Je pense, et je ressens cela de façon terrible, qu’en France, et sans doute, plus généralement, en occident, le principe sacré de liberté échappe progressivement à la sphère consciente, au niveau de l’individu comme au niveau collectif. J’en prends pour preuve le contraste entre la multiplication des limitations de liberté que nous subissons dans l’organisation de notre société et dans la vie même au sein de nos sociétés, d’une part, et d’autre part l’indifférence voire le consentement mou de la population à ces limitations.
Les exemples sont légion, parlons par exemple du droit de manifester (affaibli sous prétexte de danger pour l’ordre, danger créé parfois par l’utilisation des forces de police par le gouvernements ou par la perméabilité étrange des filtrages à des activistes violents), de la liberté financière (affaiblie sous prétexte du besoin d’empêcher le blanchiment d’argent, … Mais on peut aussi parler des mesures aussi inefficaces que liberticides prises pendant la crise du covid, des projets de généralisation du passeport vaccina envisagé par l’OMS et l’UE, projet dont l’utilité sanitaire semble nulle,..
Les justifications des mesures politiques de limitation de la liberté s’appuient toujours soi-disant sur la défense de nos valeurs : c’est toujours pour un bénéfice prétendu que des mesures sont prises, dont le caractère définitif n’apparaît (provisoirement) pas comme gravé dans le marbre, la plupart de ces mesures profitant de situations d’urgence pour être mises en place. C’est pour limiter les risques, améliorer la sécurité, mieux combattre la délinquance ou le terrorisme, lutter contre les fraudes, … Mais je suis frappé de constater que l’opinion, et avant elle, les médias, n'interrogent pas la sériosité de ces motifs : d’une part en ne vérifiant pas que le bénéfice puisse réellement être atteint par l’application de ces mesures, et d’autre part en oubliant de questionner le poids des motifs invoqués par rapport aux enjeux clés pour nos sociétés.
Quand on regarde ce qu’il se passe avec les sujets de santé qui concernent en premier lieu l’industrie du médicament et celle de l’agro-alimentaire, par exemple, on peut se demander pourquoi certaines normes sont édictées (je pense par exemple aux menaces de l’ordre des médecins à l’encontre des médecins qui refuseraient de prescrire des statines) et d’autres concernant des sujet cruciaux ne le sont pas (pesticides, hormones de croissance dans les viandes importées, …), sans parler de la “non-obligation vaccinale contre le Covid”...
Mais plus grave à mes yeux, sans doute, la censure exercée par les GAFAM à l’encontre de ceux qui disent douter de la vérité officielle, que ce soit sur le covid (origine du virus, efficacité du vaccin, innocuité des injections ARNm, …), sur l’Ukraine (origine de la destruction de North Stream 2, massacres de civils par les ukrainiens et par les russes, rôle des états-unis, …), sur la science (efficacité des traitements contre le covid, efficacité des vaccins, efficacité des mesures de confinement, des gestes barrière, …) et sur tant d’autres sujets…. Ainsi donc, la liberté d'exprimer une opinion contraire à la doxa officielle disparaît, sous prétexte de lutte contre les fake news. Mais en quoi des fake news sont si gênantes pour la population ? en quoi, si elles sont fake ? Il suffit aux puissants qui ont la main sur tous les grands médias de critiquer ces fake news en apportant la preuve de leur malhonnêteté ! Donc, au bénéfice d’endiguer un prétendu danger qui n’en est pas, on touche à l’une des libertés les plus fondamentales des démocraties : la liberté de penser et d’exprimer sa pensée, quelle qu’elle soit. Ceux qui ne pensent pas bien sont présentés comme de dangereux complotistes…
Tout cela me révolte, car j’ai vécu, il n’y a pas bien longtemps, une époque où la liberté était une valeur fondamentale, non négociable. La fierté d’un système “libéral”. Le cœur même de la modernité. Le thème principal des bouquins de Kerouac… Un acquis hérité des lumières et de la révolution !
Mais tout cela ne pourrait se faire sans la complicité du peuple. Un peuple abreuvé de jeux (sur le téléphone ou sur les consoles), de films, de publicité, de journaux télévisés, … Un peuple transformé en une collection d’individus uniformisés passant la majeure partie de leur temps dans des mondes virtuels… Peuple, réveille-toi ! Refuse l’abêtissement auquel on te soumet !
Mais il faut bien admettre que la question de la liberté semble avoir perdu de son intérêt pour les populations d'aujourd'hui. Car la liberté ne lui semble pas une préoccupation prioritaire : d’abord manger, se loger, s’amuser, consommer… réfléchir devient une activité inutile, prendre en main son destin semble désormais impossible dans nos démocraties gouvernées par une élite inféodée aux milliardaires et aux multinationales….
Aux élections, des candidats légitimes ne peuvent pas se présenter (je pense à Asselineau, candidat en 2017 qui n’a pas pu avoir ses “parrainages” en 2022, et dont pourtant les vidéos sur Youtube font des centaines de milliers de vues). Quelle liberté nous reste-t-il si en France, nous ne pouvons voter que pour ceux qui ont été choisis par le système ?
Dans un silence assourdissant (tant des médias que du peuple, ou du moins d’une grande partie de ce peuple), aux prétextes de faire notre bien, nos libertés sont confisquées progressivement. Cela me désespère. Ce fascisme rampant me terrorise et me révulse.
Avant de conclure, un petit peu d’espoir tout de même : des esprits libres s’expriment en bravant l’excommunication “ anti complotiste”, leurs émissions, leurs vidéos sont de plus en plus regardées, au grand dam de nos gouvernants et de leurs chiens de garde. Mon vœu : que la révolte contre les ennemis de la libertés que sont nos gouvernants et les multinationales, fasse doucement tâche d’huile…