Chers amis, rassurez-vous, je ne souhaite pas vous accuser, vous critiquer et encore moins vous convertir au complotisme (Hahaha !). Sachez que je respecte vos opinions, comme j’espère que vous respectez la mienne, que d’ailleurs, je n’énoncerai pas ici.
Je vous écris pour partager avec vous ma compréhension de ce qui se joue en ce moment, autour de la fustigation des non vaccinés et de leur érection en bouc émissaire de la crise politico-sanitaire, et de la mise en place à marche forcée d’un passeport vaccinal dont on ne connaît pas la portée, ni en temps (aucune limite selon Jean Castex), ni en termes de nombre d’injections, une sorte d’abonnement obligatoire, donc, à l’injection, condition sine qua non de la citoyenneté.
A l’évidence notre président, qui a priori n’est ni un imbécile, ni un fou furieux incontrôlable, a choisi ses mots lors de son entretien récent au Parisien où il déclarait vouloir emmerder au maximum les non-vaccinés et les considérait comme des non-citoyens. De l’avis unanime des commentateurs, il a choisi cette formulation parce qu’il pense que cette tactique de communication sera payante. Reste à savoir pour qui et pour quoi. Pour la santé des français ? Pour la société des citoyens ? Pour notre système de santé ? Pour sa possible réélection ? Pour l’intérêt de compagnies multinationales ? d’oligarques ? Toutes les options sont ouvertes, car s’il n’est pas imbécile, notre cher président n’est pas naïf non plus.
A l'analyse, je pense en tout cas qu’il ne l’a pas fait dans le but de sauver des vies, qu’il ne l’a pas fait pour notre bien. Et je vais partager avec vous les raisons qui me font penser ainsi.
Les non-vaccinés, les “anti-vax” et les “anti-pass”
Les non-vaccinés, cibles du président et de ses soutiens, sont dans l'imaginaire d’une partie de l’opinion, des personnes stupides, sous-informées, égoïstes… On les confond volontiers avec les “anti-vax”, qui ne représentent qu’une très petite partie de la population, et qui ne sont pourtant pas tous “non-vaccinés”. Il faut bien entendu distinguer les personnes qui sont contre la vaccination par ARN messager, de celles qui sont contre la vaccination en général, très minoritaires. Quant aux “anti-pass”, aux rangs desquels je suis, quoique vacciné, ils débordent largement la classe des non-vaccinés. Et puis, pour être honnête, il faut bien dire aussi que certains non-vaccinés ne sont pas “anti-pass”.
À parler strictement, les non-vaccinés sont composés, en grande partie, d’enfants et d'adolescents, mais aussi de personnes (majoritairement âgées) hors de portée de l'organisation de la vaccination, de personnes malades pour qui la vaccination n’a pas ou trop peu d’effet positif et présente des risques, et enfin, mais pour une partie seulement, de militants opposés à cette vaccination, (et ne sont pas pour la plupart contre la vaccination, mais seulement méfiants vis à vis de la vaccination à ARN messager. Il est notable en particulier qu’une majorité d’entre eux seraient d’accord pour se laisser vacciner par un vaccin traditionnel à virus atténué. Parmi ces gens, on compte nombre d’intellectuels, de chercheurs, de soignants…
Les ARNmo-sceptiques
Donc certains de nos concitoyens refusent de se laisser vacciner par les technologies ARNm. Ils en sont libres, d’après la loi. Et, plutôt que de se précipiter à penser que ces gens sont des complotistes, des tarés ou des inconscients, il me semble utile d’essayer de comprendre pourquoi ils pensent ainsi. Sachant que chaque individu est différent et pense donc à sa façon…
Parmi les arguments concernant la non vaccination des personnes de plus de 60 ans, on va trouver : l’éloignement de toute forme de vie sociale (personnes isolées ou vivant à la campagne loin de tout médecin), la peur du vaccin chez des personnes âgées parce que des proches sont morts après un vaccin (j’ai déjà écrit sur ce sujet, les vaccins fragilisent les personnes âgées pendant les 2 à 3 semaines qui suivent l’injection, et fatalement, certains, qui, d’ailleurs, sans doute, seraient morts de toute façon quelques semaines plus tard, meurent), une incompatibilité médicale…
Les enfants et adolescents sont de très loin le gros de la troupe des non-vaccinés contre le Covid. Sur 13,6 millions de français non-vaccinés, seulement 3,7 millions sont des adultes : 3,2 millions sont des enfants en bas-âge, 5,7 millions ont entre 5 et 11 ans, et 0,9 millions entre 12 et 17 ans. De nombreux médecins (y-compris “provax”) doutent de l’intérêt de vacciner les mineurs et arguent d’un rapport bénéfice/risque négatif. La société française de pédiatrie, l’OMS même, ne sont pas pour que l’on vaccine les enfants aujourd’hui. De nombreux parents, dans le doute, préfèrent s’abstenir. Et sur le sujet des effets indésirables, le gouvernement fait de l’obstruction. La Directrice de l’ANSM dans son audition au sénat donnait une autre perspective : 110 000 effets indésirables déclarés en France pour ces injections, ce qui ’est du jamais vu ! Et répéter les injections augmente au moins d’autant les effets indésirables et les risques d’effets graves et mortels ! Alors, il est compréhensible que les parents soient sceptiques, voire méfiants. Par ailleurs, de nombreux médecins pensent que les enfants en attrapant et propageant entre eux le virus, créent sans risque pour eux des défenses immunitaires qui vont participer grandement à atteindre une immunité naturelle. Donc, vacciner les enfants pourrait être une erreur funeste dans la stratégie de lutte contre l’épidémie.
De nombreux soignants refusent les nouveaux vaccins génétiques. Et de nombreuses autres personnes avec elles, de tous âges. Parce que c’est une technologie qui ne leur inspire pas confiance. Parce qu’ils ont constaté une augmentation de pathologies graves chez les jeunes cette année (écoutez leurs témoignages sur les réseaux sociaux). Parce qu’ils ont écouté des scientifiques émérites dire qu’on n’en connaît pas les effets de long-terme, ce qui est indéniable. Parce qu' ils savent que des expérimentations animales ont montré que des effets de moyen/long terme ne sont pas impossibles (comme par exemple le déclenchement de cancers). Ils ont peut-être tort, mais peut-être pas. Parmi ceux-là, beaucoup attendent impatiemment un vaccin traditionnel à virus inactivé.
Alors oui, il y a quelques mormons, quelques ennemis de la science et du progrès, quelques fanatiques anti-vaccins parmi ceux qu’on appelle maintenant à tort “antivax”. Mais ils sont extrêmement minoritaires. Pour avoir pris part à des manifestations contre le pass sanitaire, je peux témoigner que la plupart des manifestants sont des gens ordinaires, plutôt bien renseignés, sérieux et responsables.
Alors qui sont les irresponsables ?
Ainsi, les “irresponsables” dont il est question, ne pouvant être, selon toute vraisemblance des enfants ou des ados, ni des personnes n’ayant pas accès à la vaccination, ces irresponsables qui sont visés sont donc, outre l’extrême minorité d’antivax irréductibles, des personnes sceptiques et méfiantes par rapport aux vaccins ARNm (qui sont les seuls autorisés en France), au point de refuser de se les laisser injecter, à eux et/ou à leurs enfants. Ne faudrait-il pas plus justement les désigner par le nom de ARNmo-sceptiques ?
Ces grands coupables sont donc des gens qui se croient responsables, de leur santé et de celle de leurs enfants, s'informent et décident dans le respect de la loi.
Les convaincre pour les amener à la vaccination ?
S’il était avéré que leur vaccination fût un élément décisif de la lutte contre l’épidémie, il aurait suffi, pour réduire le nombre de ces “irresponsables”, de les convaincre de l'innocuité des vaccins ARNm. Pour cela, il eût simplement fallu, par la voix du conseil scientifique ou de M. Fischer, discuter sérieusement des questions des effets indésirables :
- de court terme : la stratégie de MM. Macron et Véran consiste hélas depuis le début à nier en bloc ces effets indésirables. On l’a vu par exemple avec le vaccin AstraZeneca, défendu aveuglément par M. Véran qui niait ses effets délétères pour les jeunes, jusqu’à ce que les pays voisins l’aient tous interdits… Refus répété du ministre de répondre honnêtement sur les chiffres comparés des retours de pharmacovigilance. Pour convaincre en la matière, il faudrait au contraire partir des chiffres, admettre, expliquer, comparer… Bref, la pédagogie ne peut pas consister à taxer de complotisme tout doute exprimé sur des positions gouvernementales autoritaires. Et ces gens qui nous gouvernent sont trop intelligents pour qu’on puisse croire que ce manque soit involontaire.
- de long terme : le gros de l’opinion a été convaincue de leur innocuité à long-terme sans arguments scientifiques. Et ces pseudo-arguments invoqués par les “pro-vax” ont accentué la méfiance des “anti”. Les “pro” ont par exemple comparé les vaccins “génétiques” (les 4 proposés à la population) aux vaccins classiques, arguant que pour ces derniers, il n’y avait quasiment aucun effet indésirable à long-terme. Mais cette comparaison n’a rien de scientifique : la technologie d’ARNm, comme celle d’adénovirus recombinants, est en rupture technologique par rapport aux vaccins classiques. Aux arguments “anti” sur le manque de recul, les “pro” ont objecté que cette technologie avait été inventée il y a déjà plusieurs décennies. Mais ils se sont gardés de préciser que son industrialisation n’a que quelques années et qu’aucune expérimentation humaine de grande ampleur n’a eu lieu avant la pandémie de covid19 ! Feu Axel Kahn avait d’ailleurs écrit dès novembre 2020 dans l’Usine Nouvelle un article mettant en garde contre les risques des vaccins vivants adénoviraux (comme J&J et AstraZeneca), vaccins pourtant présentés par notre ministre comme totalement sans risques, avant d’être finalement retirés sans excuses ni explications sur le fond !
Ou alors, il aurait fallu valider les vaccins chinois, les autoriser, puisque ces vaccins sont à technologie traditionnelle, et que pour eux, les arguments concernant le faible nombre d’effets secondaires de long-terme, est valable.
Mais dans les deux cas, on note que M. Macron et son gouvernement n’ont jamais pris les moyens de réduire la proportion de ces réfractaires. Dès lors, il est raisonnable de penser qu’ils n’ont jamais eu pour objectif de convaincre rationnellement, et au delà, que cet objectif (d’ailleurs totalement inatteignable) de réduire à zéro le pourcentage des non-vaccinés est un objectif de façade.
Des égoïstes ?
Comme vu précédemment, il n’est pas raisonnable de faire peser sur les non-vaccinés l’échec de la stratégie de l’immunité globale par le vaccin. Et même, il n’est pas juste, non plus, de reprocher aux non-vaccinés d’être responsables des contagions, qui viennent en grande partie des vaccinés.
Ainsi, l’égoïsme ne saurait être reprochés aux non-vaccinés sous cet angle de l’immunité et de la protection contre la contagion.
Mais alors, on entend critiquer l’égoïsme des non-vaccinés par rapport à l’encombrement des hôpitaux. A cause d’eux, les autres pathologies ne seraient plus soignées, les opérations seraient déprogrammées en masse…
Il est notable que parmi les personnes qui arrivent en réanimation en France, voire meurent, du fait du covid, un pourcentage important est constitué de personnes non vaccinées. Cela se voit également dans les autres pays occidentaux. Et même si ce n’est pas dans les proportions dramatiques affirmées par M. Véran (qui, depuis des mois, est passé maître dans le trucage de chiffres), c’est néanmoins dans des proportions nettement supérieures à leur représentation dans la population. Aussi me semble-t-il raisonnable de penser (et de croire que cela puisse être partagé par tous ou presque) qu’il y a un réel bénéfice sanitaire à vacciner les personnes à risque, incluant des personnes de plus de 60 ans en bonne santé apparente (cette limite étant arbitraire par nature, et donc hautement discutable).
La question qui se pose alors est double :
- Est-ce que l'encombrement des hôpitaux et des services d’urgence est dû à la présence de non-vaccinés ?
- Quel pourrait être l’effet de la vaccination des non-vaccinés vaccinables sur cet encombrement ? Et de quels non-vaccinés ?
Les statistiques de la DREES montrent un taux d’occupation des lits due au Covid en 2020 qui est très en dessous de ce que nous pouvions attendre, au vu du matraquage médiatique qui avait lieu en permanence depuis mars 2020, et nous donnait l’impression de services totalement saturés en quasi-permanence. 2% pour les hospitalisations, 5% pour les soins intensifs. Ainsi, donc, c’est aux pics de l’épidémie que se passe l’encombrement. Et encore, pas partout. Ou pas partout en même temps. Les pics de l’hiver sur une durée de 3 mois, semblent donc se situer entre 3000 et 6000 lits de soin intensif occupés pour le Covid.
Mais si la population non-vaccinée représente aujourd’hui un peu plus de 50% des admissions en soins intensifs, ce sont donc de l’ordre de 1000 à 3000 lits (sur un total de 19500) qui sont donc utilisés dans ces moments de crise pour les non-vaccinés . Ce qui représente seulement entre 5% et 15% des lits. Il serait intéressant, quoique immoral dans ce contexte, de faire le même calcul pour les fumeurs, les alcooliques, les accidentés de la route responsables, …
La réalité, c’est que c’est la réduction des lits d'hôpitaux et de réanimation (-25% depuis 2000) qui est responsable de ces engorgements qui se produisent d’ailleurs aussi chaque année désormais lors des autres épidémies (grippe, bronchiolite, etc.).
Maintenant, en supposant que d’un coup de baguette magique, les 13,6 millions de non-vaccinés vaccinables soient vaccinés, l’effet sur l'engorgement des hôpitaux ne serait réel que pour les personnes de plus de 60 ans. Or parmi les non vaccinés, d’après les statistiques de Santé Publique France, au 4 janvier, seulement 1,18 millions de personnes ont plus de 60 ans. Sur ces 1,18 millions, 611 000 ont entre 60 et 70 ans, 64 000 entre 70 et 80 ans, et 503 000 au dessus de 80 ans. Ainsi, vacciner les 12 millions et demi de plus jeunes ne contribuerait en rien à désengorger l’hôpital ! C’est seulement un dixième de cette population qui devrait être la cible des actions du gouvernement.
Donc non, les jeunes qui ne sont pas vaccinés ne sont pas égoïstes. Car ce ne sont pas eux qui encombrent les hôpitaux, ou si peu ! Quelle justification peut-on donner pour vouloir emmerder ces personnes, ces jeunes citoyens ? Ce sont majoritairement ceux-là que le président veut punir, emmerder jusqu’au bout et déchoir de tout ce qu’il pourra, même, si possible, la citoyenneté ! Et pourtant, qu’ils se vaccinent ou non, cela n’aura aucun effet ni sur la propagation de l’épidémie, ni sur l’encombrement des hôpitaux !
Les “égoïstes”, ceux qui ont le malheur de refuser le vaccin alors qu’ils sont à risque pour cette maladie, ceux que nous pourrions souhaiter vouloir protéger davantage, … ces “égoïstes” sont des personnes âgées !
Vers l’immunité globale par le vaccin ?
Mais interrogeons-nous sur l’intérêt de réduire le nombre de non-vaccinés. Laissons pour l’instant de côté les rappels et autres boosters.
Le vaccin ARNm a une efficacité sur la transmission qui est nulle ou au mieux très faible, comme en conviennent tous les scientifiques aujourd’hui. Ainsi, vacciner 90% de la population éligible n’a eu aucun effet notable sur la propagation de l’épidémie. On le voit aussi en comparant l’évolution de la pandémie (en termes de cas) dans les différents pays du monde au vu de leur taux de vaccination.
Ajoutons à cela un nouveau variant, Omicron, résistant. Et la probabilité élevée, d’après les scientifiques, pour que de nouveaux variants résistants voient le jour. Certains scientifiques pensent même que la vaccination accélère et amplifie l’émergence de variants.
Alors l'immunité globale vaccinale, qui était le maître mot au printemps et à l’été derniers, apparaît aujourd’hui totalement illusoire. Passer de 90% à 95% de la population éligible ne changerait rien à l’affaire.
Non, décidément, l’immunité ne sera pas vaccinale ! Et cet objectif illusoire est un faux prétexte pour exiger que tous se vaccinent.
Ainsi donc, ces “irresponsables” qui sont montrés du doigt par le gouvernement et certains médias le sont à dessein. Pas pour des motifs sanitaires !
Le pass sanitaire
Progressivement, ce passeport a été mis en place. A l’époque, début 2021 puis au printemps 2021, les ministres déclaraient que la vaccination généralisée permettrait d’atteindre une certaine immunité. Ce discours a été repris par tous les responsables et les médias. A l’été, le pass sanitaire était présenté comme une garantie : vous êtes vacciné, vous n’êtes pas propagateur. Sans faire de procès à l’exécutif qui avait déjà, via le conseil scientifique, des retours infirmant ces croyances, on est en droit de se demander pourquoi cette mesure a été adoptée.
Les français se sont donc réunis avec ce pass, sûrs et certains d’être protégés et de protéger. Mais il n’en était rien. Seuls les non-vaccinés obligés de se tester pour l’obtention temporaire d’un pass, donnaient quelques garanties.
Ainsi, malgré le grand nombre de vaccinations induites, c’est un échec total sur le plan de l’immunité collective. On ne peut même pas affirmer que cela ait pu réduire la propagation du virus, à part peut-être grâce aux tests qu’ont dû faire les non-vaccinés.
D’un point de vue politique, la violence de la méthode dans l’annonce du président Macron, le reniement complet de sa parole par le gouvernement, l’effet sur la population est très négatif au final : perte de confiance dans le gouvernement et les institutions politiques, dans les vaccins, désarroi et angoisse. Sans parler des ados et des jeunes qui ont refusé le chantage, et qui ont été écartés des activités sportives, culturelles, et de loisirs. Terrible !
Le gouvernement a fini par l’avouer lui-même en novembre, et le comité scientifique l’avait dit clairement avant : le pass sanitaire avait pour seul objectif de forcer les non-vaccinés à se vacciner. Mais vacciner la population n’est pas en soi un objectif sanitaire !
Le pass vaccinal
Ce pass vaccinal qui est proposé pour remplacer le pass sanitaire reprend le contenu du pass sanitaire en enlevant la seule modalité qui avait potentiellement un effet positif : le test.
Au vu de la connaissance acquise (efficacité faible des vaccins sur les variants, faible durée de la protection contre les formes graves, inefficacité contre la transmission), l’idée sous-jacente à ce pass, à savoir que le vaccin protège les autres, est une inepsie.
On ne peut croire qu’un ministre, qu’un comité scientifique, que tant d’hommes politiques soient idiots au point de ne pas comprendre que cette idée ne tient pas.
Le ministre de la santé décrète soudain, début janvier, qu’au vu de la vague omicron, il faut aller très vite pour voter cette loi sur le pass vaccinal, comme si le pass vaccinal avait la moindre chance d’atténuer la propagation de ce variant.
Conclusions
Décidément, on aimerait comprendre pourquoi notre gouvernement, et ceux d’autres pays occidentaux, tiennent tant à forcer par tous les moyens leurs populations à se faire injecter un produit dont les effets indésirables sont très nettement supérieurs en nombre aux vaccins classiques, et qui n’a pas d’effet sur l’évolution de l’épidémie !
Quant aux non-vaccinés, ils sont la cible facile des politiciens irresponsables (dans tous les sens de ce mot). On a vu qu’ils n’ont pas de responsabilité sur la propagation de l’épidémie et que seul l’encombrement hospitalier (entre 1000 et 3000 lits de soins intensifs, pendant les vagues) pouvait justifier qu’on veuille les vacciner. Mais, encore une fois, il s’agit seulement des personnes de plus de 60 ans ! Mais qu’attendez-vous, qu’attendent-ils pour prendre en considération les arguments concernant les effets de ces technologies ARNm ? Qu’attendez-vous, qu’attendent-ils pour écouter les messages d’alerte de grands scientifiques qui mettent en garde contre les effets incontrôlables de la vaccination de masse en période de pandémie ? Allons-nous longtemps encore trouver normal que des journalistes aux ordres fassent taire des scientifiques, que les GAFA, sur ordre de nos gouvernements, mettent en place une censure, que les médias mainstream nous expliquent par du debunkage orienté quelle est la vérité vraie en matière de sciences ? Quand est-ce que notre pays va retrouver la raison : l’acceptation des oppositions scientifiques au lieu de n’accepter qu’une seule voix, le doute au lieu des certitudes qui s’effondrent avec le temps, le dialogue et la conviction rationnelle au lieu de l’imposition, l’écoute et la compassion au lieu du mépris et de la morgue, de la contrainte et de la répression sadique ?
Mes amis, pensez qu’après avoir réfléchi toujours en termes d’une seule vaccination (une injection suivie d’une deuxième un mois après), nous sommes en train de dériver vers un abonnement. Une dose tous les … trois ou quatre mois… C’est cela que cette loi scélérate sur le pass vaccinal prévoit. C’est à cela qu’elle conditionne nos droits de citoyens ! Alors, si vous aujourd’hui êtes du bon côté de la barrière, demain, peut-être ne voudrez-vous plus prendre ce risque tous les trois mois, avec en plus les effets qu’on connaît sur le système immunitaire dans le sens de l’affaiblissement. Demain, vous serez les prochains à emmerder, ou bien ce seront vos enfants…
Enfin, j’aimerais vous dire, que le cynisme politique, la violence “assumée’, “décomplexée”, le mensonge permanent à dessein, le clivage, le mécanisme du bouc émissaire, l’ignorance feinte des conflits d’intérêts …, bref toutes ces méthodes utilisées par nos gouvernants, tuent les valeurs, découragent la probité du peuple, créent de la révolte et démotive, et risquent de peser gravement sur l’avenir de notre société !
Alors, réveillons-nous, tant qu'il est encore temps !