L'idée de la VIEME REPUBLIQUE fait son chemin tant le régime actuel est moribond et laisse des failles béantes, permettant à une caste de tuer après l'avoir confisqué le débat politique.
L'article 11 de la constitution serait un pis aller en cas en cas d'impossibilité de faire autrement. Il serait possible en effet, de faire que la prochaine assemblée ait mandat constituant...
L'idéal serait évidemment une constituante totalement affranchie des cadres de la V EME, car évidemment, l'un des enjeux du changement constitutionnel serait de renouer le lien entre le peuple et ses élus mais aussi de s'affranchir de la tutelle de fait qu'entendent imposer sans mandat démocratique l'ensemble des institutions européennes, aujourd'hui totalement préemptées par BERLIN.
Oui la voie référendaire est possible ... mais elle ne peut constituer l'essentiel des modalité de dialogue entre le peuple et la constituante. Ce serait un comble. Le but est de transversaliser le plus possible le débat, en permettant à tout le peuple, sur l'ensemble du territoire de se parler, de délibérer et de décider les mandats à conférer à chaque membre de la constituante.
On entend ça et là des inventeurs de nouvelles rustines parler notamment du vote obligatoire... alors que l'impuissance parlementaire multiplie l'absentéisme parlementaire et l'abstentionisme.
22 réformes ont changé la V EME REPUBLIQUE pour en arriver à une stérilité chronique en termes d'inventivité politique, de créativité, et surtout un étouffement de plus en plus flagrant de la souveraineté populaire, et donc du peuple en tant qu'entité politique, que ceux qui dominent la superstructure, tient à l'écart de l'information qui lui permettrait de décider. Les médias, la cultures fonctionnent aujourd'hui verticalement parallèlement aux pouvoirs avec au mieux un semblant d'interactions qui tient en fait tout dialogue en respect.
C'est le lien entre le peuple et le pouvoir qu'il convient de refonder, afin que la nouvelle République, permette de redonner à la politique tout son sens : le soin de l'intérêt général.
La V EME REPUBLIQUE a pratiquement révoqué le peuple.
Nous attendons une VI EME REPUBLIQUE où par référendum, il sera possible au peuple de révoquer tout élu manquant à son mandat. Une République où le discours du BOURGET trouverait une application concrète sous peine de révocation populaire, de ceux qui l'on prononcé et porté.