MARCHE POUR LE CLIMAT à AVRANCHES (50)

Samedi après midi c’est plus de 400 personnes qui se sont données rendez vous Place Patton à Avranches pour marcher pour le climat, descendant la rue de la Constitution (cela ne s’invente pas) jusqu’à la place Littré où se situe la mairie.

Des gilets jaunes avaient rejoint cette déambulation pacifique et bienveillante animée par une batucada dans cette rue commerçante à souhait et largement ouverts.

Beaucoup de gens de tous horizons, des jeunes, des moins jeunes, des syndicalistes, des paysans (bio) des enfants car c’est pour eux qu’il faut protéger notre planète, prendre soin de la terre mère nourricière comme disent les Kogis.

Dans le cortège sans autre banderole que la protection du climat, seulement deux élus, les autres du sud Manche avaient certainement des chrysanthèmes à inaugurer !

Pourtant les effets du réchauffement climatique qui va provoquer une montée inévitable des mers et océans qui risque d’être bien supérieure aux estimations du GIEC, assortie de tempêtes de plus en plus fortes de surcroît lors de fortes marées agrémentées de mini cyclones aux effets dévastateurs.

Contre le réchauffement climatique les conférences internationales s’enchaînent sans que l’on voit poindre des engagements réels et probants pour réduire les émissions de gaz à effets de serre.

Dans le département de la Manche où la forêt est peu présente, mais avec un maillage bocager encore important, il est grand temps de dire STOP aux arrachages de haies bocagères, au retournement de prairies.

Et ce pour produire du maïs afin d’alimenter le cheptel laitier en stabulation courte consommant dix fois plus d’eau qu’une vache qui pâture, un comble, malheureusement c’est la triste réalité d’un modèle agricole qui va dans le mur.

Ce modèle agricole est l’un des responsables du réchauffement climatique.

Il est urgent d’en changer pour une agriculture biologique, de proximité, sans pesticides, et sans intermédiaires entre le producteur et le consommateur par une diffusion en circuit le plus court possible, afin de préserver la biodiversité malmenée par l’artificialisation de sols.