Covid Folie
Jean-Marc Kérisit – 18 avril 2021
Jour après jour, j’ai l’impression de perdre davantage le contact avec mon époque. Non pas que j’aie jamais été parfaitement dans les modes et les usages de mon temps. Mais là, je sens une profonde rupture s’installer. Et j’en ressens beaucoup de tristesse. Quelques inepties inlassablement répétées sur les plateaux de télévision, polluent quasi-totalement le champ de réflexion sur la crise du covid. Pour me défouler, sans doute, mais aussi pour me rassurer, en espérant partager mes doutes avec d’autres, j’éprouve le besoin d’écrire simplement ce que je pense. Je me sens obligé de dire que je ne suis pas complotiste (eh oui, on en est là), que j’ai une formation scientifique qu’on peut qualifier d’approfondie, notamment en analyse de données, que je lis des articles de toutes tendances, de toutes les sources, y-compris des études scientifiques, que je m’intéresse, je discute avec d’autres, que je réfléchis, bref, que je suis un citoyen averti, un peu intellectuel par goût, qui n’accepte pas l’obscurantisme qui semble s’être emparé de notre époque et qui cherche à comprendre la situation dans laquelle nous sommes.
La crise des masques
On répète à l’envi et tout le monde en semble convaincu, le manque de masques (sous-entendu chirurgicaux ou « grand-public ») aurait été une grave catastrophe au début de l’épidémie en France. 
Moi je crois que les masques utiles et nécessaires étaient les masques FFP2 (ainsi que les blouses et protections stériles) pour les soignants et les aides-soignants, et éventuellement pour les personnes à risque, je crois que leur manque a été un scandale abominable, qu’il a causé des morts par centaines parmi les médecins et autres personnels à risque ! Mais ce scandale a été noyé dans ce qui m’apparaît être un faux scandale, celui des masques ordinaires qui ne sont à mes yeux que de fort peu d’utilité. En effet, inutiles à l’extérieur, inutiles pour les enfants, inutiles pour les personnes non porteuses du virus, et sans doute inutiles pour les personnes asymptomatiques, les masques grand-public sont venus faire oublier la gestion calamiteuse des stocks de masques FFP2 et des protections pour les professionnels de santé et personnes exposées. Sans l’affirmer, je soupçonne que c’ait été un contre-feu opportun pour camoufler le vrai scandale.
Par un vrai matraquage médiatique, on a convaincu la population que le port du masque chirurgical pour tous et partout était nécessaire (certains politiques en France ont même suggéré qu’il serait souhaitable d’en porter à la maison !). Il en a résulté une croyance irrationnelle insidieuse, selon laquelle on serait protégé par son masque et a contrario, en danger lorsqu’on ne le porte pas. Je parle ici non pas d’une croyance consciente fondée sur la réflexion, mais sur une croyance plus primitive, plus « reptilienne », fabriquée par des messages subliminaux inoculés mille fois… Pourtant, il est raisonnable de penser que les masques chirurgicaux ne protègent pas ceux qui les portent (ou si peu) mais plutôt protègent les autres quand on est malade.
Un effet délétère de cette croyance est l’absence de respect des distances de sécurité et du lavage des mains qui résulte de ce faux sentiment de protection. Par exemple, au supermarché, je vois une bonne moitié des personnes entrer sans utiliser le gel hydro-alcoolique pourtant à disposition, ce qui ne les empêche pas de toucher les produits dans les rayons… je constate aussi que de nombreuses personnes se pressent à trente centimètres de distance dans les queues, alors même que la distance de sécurité préconisée est de 1 mètre (voire 2).
J’observe que la plupart de mes concitoyens touchent leurs masques sans arrêt, ce qui est une hérésie sanitaire : les virus peuvent transiter par les mains, et ainsi, se trouver en grande concentration devant leur nez, risquant de les contaminer. J’en arrive donc même à penser qu’en plus d’être inutile, il est très probable que le port généralisé du masque soit nuisible à la population. En plus des risques précédemment évoqués, le port du masque n’est pas exempt d’effets sur la santé.
Le port du masque me semble avoir des effets psychologiques désastreux. Il contribue à la dépression ambiante. Il est un symbole de privation de liberté. Du fait du caractère absurde de l’obligation de le porter (notamment en extérieur), il revêt aussi un rôle d’asservissement de la population à l’absurde, à l’arbitraire…
Enfin, le port du masque nuit à une bonne oxygénation, et concourt donc à affaiblir les défenses. De plus, il favorise l’ingestion de nos propres germes, de la bouche vers le nez et du nez vers la bouche, ce qui est source de réinfections, sans parler des éventuels germes bloqués à l’extérieur du masque qui passent sur les mains puis sur le nez, les yeux ou la bouche lors des manipulations.
Bref, je pense que le port du masque ne devrait absolument pas être obligatoire. Et qu’on devrait le conseiller uniquement pour les personnes malades. Mais ce n’est pas ce qui est préconisé. Et je vois bien que peu sont d’accord avec moi.
La contamination dans les bars et restaurants, salles de concert…
Chaque citoyen est libre d’avoir son opinion, et la majorité ne s’en prive pas. Sur ce sujet également. Pourtant, aucune preuve n’existe d’un risque accru de contamination dans les bars et restaurants, ni même dans les salles de concert ou les musées. Et a contrario, le risque dans les transports en commun et dans les supermarchés semble bien plus grand. Pire : aucune preuve ne démontre a posteriori l’efficacité des mesures de fermeture de ces lieux prétendus non essentiels.
Alors pourquoi ? Pourquoi nous être amputés de ce qui est essentiel à la vie, dans la tradition de ce que nous sommes, français ? Pourquoi les gouvernants ont-ils décidé de fermer ces lieux pendant des mois et des mois ?
Ces décisions absurdes participent à une gouvernance absurde dont le seul sens finit par me sembler d’être d’habituer le peuple à supporter l’absurde…
La contamination dans les transports en commun
Je crois que les transports en commun sont un lieu principal de contamination. Il conviendrait d’étudier des mesures permettant de la limiter : nettoyage des poignées, des barres, distributeurs de gel à la sortie des voitures… Mais non, on nous l’a dit et répété, les transports en commun ne sont pas des lieux de contamination !!!
Les tests
Ils ne sont pas fiables ; ils ne devraient être utilisés que sur prescription médicale et un diagnostic ne devrait être posé par un médecin qu’au vu d’un tableau clinique incluant ces tests. Laisser les populations, les encourager même, à se faire tester autant qu’ils le souhaitent, a été une ineptie qui a coûté une fortune et n’a servi à rien, si ce n’est à maintenir la population dans la peur.
L’hydroxychloroquine, l’ivermectine, l’azitromycine…
Il me semble évident que le traitement précoce à base d’hydroxychloroquine et d’azitromycine a une efficacité (réduction des cas graves et des morts), et que l’interdire ou le faire déconseiller par l’OMS, ou par l’ordre des médecins, ce qui revient au même, est un scandale total. Je le pense parce que des millions de médecins le pensent et l’ont utilisé. Et parce que les publications sur le sujet ne permettent absolument pas de penser le contraire. Le doute doit jouer dans tous ls sens, non ? Idem pour l’ivermectine et pour toutes les préventions. D’un côté, on nous explique qu’on manque de lits de réanimation, que l’hôpital est en surchauffe, et d’autre part on interdit les traitements précoces. Comment les gens peuvent-ils soutenir une pareille contradiction ? Quelle que soit l’efficacité de ces traitements précoces, même faible, elle permettrait de réduire l’encombrement hospitalier et la mortalité !
Les vaccins
Les « vaccins » à ARN messager ou à ADN sont des traitements imaginés pour de la thérapie génique qui s’appliquait jusqu’à présent à des populations malades et peu nombreuses. Aucune expérimentation de long terme n’a encore été conduite sur ces techniques. Si nous vaccinons toute la population avec, et si dans 3 ou 5 ans, nous découvrons que ces vaccins sont cancérogènes ou provoquent la stérilité ou d’autres maladies, ce sera une catastrophe bien pire que celle, relative, du covid ! Mais on n’a plus le droit d’en parler. Personnellement, au vu de la situation sanitaire réelle actuelle, je ne veux pas être vacciné, et je ne veux surtout pas que mes enfants le soient.
Les données
Les données de santé publiques sont sans cesse manipulées. Heureusement des citoyens libres scrupuleux suivent, analysent ces chiffres et empêchent ces manipulations. Les présentations officielles gouvernementales citent sans cesse de faux chiffres, affichent de fausses courbes, s’appuient sur des études ad hoc fantaisistes, et nient l’état de l’art quand cela ne va pas dans leur sens. Aussi n’ai-je plus aucune confiance dans nos autorités, ni dans les médias et gafas qui essayent d’obliger tout le monde à accepter la vérité vraie de ces autorités.
Les liens d’intérêt
Les liens d’intérêt (pour ne pas parler des conflits d’intérêt) corrompent les discours et les positions sur les médicaments, les traitements et les vaccins. C’est une évidence. Mais c’est complotiste que de le dire. Le cas du remdesivir, par exemple, est éloquent. Comment expliquer que ce médicament inefficace et dangereux ait pu être considéré comme prometteur pendant des mois, malgré des premiers résultats mauvais, et qu’il ait, non seulement été autorisé par l’Agence du Médicament, mais même acheté par l’UE et distribué gratuitement dans les hôpitaux français ? Et qu’aucune enquête officille n’ait eu lieu pour le comprendre ?
Confinement, couvre-feu, fermetures…
Je crois que le confinement et les mesures de couvre-feu, ainsi que les restrictions d’ouverture des restaurants, salles de spectacles, etc. n’ont aucune utilité à terme sur le nombre de morts. C’est ce que disent de nombreuses études de spécialistes nationaux et internationaux en épidémiologie. Tout au plus permettent-elles (pour le confinement uniquement ; pour les autres, il n’y a aucun indice de réelle efficacité) de retarder la contamination de la population, d’étaler les courbes. Mais le gouvernement, les autorités de santé, les journalistes tiennent pourtant pour certains les bénéfices de ces mesures.
La censure, la propagande, l’intox officielle...
Les personnes qui écrivent positivement sur l’hydroxychloroquine ou sur l’ivermectine sont censurées systématiquement par Facebook et Youtube. Puisqu’on vous dit que ça ne marche pas et que tous les scientifiques sont d’accord là-dessus ! Les personnes qui mettent en doute l’efficacité des vaccins ou l’adéquation de la stratégie “tout-vaccins” se voient censurées de même. Ne réfléchissez pas, bonne gens, on a réfléchi pour vous. On a démêlé pour vous le vrai du faux ! Les mensonges et fake news des autorités sont relayées comme vérité vraie et les opinions et informations non orthodoxes sont dénoncées comme étant des fake news. Il ne fait pas bon exprimer un avis différent. Les journalistes relaient, fustigent les récalcitrants, et répètent en boucle les messages de la vérité officielle du moment. Lorsque l’on publie sur les réseaux sociaux une information ou un avis non orthodoxe, on se fait tacler par les bons élèves. On est priés de “réfléchir” et de revenir à des positions plus dociles. Et sous chaque post en lien avec le virus, on trouve une invitation à consulter la vérité vraie, l’officielle, la seule…
Espoir
Les menteurs seront punis un jour, et l’opinion, soyons-en certains, délaissant enfin les médias corrompus, se tournera vers les scientifiques et les politiques honnêtes…