
Ce soir au terme d'une grande comédie tragicomique l'UE finira par signer un accord, devant le "NOTAIRE" JUNKER, en réalité clerc de MERKEL.
Se battre sur le point de TVA ou sur les retraites les plus élevées, TSIPRAS avait bien compris dès le départ, que ce n'était pas le plus important.
La réalité est que MERKEL ne pouvait pas perdre la face à l'intérieur de sa Koalition et de son gouvernement, ni même au sein de son parti. Il fallait donc un plan aux apparence de décret d'airain, avec une aide massive à la clé, sans laquelle après des semaines de black out bancaire, l'économie toute entière serait tombée.
Rien n'est dit notamment sur la façon, le moyen de collecter la TVA dont le taux est appelé à bondir. Rien non plus sur la relance à faire ... Rien sur de véritables réformes de l'Etat pour doter la GRECE de vrais moyens fiscaux. Rien pour que les privatisations exigées soient productives pour la GRECE. A cette heure... quels 50 milliards restent ils d'actifs en GRECE à privatiser ? Les propositions de l'UE peuvent s'apparenter à une tentative d'annexion d'une partie de la souveraineté grecque.
Nous avons à partir des informations dont nous disposons un paquet de mesures d'austérité les mêmes qui ont amené la GRECE au stade où il se trouve.
Rien non plus sur les 27% du PIB grecs que des armateurs ont amassé au LUXEMBOURG... au su et au vu de JUNKER.
Tant que la restructuration de la dette ne sera pas effective, il est illusoire de prétendre sortir la GRECE de là où elle est tombée par les turpitudes de la Zone Euro sous gestion allemande. Cette restructuration est urgente mais bloque sur les positions irresponsables prises par la gouvernance allemande. Si les alliés avaient traité de la sorte l'ALLEMAGNE en 53, alors bien des villes allemandes se résumeraient à d'innombrables tas de gravats.
TSIPRAS devra convaincre son parlement, et rassurer en GRECE. Ce sera difficile mais il y parviendra. Il faudra innover en GRECE et certainement profiter de l'aide que lui accordera l'UE pour trois ans.
Le débat politique que TSIPRAS a lancé entre une UE "notariale" et comptable, et une UE solidaire et démocratique sera de toute façon relancé. Nous savons aujourd'hui que la gouvernance allemande de l'UE est une machine de guerre néo libérale. C'est désormais cette machine qui doit être l'objet de toutes nos attentions. Nous savons que SARKOZY notamment ne verrait aucun inconvénient à ce qu'elle passe sur la FRANCE et les pays du sud.
Ce débat traverse aujourd'hui l'ensemble des partis de l'UE. La fracture du SPD est palpable. Il faut également attendre la voix de JOACHIM GAUCK le Président de la RFA ... qui lui devrait apporter sa voix à la mansuétude au nom de l'histoire Allemande.