Trump et Netanyahou tentent d'imposer la pax americana, un mythe aussi ridicule et grotesque que l'American Way of Life, qui a tout détruit sur son passage, y compris les "valeurs" (une autre escroquerie christiano-capitaliste) qu'ils prétendaient défendre. Les préparatifs militaires depuis la base de Diego Garcia, ébruités, par les Britanniques et les Mauriciens, confirment une fois de plus que les USA et leurs alliés agissent en toute impunité, prêts à risquer un désastre nucléaire pour asseoir leur hégémonie. Il faut rappeler que frapper des installations de ce type constituent un crime de guerre. Trump et Netanyahou se ont une nouvelle fois assis sur le droit international commun. La dernière intervention du criminel corrompu, Netanyahou, flattant le suprémacisme US, dit en substance que la force précède la paix, et que sans la force, pas de paix. Une radicalisation annoncée de la doctrine d'Huntington qui empoisonne, comme "complément élémentaire du néolibéralisme" la vie du monde sur tous les plans.
Frapper des installations nucléaires, en Iran ou ailleurs, est un crime de guerre pur et simple, une violation flagrante des conventions internationales. Pourtant, sous couvert d’une prétendue légitimité policière, Washington et Tel Aviv s’arrogent le droit de dicter leur loi, alimentant un cycle de violence qui menace la stabilité mondiale. Les négociations avec la Chine, tout comme la menace suspendue sur Taïwan, révèlent un jeu géopolitique pervers où les vies humaines pèsent moins que les intérêts stratégiques. La sauvegarde des installations pétrolières iraniennes, trahissent les tractations inter-impérialistes. La Chine dépend à 35 % de ses importations gazières et pétrolières iraniennes, et détient la plus grosse part de dette iranienne. Dans cette histoire, les deux bouffons fascistoïdes, s'agitent. Mais derrière une armada de nantis croulants, comptent leurs sous, et mesurent dans les torrents de sang palestiniens et moyen-orientaux versés, en Ukraine également, la "soutenabilité" des dette, de l'usure qu'ils imposent au monde.
Le silence complice des médias occidentaux, aveuglément alignés sur la propagande de guerre, ne peut cacher l’ampleur du danger. En normalisant les frappes contre des infrastructures sensibles, les États-Unis et Israël ouvrent la boîte de Pandore : désormais, Tchernobyl, Zaporijia ou toute autre centrale pourra être bombardée au nom de la "stratégie", sans considération pour les millions de civils exposés à une catastrophe radiologique. Après des années de minimisation des risques nucléaires – à coups de récits rassurants sur Fukushima –, nous assistons à la naissance d’un monde dans lequel l’impérialisme le plus réactionnaire décide seul qui peut vivre ou mourir.
Trump et Netanyahou entendent affirmer à la face du monde, que "l'ordre du monde" qui a créé l'Etat d'Israel en 1947 - L'Iran qui n'a jamais été colonisé, avait voté contre -, reste immuable, et que le sud global doit se résigner, en tant que "monde qui produit", monde jeune, à cet ordre plouto et gérontocratique où les dirigeants impérialistes, sont des gérontes gavés par la corruption par ceux qu'ils privilégient sans aucune retenue ni limites, aux frais des gens, qu'ils sont censés "administrer".
Face à cette escalade, seule une mobilisation internationale, dans la lignée du mouvement contre le génocide à Gaza, peut briser l’emprise de ces puissances criminelles. Le droit international ne survivra pas sans un soulèvement populaire contre ceux qui le piétinent au nom de leur propre loi du plus fort. Les peuples, à commencer par ceux du sud, ont en face une poignée d'irresponsables "public - privés" des oligarques aux banques, aux instances financières internationales, aux dirigeants réactionnaires droitiers ou sociaux démocrates, bridant l'État aux profits exclusifs des possédants de la quasi-totalité du patrimoine mondial.
Il n'est pas sûre que les Israéliens resteront unanimes alors que des dizaines de milliers d'entre eux, quittent Israël, et que les quartiers de Haifa, Tel Aviv et ailleurs, sont lourdement touchés par les missiles iraniens. Ce d'autant plus, que la propagande israélienne qui brocarde le pouvoir iranien qui "ne protège pas ses habitants", se garde bien de dire, qu'en Israël 60 % de la population ne dispose pas d'abris antiaériens à proximité. Quant à Beer Sheva, combien de temps Téhéran hésitera-t-il encore à frapper la centrale nucléaire dans le Néguev, alors que les avertissements, de ces derniers jours, ont été clairs.
Trois ou quatre enseignements à l'heure qu'il est :
Poutine alors que les B2 décollaient de Diego Garcia, et des bases stratégiques US, déclarait : « l’Ukraine nous appartient ». Les bombardements contre les civils en Ukraine n’ont jamais été aussi graves depuis le début de la guerre de Netanyahou en Iran.
Trump poursuit ce que dénonce Sanders aux USA : un coup d'État larvé, car MAGA en pleine crise interne, a contourné le Congrès mis devant le fait accompli.
Ces événements mettent en doute la crédibilité de l'AIEA, qui n'a cessé de relayer les mensonges israéliens et américains, et qui continue d'affirmer, que les frappes de cette nuit sont sans incidences sur l'environnement des sites ciblés.
Netanyahou a pris soin de déclaré qu'il ne "visait pas" le changement de régime en Iran. Les syndicalistes, féministes, les activistes, les militantes et militants iraniens le savent : la répression, la réduction au silence par la violence, sont plus fortes que jamais dans la thanocratie des Mollahs. Ces bombardements, visent à réduire à néant, le Droit international, ce qui revient concrètement à faire taire les peuples et à les réduire au silence. Bachar el Assad n'est pas tombé par l'action d'Israel ou des USA. Tout au contraire elle a terrorisés les populations, et El Charaa, n'est autre, qu'une girouette, acheté par les impérialistes en "attendant mieux"(entendre pire, du point de vue des populations).
Il n'y a rien à attendre dans cette bagarre pour une hiérarchie entre les pillards impérialistes de ce monde. Tout viendra des peuples, de leur capacité à faire comme en Syrie, déguerpir, les bouchers.
L'internationalisme est l'arme unique, exclusive, à la disposition des peuples, pour en finir avec l'ordre impérialiste, et faire front contre la tentative de pax americana, qui promet un monde séparé en deux, l'un à NY l'autre géré depuis l'antenne onusienne de Genève, alors que l'ONU, est de plus en plus impuissante réduisant le sud global à regarder les trains.