Discours historique d'ALEXIS TSIPRAS devant le PARLEMENT EUROPEEN de STRASBOURG.
Historique car il place l'UE devant ses responsabilités devant la teneur de son projet. Une UE populaire ou une UE décidaxclnt à huis clos ? Une UE solidaire ou une UE de complices qui exclue. Une UE qui laisse la place à la diversité, au pluralisme, à la souveraineté des peuples à choisir la voie qu'il entend prendre pour se conformer à une solidarité européenne... et non à une complicité centrée sur un parrain fusse t'il l'ALLEMAGNE.
Ce discours et l'action de TSIPRAS contraignent maintenant la FRANCE à prendre ses responsabilités.
Le discours du PREMIER MINISTRE ne parle pas de véto, c'est regrettable, mais a au moins le mérite de se détacher des "tenanciers" de la CDU et du SPD qui réclame l'exclusion de la GRECE.
Les plus passionnés par la question, iront écouter les réponses des parlementaires... Ils ne manqueront pas celle de JUNKER qui n'hésite pas à mentir lorsqu'il prétend qu'aucune baisse des retraités et des salariés grecs. Il joue sur les mots. Les technocrates à la table des négociations avaient proposé une part accrue des cotisations, soit une baisse effective de pouvoirs d'achat, déjà largement amputés depuis 7 ans.
JUNKER n'a pas oublié d'écorner son prédécesseurs BARROSO, en révélant que les négociations précédentes se déroulaient non pas avec les commissaires et le présidents mais ses collaborateurs.
TSIPRAS dans son discours déclare que c'est devant une représentation européenne démocratiquement élue qu'un débat tel que celui de la GRECE doit prendre place ... et non à huis clos.
Chacun pourra évaluer le radicalisme dont la droite a fait preuve dans son ensemble, on peut même parler de brutalité.
Depuis cet après midi et le discours de MANUEL VALLS quoi qu'imparfait, la position de la droite se place du côté des réactionnaires allemands, du néo libéralisme, et des créanciers. Il se range du côté de la soumission à BERLIN.
L'Extrême Droite elle certainement préoccupé par ses déchirements de prétoire, prône le GREXIT tranquille... On notera la "sainte différence", entre la position de LE PEN... et celle de MERKEL...
Nous la devinons. L'Extrême Droite française, fidèle à son histoire, se rangera comme à son habitude du côté du plus brutal, du plus riche, du plus proche de l'idéal de la droite allemande. Si le discours livré au public est pro TSIPRAS, sa postion aujourd'hui dévoilait son antagonisme profond. Le FN est du côté du LAOS grec, c'est à dire de ceux qui ont participé à l'austérité la plus féroce depuis BRUNING en 32, affligée à un peuple. Elle se range du côté des droitiers allemands.
TSIPRAS, aujourd'hui, a fait tomber bien des masques... Nous devons tout faire pour qu'il puisse continuer à faire voler la poussière qui couvre bien des aspects de l'UE.
Réponse de PABLO IGLESIAS PODEMOS
