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Billet de blog 6 juin 2013

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Peillon décide de baisser le salaire des nouveaux profs

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Information émanant du principal syndicat du second degré, le Snes Fsu

http://www.snes.edu/Peillon-decide-de-baisser-le.html

 Le Ministère prévoit de baisser le salaire des néo recrutés de 2000 € brut à 1600 € brut

 L’Education nationale était présentée comme un secteur préservé en raison de l’engagement Hollande des 60 000 créations de postes sur le quinquennat (gagées sur autant de suppressions dans le reste de la fonction publique).

 C’était déjà négliger le blocage persistant des traitements, dans la droite ligne de Sarkozy

 Mais ces créations , pour se concrétiser, impliquent le recrutement effectif de nouveaux enseignants à la fois pour pourvoir ces postes et ceux libérés par les départs à la retraite

Ø     Le Ministère , faute de moyens suffisants , a refusé toute perspective de revalorisation du métier pour le rendre attractif pour de jeunes étudiants

Ø     il a aussi refusé et pour les mêmes raisons toute mesure de pré-recrutement pour inciter des étudiants à bac +1 , bac + 3, etc, à s’orienter vers les métiers de l’enseignement

 De ce fait , les recrutements nécessaires ne sont pas garantis : pour certaines disciplines,le nombre d’admissibles au Capes est inférieur au nombre de postes aux concours.

 Et c’est le moment où le Ministre prévoit de réduire les salaires initiaux de 20 %

Au delà de l’escroquerie auprès de candidats qui ont fait un choix sur une autre base , une telle initiative risque , en décourageant les futurs profs, de vider de sa substance l’engagement de Hollande.

 Le résultat prévisible est clair : des postes non pourvus , donc des dédoublements supprimés , ou des effectifs accrus , ou des remplacements non assurés, bref un service public dégradé.

 Pour complaire  « rassurer » les marchés, la commission, les « entrepreneurs »  Hollande est prêt à tous les cadeaux envers le patronat (pacte de « compétitivité » 20 milliards, casse du code du travail), et  à sacrifier cette maudite « dépense publique » dont il oublie trop vite qu’elle soutient l’activité et permet de répondre aux besoins de la population.

 Et les engagements pris auprès de ceux qui l’ont élu comptent bien peu.

 NB 2000 postes d’assistants d’éducation (surveillants) supprimés à la prochaine rentrée

Encore un effet des rabotages budgétaires

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