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Billet de blog 3 juillet 2013

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Jean-Jack Queyranne et « l'augmentation des désordres »

On se souvient de la première victoire remportée par le collectif Mounier avec le jugement du 24 novembre 2011 qui avait interdit au président de la Région Rhône Alpes Jean-Jack Queyranne de fermer le lycée Mounier de Grenoble et qui avait mis en évidence « l'abus de pouvoir » ainsi que « l'erreur d'appréciation » commis par le président de l'exécutif rhône-alpin. Aujourd'hui, une deuxième victoire vient d'être remportée par le Collectif et un nouveau jugement du Tribunal administratif de Lyon oblige le président de la Région Rhône Alpes à fournir les documents apportant un éclaircissement sur les mobiles et les causes de la fermeture.

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On se souvient de la première victoire remportée par le collectif Mounier avec le jugement du 24 novembre 2011 qui avait interdit au président de la Région Rhône Alpes Jean-Jack Queyranne de fermer le lycée Mounier de Grenoble et qui avait mis en évidence « l'abus de pouvoir » ainsi que « l'erreur d'appréciation » commis par le président de l'exécutif rhône-alpin. Aujourd'hui, une deuxième victoire vient d'être remportée par le Collectif et un nouveau jugement du Tribunal administratif de Lyon oblige le président de la Région Rhône Alpes à fournir les documents apportant un éclaircissement sur les mobiles et les causes de la fermeture.

En effet, après avoir effectué une demande de documents, deux membres du Conseil d'administration ont, dans un premier temps, essuyé un refus du président de la Région Rhône-Alpes, qui a argué auprès du juge administratif que les bâtiments n'avaient pas été fermés et qu'il ne pouvait donc pas les leur fournir.

Devant l'évidence des faits et les nombreux éléments matériels fournis par les requérants, la justice vient de leur donner raison :

Article 1er : La décision implicite du président du conseil régional Rhône-Alpes refusant de communiquer à M. Jérôme SOLDEVILLE les documents relatifs à l'augmentation des désordres sur les bâtiments D et E au cours de l'année 2009/2010 du lycée Emmanuel Mounier à Grenoble et la décision précitée du 6 juin 2011 est annulée. Article 2 : Il est enjoint à la région Rhône-Alpes de communiquer à M. Jérôme SOLDEVILLE ces documents et décision dans un délai de deux mois à compter de la notification du présent jugement, sous astreinte de 50 euros par jour de retard.

Nous rappelons que la décision du président de Région a entrainé la diminution drastique en 2011 et 2012 des effectifs du lycée, ainsi que le transfert des trois BTS du lycée Mounier vers d'autres établissements de l'agglomération.

Les dommages et les dégâts occasionnés à la communauté éducative du lycée Mounier de Grenoble restent donc inexpliqués à ce jour....

Sur Twitter : @j_soldeville

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