jocegaly

Abonné·e de Mediapart

181 Billets

0 Édition

Billet de blog 31 octobre 2013

jocegaly

Abonné·e de Mediapart

Municipales Paris : l'écoeurante tambouille parisienne.

jocegaly

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Décidément les avides de pouvoir et de caviar osent tout... sans même se cacher.... Sans doute ont-il été appâtés ?  Un si jeune homme déjà président de la SemParisSeine... le 7 novembre 2012...déjà?  Moi qui croyais que Pierre Laurent , vendant le FDG - et les militants communistes  qu'il est censé représenter - contre un siège de sénateur, n'avait entamé ses négociations derrière les portes qu'en juin 2013!!!
Vous dites? Tout s'achète aujourd'hui? Il semble.
Reste à savoir si les gens de gauche et les gens honnêtes approuveront ces deux spécimens  de chacals de la politique.

Sur le JDD
10.9.2013

Municipales : la tambouille parisienne des communistes

Ian Brossat a été désigné chef de file à Paris par le Parti communiste. (Maxppp)

L'élu du 18e arrondissement, Ian Brossat, a été nommé lundi tête de liste du Parti communiste pour les élections municipales. Mais le jeune conseiller de Paris voudrait en fait s'allier au Parti de gauche ou au Parti socialiste. Un ralliement sous couvert d'âpres négociations.

Le processus peut décontenancer. Le président du groupe PCF-PG au Conseil de Paris Ian Brossat a été désigné lundi chef de file des communistes à Paris pour les élections municipales de mars 2014. Mais ne sait pas encore s'il sera tête de liste au moment du scrutin. Avec seulement 6% d'intentions de vote, selon le dernier sondage paru dans le JDD, l'issue de sa course à la mairie de Paris semble connue d'avance. A 33 ans, Ian Brossat, pourrait s'offrir une autre alternative : rallier le Parti de gauche ou faire alliance avec le Parti socialiste, avant même le premier tour des élections. La deuxième option semble bien plus avantageuse au regard du nombre de conseillers de Paris que pourrait lui offrir la candidate du PS, Anne Hidalgo.

Alors, les négociations en coulisses vont bon train. "En fonction des réponses que nous aurons, nous définirons le périmètre du rassemblement", explique au JDD.fr Ian Brossat, qui a déjà posé ses conditions aux socialistes. Il souhaite notamment voir la capitale construire 30% de logements sociaux d'ici à 2030. Une condition sine qua non, dit-il. Il demande aussi à Anne Hidalgo de s'opposer à la politique d'austérité du gouvernement. Mais sur ce point, ce sera non. "Anne Hidalgo est solidaire de la politique du gouvernement", tranche le porte-parole de la candidate, Bruno Julliard, contacté par leJDD.fr.

Le Parti de gauche "choqué"

Au-delà du projet, se jouent surtout en coulisses d'âpres négociations sur le nombre d'élus. Le PC compte huit conseillers de Paris et aimerait au moins doubler la mise. "Nous sommes prêts à accorder une augmentation très significative du nombre d'élus communistes", répond Bruno Julliard, qui se refuse toutefois à avancer un chiffre. Ian Brossat tient, lui, à répéter autant que possible, qu'il n'est "pas marchand de tapis", que "le projet compte avant toute chose". 

Des négociations qui laissent un goût amer au Parti de gauche. "On est assez choqués", confie au JDD.fr sa candidate, Danielle Simonet. La conseillère de Paris déplore que Ian Brossat "participe à des discussions avec le Parti socialiste en se prévalant du score du Front de gauche pour organiser des marchandages concernant leur nombre d'élus." Le parti de Jean-Luc Mélenchon avait obtenu 11% des voix à Paris à la présidentielle de 2012, et compte bien mettre en avant ce chiffre pour faire valoir son poids électoral. "Il y aura beaucoup plus d'élus Front de gauche dans des listes autonomes que si le PC ne négocie pour sa chapelle", prévient la secrétaire nationale du Parti de gauche. Agacée, Danielle Simonnet veut quand même rester confiante quant au vote des militants communistes, au nom, dit-elle, de la cohérence politique : "Ils ne vont pas manifester mardi contre le Premier ministre et la casse des retraites et un autre soir de la semaine, se rallier aux amis de ce même Premier ministre."

Ce sont les militants communistes qui choisiront la stratégie à adopter les 17,18 et 19 octobre, lors d'un vote. Ian Brossat affirme qu'il se ralliera au verdict des adhérents parisiens. Non sans leur avoir présenté au préalable l'option qui lui semble la plus pertinente.

Caroline Vigoureux - leJDD.fr

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.