qu’Israël fait partie du « nous » civilisationnel qu’il s’agit de défendre. Enfin Israël offre le modèle d’un État nativiste comme le souhaite l’extrême droite.

Avant c’était la gauche qui se rendait en Israël, maintenant c’est l’extrême droite, pour s’émerveiller sur sa puissance militaire et ses méthodes d’occupation.     

Isaías Barreñada Bajo, Universidad Complutense de Madrid / Instituto Complutense de Estudios Internacionales : Entre soutien inconditionnel à Israël et reconnaissance de l’État palestinien : les divisions européennes et leurs impacts sur la prise de décision de l’UE (7:26:43 – 7:48 :26)

L’intervenant remercie les organisateurs pour avoir résisté à la censure et avoir défendu la liberté académique.

La diversité des approches de la question palestinienne des pays européens influence la position de l’UE, ses évolutions, ses limites et ses silences. En particulier, le génocide à Gaza a-t-il favorisé l’unité ou approfondi les divisions préexistantes ? Cela favorise-t-il une politique européenne cohérente ou son déclin ?

Constatons d’abord que les pays européens ont eu des positions très différentes sur la question palestinienne et sur l’État d’Israël. Les comportements ont été très disparates : soutien inconditionnel à Israël de la part de l’Allemagne, reconnaissance rapide ou tardive de l’État de Palestine, aide financière à l’autorité palestinienne et à l’UNRWA de la part de l’Espagne depuis les années 90, défense du droit d’autodétermination à l’ONU… Il n’y a jamais eu d’unanimité absolue sur ces sujets, tout au plus des convergences des membres de l’UE.

Deuxième constatation : malgré ses diversités, cette dernière année, des membres ont révisé leur posture, ont appliqué certaines mesures (embargo d’armes, entrée de dirigeants ou de colons, etc.) et ont modifié leurs votes aux ONU : cela en raison de la gravité de la situation et sous la pression de certains mouvements sociaux et de la décision d’autres États proches.

Troisième constatation : la politique étrangère européenne, même si elle est intergouvernementale et non communautarisée, possède une longue histoire de positionnement sur la question palestinienne. L’intervenant revient aux exposés antérieurs : déclarations, soutien de solution à deux États, etc. L’UE a construit une position, et même si elle ne dispose pas d’une politique stratégique faute de consensus, elle a une politique concrète souterraine : les accords avec les deux partis, l’aide financière, le soutien de la solution à deux États…

L’UE aurait donc eu être un acteur important dans la situation actuelle. Cependant elle a rencontré de plus en plus de difficultés pour prendre des résolutions collectives. Ces deux dernières années en particulier, cela a été grave face aux violences de l’armée israélienne : pas de réponse ferme, pas de sanctions.

Est-ce que l’on va vers une convergence des positions, une européanisation horizontale, ou va-t-on vers une polarisation autour de certains groupes ? Est-ce que la tragédie de Gaza a été un catalyseur de la politique européenne ou a-t-elle au contraire accentuer le blocage des décisions ?

Revenons sur l’hétérogénéité des États membres face à la question palestinienne, le colonialisme sioniste, ou face à l’État israélien. Cette diversité s’explique par des raisons historiques, identitaires, idéologiques… Elle a évolué : les États de l’ancien bloc socialiste avait reconnu la Palestine bien avant d’entrer dans l’Union européenne, et maintenant certains d’entre eux sont les plus pro-israéliens… Il n’y a donc jamais eu de position commune. Voyons quelques éléments de cette diversité.

A propos du colonialisme, les États membres ont des approches très différentes : certains sont encore des États coloniaux… d’autres étaient coloniaux quand ils sont entrés dans l’UE (France, Belgique). L’UE a donc une dimension coloniale invisibilisée, maintenue hors des débats européens, donc jugées affaire des États : par exemple l’UE n’est pas intervenue dans la politique française vis-à-vis de la Nouvelle Calédonie.

Sur la question de la discrimination et du racisme, là encore les différences sont nettes. La question du statut des étrangers est traitée d’une manière très diversifiée. La proximité géographique fait que certains pays portent une attention très spéciale aux pays méditerranéens et cela est normal : c’est leur réalité, leur voisinage. La réalité juive et arabo-musulmane est très différente selon les pays. Dans celui de l’intervenant (l’Espagne) la présence juive est (devenue historiquement) très minoritaire et pas forcément pro-israélienne. La question de la Palestine et d’Israël est aussi une question de politique intérieure, ce qui rejoint l’intervention précédente. Donc certains États apportent un soutien inconditionnel à Israël et alimentent la machine de guerre tandis que d’autres peuvent reconnaître la Palestine et qualifier la situation de le génocide – ce que fait officiellement l’Espagne, comme d’autres pays d’Europe.

L’intervenant veut consacrer deux ou trois minutes à l’Espagne, un cas singulier, un peu dissonant dans l’UE : le pays a reconnu l’État palestinien en mai 2024, il a critiqué les opérations israéliennes, il a suspendu le commerce d’armes avec Israël et le commerce avec les colonies, il soutient la démarche de l’Afrique du sud auprès de la Cour de Justice internationale, ce qui lui a donné un certain prestige auprès des pays arabes et du Sud global. Mais il ne s’agit pas de justifier cette démarche, il faut l’analyser, car elle boîte. L’Espagne n’a pas changé sa position vis-à-vis de la Palestine : pour elle le bassin méditerranéen est une priorité de sa politique extérieure ; c’est un pays qui s’est construit sur l’expulsion des Juifs et des Arabes au XVe s. et XVIIe s.. Elle entretient une très ancienne connexion avec la Palestine, comme « terre sainte » : l’État espagnol est propriétaire de d’Église et de bâtiments à Jérusalem ; son consulat à Jérusalem date de 1860 et n’a jamais fermé ses portes, si bien qu’il a été le seul consulat européen pendant la première Guerre mondiale. L’Espagne n’a reconnu l’État d’Israël qu’en 1986, et parce que c’était une condition pour entrer dans l’Union européenne. Sa population est majoritairement propalestinienne, mais son extrême droite (on peut se référer encore à l’exposé précédent), celle du parti Vox, est la plus pro-israélienne du Parlement européen. L’Espagne a-t-elle sa position propalestinienne pour une raison de défense des droits ? Pas vraiment : c’est bien plutôt une question de prestige international, servant ses relations géostratégiques, économiques, culturelles avec les pays arabes. C’est aussi un mécanisme de contention face à un problème colonial, celui de la relation avec le Maroc à propos de certaines enclaves territoriales espagnoles.

Avec une telle diversité, comment définir une politique européenne vis-à-vis de la Palestine ? Rappelons quelques éléments de politique extérieure européenne. L’UE entend dans ce domaine affirmer son autonomie et sa souveraineté. Mais les traités qu’elle fixe sont très modestes. C’est une politique non communautarisée, en construction. Elle est intergouvernementale, elle repose sur l’unanimité des États membres et cela rend très difficile des positions communes.

Aujourd’hui nous pouvons souligner deux dynamiques simultanées : une convergence et une polarisation sur la question palestinienne. La polarisation entraîne une tendance à la déseuropéanisation des politiques extérieures et une perte de pertinence de l’UE dans son voisinage sud ; la convergence une européanisation horizontale : les votes des États membres à l’Assemblée générale de l’ONU convergent aujourd’hui, ce qui fait un contraste très net avec la disparité des votes d’octobre et novembre 2023. Le contenu aussi est différent : soutien à la population palestinienne, aide financière à l’UNRWA, etc. Ce mouvement a été influencé par des mouvements sociaux internes, par les dynamiques nationales et par l’influence des décisions des autres États membres. Mais cela ne concerne pas tous les États, la polarisation domine quand il est question des droits inaliénables de la population palestinienne. Certains membres se sont renfermés dans des positions de blocage. Des gouvernements conservateurs, populistes, nativistes en restent au soutien exclusif à Israël, et cela s’inscrit dans un cadre plus large touchant l’immigration, la sécurité, etc.

Cela fait que globalement la question palestinienne n’a pas été un catalyseur ou un facteur d’européanisation. Il n’a pas renforcé l’intégration en matière de politique extérieure européenne. Au contraire, les divisions se sont plutôt accentuées. L’inaction et le silence qui en découlent constitue une forme de comportement complice. Donc on ne peut attendre de l’UE une influence réelle, encore moins un rôle de leadership dans la recherche d’une paix juste. Cela a bien sûr des conséquences à la fois pour la Palestine et pour l’Europe.

D’où une brève conclusion. D’abord cette déseuropéanisation de l’action extérieure a des répercussions sur la relation de l’UE et le reste du monde, à commencer par la rive Sud mais pas seulement. Sa relation avec Israël joue un élément clef dans la structure d’impunité dont bénéficie cet État. Ensuite l’UE, dans sa passivité face au génocide, a perdu en cohérence, en autonomie dans sa politique avec la rive Sud, en fidélité à ses principes. Elle est délégitimée en tant que force normative et acteur influent. Enfin la désunion de l’UE contribue à un retour au statu quo, donc au mieux au cadre d’Oslo, qui fera que l’Europe continuera à garantir l’impunité d’Israël et à se désengager de l’exigence de responsabilité et de réparation qui devrait être imposée aux génocidaires.

Discussion (7:49:33 - 8:03:49)

 Question à Isaías Barreñada Bajo : Vous avez dit que l’Espagne menait une politique propalestinienne pour consolider ses relations avec les pays arabes – mais ceux-ci n’ont pas cette politique… Les peuples sont certes favorables à la reconnaissance de la Palestine, mais pas les États.

Isaías Barreñada Bajo : je n’exclus pas une cohérence dans la politique espagnole, concernant les droits ; c’est aussi dû au consensus dans la population. Et avant Vox ce consensus était aussi celui des partis politiques. Pourquoi cela a-t-il pris tant de temps (pour reconnaître la Palestine) ? Parce que le dossier est du ressort du Premier Ministre, ce qui accentue le côté diplomatique, et c’est là que la relation avec les États arabes et plus généralement du voisinage sud intervient. Cela touche un aspect colonial, la question des enclaves espagnoles au Nord du Maroc. C’est pour contenir cela que l’Espagne cultive cette approche. Mais c’est très incohérent : on défend l’autodétermination en Palestine, pas au Sahara, parce d’autres intérêts sont en jeu.

Question aux trois panélistes : à l'écoute la question qui vient à l’esprit est que l’Europe a peut-être perdu sa boussole morale, avec la montée de l’extrême droite, tout comme les Etats-Unis avec Trump. Il y a toujours quelqu’un qu’il faut détester à l’extrême droite, donc on est passé des juifs aux musulmans. L’antisémitisme ne vend plus, c’est démodé… Où se trouve alors un point de repère possible dans votre raisonnement ?

Omran Shroufi : vous avez raison, la question est bien celle de l’autre, du musulman ; l’antisémitisme a été externalisé sur les musulmans, et c’est réconfortant pour l’extrême droite, et soyons honnêtes, aussi pour la droite et les centristes. Il y a beaucoup de choses à gagner dans l’islamophobie : les musulmans seraient antisémites… Ce qui inquiétant maintenant c’est aussi la gauche. L’extrême droite donne carte blanche à Israël : Salvini, Orban... Un travail de lobbying est effectué auprès de l’AFD (extrême droite allemande) qui fait qu’ils se focalisent sur le rôle des ONG en Palestine…

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