Monsieur le député,
Je voulais franchement vous remercier :
- de n’avoir pas répondu à mes courriels précédents malgré la pertinence des questions posées, peut-être trouverez vous le temps de rédiger vos positions après le vote de la loi de finances.
- pour avoir voté, avec vos camarades de la république en marche, et de droite, la fin de cet ignoble impôt sur la fortune pour le remplacer par l’IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière).
C’est super sympa comme démarche de penser à alléger la pression fiscale de ces pauvres contribuables qui ont déjà beaucoup, mais vraiment beaucoup trop. Je pense que les électeurs de votre circonscription s’en souviendront dans un peu moins de cinq ans ayant peut être perdu un peu de leur naïveté vers ce magnifique mouvement populaire qu’est la république en marche.
- pour voter certainement, à moins que nous ne génériez quelques remords, la hausse de 1,7 points de la CSG pour les retraités, dont certains, vont (peut-être) regretter de vous avoir élu. Mais comme le rappelle le dicton populaire « quand on aime on ne compte pas » donc ils vont casquer, d’ailleurs votre président l’a rappelé régulièrement.
Je me console en me disant que je ne suis pas déçu, n’ayant pas voté pour vous, mais franchement à vrai dire, là, vous commencez sérieusement à m’exaspérer.
Toutefois je continuerai à vous écrire, car même si vous ne répondez pas, au moins cela fait marrer les gens à qui j’envoie copie de ces courriels, et qui ainsi peuvent mesurer l’étendue de vos compétences à l’assemblée nationale.
J’ai du mal à trouver une formule de politesse , ben, en fait je n’en ai pas trouvée.