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Billet de blog 26 octobre 2011

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Rhône-Alpes/Mounier: simulacre de groupe projet "participatif"

Madame la directrice générale adjointe des services de la région Rhône-Alpes, a demandé au proviseur « d’inviter des représentants des membres du conseil d’administration représentant la communauté éducative » du lycée Mounier pour « renforcer la démarche participative ». 

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Madame la directrice générale adjointe des services de la région Rhône-Alpes, a demandé au proviseur « d’inviter des représentants des membres du conseil d’administration représentant la communauté éducative » du lycée Mounier pour « renforcer la démarche participative ».

Le nouveau Lycée Mounier doit d’abord être un lycée d’enseignement général et technologique qui, en s’appuyant sur la dynamique du lycée actuel, réponde aux attentes des Grenoblois et particulièrement aux besoins des quartiers sud et centre de la commune. Soit un lycée d’enseignement général et technologique de 900 élèves minimum (effectif du lycée en 2010) incluant le CLEPT et comprenant des sections post bac (BTS…) auquel il faut rajouter des sections professionnelles issues du lycée Jean Jaurès.

Ce nouveau lycée comporterait trois pôles interconnectés: pôle « scientifique », pôle « linguistique & artistique » et « lycée des métiers du commerce ».

Nous sommes persuadés que ce futur lycée ne pourra continuer à jouer son rôle scolaire et social dans l’agglomération que si l’équipe pédagogique, les options et les projets existants perdurent, si « l’esprit Mounier » continue de souffler et que l’expérience acquise au cours des années ne se dilue pas durant la phase de restructuration.

Ceci n’est possible qu’avec un minimum de cinq sections par niveau, soit un effectif de 500 élèves sur trois niveaux (hors CLEPT) durant la phase de restructuration.

A quoi cela sert-il de se « projeter » à l’horizon 2016 si la phase transitoire condamne par avance le futur lycée ?

  • Pourquoi les représentants de la communauté éducative ne sont-ils pas mêlés de près aux études, au cœur même du projet de restructuration du lycée Mounier, avec en premier lieu cette phase transitoire ?
  • Comment peut-on réunir un groupe projet sans avoir établi et diffusé un ordre du jour ?
  • Qui peut croire à l’efficacité d’une réunion aussi large alors qu’aucun document de travail n’a été fourni en préalable aux partenaires ?

Aussi, avant d’imaginer ce futur lycée, nous vous demandons de convenir ensemble d’un « accord de méthode » pour la tenue de toutes les réunions afin de pouvoir réellement travailler le projet du futur lycée en commençant par l’étude de la phase transitoire à 500 élèves dès septembre 2012 .

Un refus de votre part révèlerait un manque de sincérité de la part de la région et nous n’accepterions pas de cautionner par notre présence un « simulacre » de concertation.

Nous vous demandons de définir immédiatement la date de tenue d’un « vrai » groupe projet qui étudiera en priorité la phase transitoire en respectant l’accord de méthode que nous aurons défini ensemble.

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