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Billet de blog 16 octobre 2011

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Effet-domino en boomerang

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Le propre de nos dictatures financières c'est qu'elles s'appuient sur un « effet domino en boomerang » :

Les actions en place boursières font pression sur les banques nationales, internationales, mondiale... FMI, OMC...

- les conseils d'administrations des grandes compagnies d'affaires internationales veulent des résultats en chiffres (en données chiffrées, au prix de l'or, du pétro-dollar, ou du CO², le gaz à effet de serre, peu importe pour eux, ce sera toujours ce qui rapporte le plus, et sachez que ce qui rapporte le plus, à chaque jour qui passe, maintenant, c'est l'armement militaire...), pour obtenir ces résultats chiffrés, ils demandent à leurs fondés de pouvoirs, PDG et traders de se donner tous les moyens, et les moyens, ils les prennent, s'ils ne les ont pas :

- ils appuient de tous leurs moyens sur les politiques et les grands groupes de presse pour que les populations du monde travaillent et se taisent, en appliquant des directives fondées sur des réultats chiffrés, et alors, les administrations et les entreprises se mettent à raisonner en résultats chiffrés, avec des "enveloppes et des budgets restreints", et les besoins humains sont de moins en moins servis et couverts : dormir, manger, boire deviennent de plus en plus rares et coûteux...

L’OMC fait pression sur les politiques nationales pour restreindre les droits des populations locales

- les populations étouffent et veulent échapper à ces systèmes, souvent très coercitifs, militaires, corrompus, qui ne donnent aucun espoir à la jeunesse et entretiennent les haines et les rancoeurs locales, avec rébellions sanglantes et génocides inter-ethniques préparés de longue date par les services de nos propres pays, encore pour un peu de temps les plus riches de la planète (c'est en train de changer)...

- nos pays européens rompent avec la libre circulation des personnes et des biens, à partir des accords de Schengen, qui sont en total désaccord avec la Déclaration universelle des droits de l'Homme, et ils ferment les frontières en fabriquant du délinquant : toute personne qui voudrait sauver sa famille en cherchant refuge dans des pays plus cléments se trouve hors-la-loi, avec une série de dispositions qui l'excluent de fait et criminalisent toute forme de solidarité ;

- nos protestations ne servent de rien, les systèmes répressifs se renforcent, les populations incriminées sont aux abois, poussées à la faute, pénalisées, stigmatisées, rejetées, expulsées... La presse en rend compte selon l'angle qui impressionne les partis-pris des popualtions civiles, qui consomment et qui votent : ou bien selon un point de vue charitable et complaisant pour les victimes, ou bien selon un point de vue frileux et sécuritaire en s'inquiétant des dommages provoqués par les effets de cette situation...

Les populations se divisent progressivement entre ceux qui ont et ceux qui n’ont pas, ceux qui veulent mais ne peuvent pas...

- la situation dont on rend compte prend rarement en considération l'origine des dispositions administratives et judiciaires, souvent criminogènes, sinon pousse-au-crime auprès des populations de fonctionnaires qui appliquent les règlements en les interprétant "a minima", sans considérer les besoins humains des demandeurs : manger, boire, dormir, soigner son enfant...

- les positions se font de plus en plus étriquées, avec de moins en moins de moyens : les lieux de revendication ferment, les dossiers de plainte s'entassent dans les tribunaux et dans les administrations, les rétributions de pensions retraite et les remboursements de soin de plus en plus restreints, réduits, tout est verrouillé. L'individu peut toujours essayer de réclamer, qu'importe !... les messageries électroniques vous demanderont en musique de bien vouloir patienter en appuyant sur la touche étoile et plus si affinités.

Les tensions sont devenues telles qu’il faudrait répartir les ressources et les richesses pour les apaiser...

- que ce soit chez vous, chez nous, en Argentine, à Taïwan ou ailleurs, les soins deviennent des "actes", qui ont un coût, chiffré, qui vous est demandé à titre personnel ou payé par la collectivité, collectivité de moins en moins solidaire parce que soumise aux enveloppes restreintes et aux budgets de précarité qui gèrent la crise provoquée en haut lieu, les gouvernements tombent, d'autres les remplacent, mais le système continue, continue, continue de broyer les individus en les isolant...

- Vous croyez échapper au marécage ambiant du monde entier qui, à chaque étape, obéit inexorablement aux diktats du chiffre de la dictature économique ?..

- Vous le croyez vraiment ?...

La première source de richesse actuelle des PIB des pays les plus riches de la planète tourne autour de l'armement

- ... Les actions en bourse se portent bien, elles. Merci.

Notre arme à nous, ça ne peut pas être la guerre et la mort. Et c'est là-dessus que misent les pacifistes non-violents : leur arme est dans la force qui sera retournée aux envoyeurs, convoyeurs de mort.

Jean-Jacques M’µ

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