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Billet de blog 16 mars 2011

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Plaidoyer pour une économie non violente

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À travers le soutien des producteurs d’ici et d’ailleurs...Dates clés à retenir : Novembre 2011 & Octobre 2012 Dans les pays du sud, 1 milliard d’agriculteurs n’ont que leurs mains pour travailler, n’ont pas ou peu d’accès au crédit et encore moins à la formation (Unesco). Le nombre de ces exploitations et des terres agricoles diminue également à grande vitesse : 30 millions d’hectares de surfaces cultivées sont perdus chaque année (Source ONU – Août 2010). Dans les pays du nord et notamment en France, 4,5 millions d’actifs agricoles ont disparu durant le XXe siècle et sur la seule période 1979-2004, leur nombre a été divisé par 3 (Ministère de l’agriculture 2009). Dans les deux cas (au sud comme au nord), la pérennité d’un modèle sur des surfaces à taille raisonnable, en polyculture, respectueux de l’équilibre environnemental, est trop souvent remis en cause par un modèle dominant en monoculture intensive. La disparition de ce modèle a des conséquences graves sur nos sociétés sur les plans humain (isolement, perte du tissu social…) et environnemental (terres devenant stériles, disparition progressive de la biodiversité…). Au-delà de ce constat alarmant, de nombreuses initiatives naissent également afin de préserver une agriculture biologique et équitable partout dans le monde. Au premier rang de ce combat se trouvent les producteurs qui ont notamment choisi de défendre une agriculture biologique. Que l’on soit en Afrique, en Asie ou en France, le message des agriculteurs engagés se ressemble de manière frappante avec la volonté de préserver un modèle humain respectueux de l’environnement et des générations futures en mettant en œuvre les critères de l’agro-écologie. Dans tous ces pays, la mission des producteurs est également plus large et dépasse le simple rôle de produire. Ils sont le lien à la terre dans une civilisation trop souvent hors sol et urbanisée. Ils ont, comme chacun d’entre nous, une mémoire individuelle et collective, comportant des solutions concrètes pour l’avenir de notre planète et des générations à venir. Des solutions peuvent permettre une alternative concrète et pérenne au modèle dominant ; ce dernier se résumant trop souvent à des coûts de production toujours plus bas afin d’alimenter la consommation avec un pouvoir d’achat attractif. Avec comme conséquence une concentration des acteurs à tous les niveaux (exploitations, industries, circuit de distribution…) et une compétition intensive entre les parties prenantes. Si le terme compétitivité n’est pas forcément à réfuter, ce dernier, notamment en France mais également dans le monde, pourrait pourtant être réinventé de manière durable en s’appuyant sur des valeurs universelles avec des critères précis : - Des critères sociaux notamment au niveau d’un prix juste et stable ; ce dernier devant être basé sur les coûts de production et non fluctuants selon les diktats du marché. Vendre à perte, même si cela est compensé par des aides, n’est pas respecter le travail effectué et la dignité humaine. - Des critères environnementaux qui sont ceux de l’agro-écologie, mais également la mise en avant du travail de producteurs rendant un service à la société pour la préservation de l’environnement pour notre génération et les générations futures. - Des critères de transparence sur l’origine des produits et les prix payés aux coopératives. - Des critères qualitatifs : un bon projet donnant également des produits de qualité supérieure au niveau gustatif et nutritionnel. Ces critères doivent s’inscrire dans une dynamique territoriale réconciliant l’ensemble des parties prenantes autour d’un même objectif. La réflexion sur le modèle agricole reflète de manière plus large les grandes orientations qui se posent actuellement dans notre société et les valeurs que nous voulons défendre : une civilisation respectueuse de l’ensemble des parties prenantes, du vivant, au lieu d’un modèle toujours plus intensif, hors sol, basé sur l’unique compétition et les critères financiers. Un débat qui doit également permettre de repenser les paradigmes sur lesquels repose notre société. Afin de remettre au centre des débats les producteurs et réfléchir ensemble à une économie non-violente au service de l’homme, respectueuse de l’ensemble des parties prenantes, nous continuons à porter des initiatives en adéquation avec notre mission de sensibilisation du grand public : celle d’être un trait d’union, un passeur de parole entre producteurs et consommateurs avec l’intervention de personnes issues du terrain, mais également du monde des idées (philosophes, chercheurs, économistes…). Et parce que nous sommes tous des êtres de raison, mais aussi dotés d’une approche sensible et intuitive, différents modes de connaissances et d’intégration des messages seront utilisés (présences d’artistes et musiciens engagés). Deux événements à retenir autour de la rencontre avec et entre les producteurs d’ici et ailleurs: • Novembre 2011 (date exacte à définir), Lieu : Paris « Quelles missions et problématiques des producteurs dans le monde ? » Rencontre autour de producteurs français et des pays du sud. Objectifs de l’événement : 1/ Offrir un espace de parole aux producteurs d’ici et d’ailleurs avec la mise en avant de problématiques similaires, mais également des réponses concrètes. Un échange qui doit également permettre la valorisation mutuelle et le renforcement de leurs identités culturelles. 2/ Réfléchir ensemble de manière plus large aux impacts humains et environnementaux des orientations de nos sociétés et notamment dans son rapport à la terre. Orienter les réflexions et les réponses autour d’une économie non-violente. 3/ Une rencontre également ouverte aux modes d’expression artistique via des musiciens présents et engagés dans la préservation de l’environnement. • Octobre 2012, Lieux : Inde (marche) et Paris (conférence, date à définir) : Des producteurs français de Charente Maritime marcheront en Inde avec des producteurs indiens de riz basmati de la région du Kaddar, afin de montrer que les paysans pratiquant un modèle de polyculture écologique rencontrent des problématiques similaires en différents endroits du monde. Le documentaire qui sera réalisé à cette occasion sera présenté lors d’une conférence, l’ensemble des actions étant relayé sur un site Internet dont la clé d’entrée sera l’économie non-violente. Objectifs de l’événement : 1/ Partager et porter lors de cette marche avec des producteurs français et indiens un soutien à une agriculture respectueuse de la dignité humaine et environnementale. 2/ Remettre cette marche au centre d’une réflexion globale sur une économie non-violente avec le cas concret des producteurs dans le monde (site internet, documentaire et conférence portant le sujet suite à la marche). 3/ Participer à une mobilisation internationale avec Ekta Parishad, Ekta Europe, Gandhi International etc. et pour un développement écologique et solidaire. Les deux événements ci-dessus feront l’objet en amont d’une communication spécifique (communiqué de presse avec contexte, mise en avant des objectifs, modalités des évènements, etc.) Et parce qu’il y a des temps pour réfléchir, ressentir et d’autres pour lâcher prise, nous vous invitons à la 2e édition du Festival Alter Eco qui aura lieu le vendredi 10 juin 2011 au Cabaret Sauvage à Paris avec la présence d’artistes talentueux et engagés : Akhenaton, Ebo Taylor, Guem, Mande Bossa…. L’objectif du festival étant de promouvoir de manière festive et originale les causes défendues par Alter Eco. De nombreuses associations et ONG seront également présentes pour partager leur engagement autour du développement durable (Green Peace, Sea Shepherd, WWF, Good Planet…).

Pour de plus amples renseignements

Pour de plus amples renseignements sur ces deux événements (la conférence et le festival), contacter la société de commerce équitable ALTER ECO sur son blog : http://blog.altereco.com.

Partenaires des événements novembre 2011 et octobre 2012 (liste non exhaustive et en cours de confirmation) : Gandhi International, Ekta Europe et Ekta ParishadFondation Danielle Mitterrand France Libertés Le Club de Budapest Clarins Crédit Coopératif ESCP Europe (École Supérieur de Commerce de Paris) Terra EcoNova Mairie de Paris ABC’éditions

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