L'alerte rouge est décrétée en UKRAINE...
la question est maintenant de savoir qui a vraiment le pouvoir en UKRAINE qui alerte rouge ou pas aura des difficulté à unifier dans ses troupes les russophones et les autres.
Il est fort possible que comme l'indiquent certains commentaires, les USA ne soient pas pour grand chose dans cette péripétie, si l'on excepte les manoeuvres constantes de l'OTAN pour la "mise en place du bouclier anti missile"et les constantes ingérences en termes d'écoutes, et d'espionage de la NSA... mais aussi, la négociation du GMT ou TTIP TAFTA qui marque la volonté des USA de s'arroger la part du (super) lion dans un marché européen tout ouvert.
Si les USA se sont laissés surprendre, et c'est possible malgré la NSA, c'est aussi, parce que l'U.E. est actuellement sous la domination quasi exclusive d'une Chancelière Allemande MERKEL réélue à la tête de l'ALLEMAGNE avec l'aide du SPD qui impose le crédo CDU : EURO FORT, AUSTERITE, AFFAIBLISSEMENT DES CONCURENTS y compris dans l'UE, SOUTIENT INCONDITIONNEL à la rente d'une oligarchie de retraités allemands, IMPERMEABILITE des FRONTIERES gérée par les autres, ceux qui ont des frontières extra SCHENGEN, et vision CDU et non laîque de l'EUROPE.Ainsi la Chancelière sans opposition en EUROPE, s'est crue autorisée sans aucune concertation , ni avec POUTINE, ni avec ses propres partenaires de la veille, que furent les ministres des affaires étrangères de FRANCE et de POLOGNE, à trouver une solution toute prête pour elle, celle de TIMOSCHENKO ! Or cette dernière bombardée comme interlocutrice privilégiée de BERLIN, n'est reconnue par aucune faction de ce qui fut le mouvement de MAIDAN !
Pire, elle est pour beaucoup d'Ukrainien, une oligarque corrompue, ne représentant qu'elle même.C'est une erreur funeste que d'avoir reconnu ce coup de force, d'avoir jugé opportun d'imposer un proche de TIMOCHENKO à la tête des institutions ukrainienne, et d'avoir d'un coup de plume rayer à la "va-vite", la constitution sans qu'à aucun moment on ne se demande ce que le peuple en penserait. C'est dans ces conditions que les frontières du droit international ont été allègrement franchies de part et d'autre des frontières ukrainiennes... En reconnaissant trop vite et sans concertation la destitution de IANOUKOVICH, sous la pression des armes de l'extrême droite catholique, nationaliste et nazie-nostalgique et russophobe, on ne pouvait pas faire pire pour encourager POUTINE lui même, à franchir le RUBICON.Il ne s'agit pas d'excuser POUTINE... mais d'expliquer l'ineptie des décisions bricolées prises par BERLIN unilatéralement.Qui pouvait imaginer que POUTINE mis au ban de l'EUROPE, en proie aux turbulences intégristes dans ses frontières, à la pression des oligarques russes, à la seule opposition réellement dangereuse pour lui, celle des nationalistes de JIRINOVSKI, allait rester les bras ballants en contemplant un pouvoir incertain s'installer à sa porte ?
Qui peut penser que POUTINE ne bougera pas alors que de facto, la constitution ukrainienne a été balayée d'un trait de plume alors qu'elle est un des supports et du statut de la CRIMEE mais aussi de la présence de la MARINE russe sur une base qu'elle loue à l'UKRAINE?
Quelle puissance, accepterait de voir le bouclier de l'OTAN pointer des missiles vers son territoire sans piper mot?
Certes on peut toujours avoir une vision partiale rejetant sur POUTINE la faute des tensions connues actuellement et oublier de fait, que les évênements que nous vivons ne commencent qu'au moment où des militaires en uniforme déambulent en CRIMEE....Ce serait oublié que durant l'occupation de MAIDAN, la RUSSIE n'est pas intervenue et qu'elle ne l'a fait qu'au vue des évênements de KIEV, et des positions allemandes. Cette vision ne serait que partiale, et ne peut mener qu'à l'affrontement car elle porte en elle une russophobie non affranchie de la guerre froide, et certainement très influente dans les décisions prises actuellement par une chancelière, dont les pouvoirs sur le continent devraient au delà de cette crise interrogé et nous améner, nous les Européens, nous les Français, à revisiter plutôt que de s'y soumettre sans réserve, le crédo CDU sous tendant sa politique de l'EUROPE.Le fait est, aujourd'hui, que la puissance économique qu'est l'EUROPE, par le fait même de cette politique menée par A. MERKEL, conduit l'UE, a dépendre du bon vouloir US, de l'OTAN, pour dialoguer avec POUTINE.Constatons enfin, que le CREDO qui sous tend cette politique européenne, la conduit à parfois errer en matière de politique extérieure, au point qu'on ne peut aujourd'hui écarter la possibilité que l'U.E. ait été manipulée par certaines factions ukrainiennes, pour en arriver à une situation qui ne fait le jeu que des extrémistes russophobes paramilitaires qui en tout état de cause se sont servi de la légitime colère des UKRAINIENS...