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Billet de blog 5 juillet 2015

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TSIPRAS ET LE PEUPLE GREC DISENT "NON". MERKEL FAIT GRISE MINE

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Comme attendu OXI l'emporte avec TSIPRAS et le peuple grec. Le Référendum constitue une réponse cinglante aux Eurocrates, et à la chancelière allemande qui n'a su ni gérer la négociation avec la GRECE ni son ministre des Finances dont la brutalité est aujourd'hui sanctionnée. 

Force est de constater que le ciel n'est pas tombé soudain avec la nuit sur la PLACE SYNTAGMA ... Tout est calme et festif au fur et à mesure où les résultats tombent dans les rues d'ATHENES. 

TSIPRAS sort conforté au pouvoir. C'est une confirmation massive de son élection en JANVIER et la marque d'un rejet puissant de ceux qui se donnaient le droit comme SAMARAS de préparer l'après SYRIZA. 

Et maintenant alors ? 

Il y a peu de chance que la GRECE soit sortie dans un tel contexte. On mesure aujourd'hui dans les chancèlerie que le Référendum ne concernait pas que les grecs et qu'il pourrait bien  annoncer une mobilisation de ceux qui sont convaincu qu'une alternative existe. 

A BERLIN, MERKEL se retrouve dans une situation peu enviable, à devoir expliquer ce qui constitue une défaite massive de sa ligne et celle de SCHAUBLE. On peut d'ailleurs remarquer que personne en fait parmi les "grands experts" qui nous gouvernent depuis BRUXELLES et BERLIN ne sont en fait capable d'analyser les rapports de forces dans les pays membres, comme ils sont incapables de savoir de combien les banques disposent en vérité. 

En GRECE, la situation dépend maintenant de la BCE. Si cette dernière souhaite négocier, elle tâchera alors d'écourter la pénurie d'espèces en cours. Si par contre on continue de tergiverser, alors les jours vont être lourds, et plongeront de toute façon l'UE et la zone euro, dans une vrai zone d'incertitude. 

L'intérêt de tous, c'est la restructuration de la dette et le règlement de l'échéance du 20 JUILLET. La redéfinition des échéanciers de la dette. 

La FRANCE a ce rôle à jouer de convaincre MERKEL d'admettre sa défaite... et d'enfin négocier sérieusement. Il serait plutôt sain que LAGARDE s'abstienne d'intervenir dans ces négociations. La situation est suffisamment grave pour le moment... à moins qu'elle n'accepte une fois pour toute d'écouter ceux qui au FMI reconnaissent les erreurs profondes commises contre la GRECE. 

Ce soir c'est un message d'espoir que les rues d'ATHENES nous envoient. 

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