Il a répondu même assez sèchement à certains à propos de l’ISF allant jusqu’à prétendre comme il le souhaitait que cela avait permis de réinjecter des capitaux dormants dans l’économie.
Des chiffres qu’il est bien incapable de fournir, mais en fait il se moque, il glousse, il parle, mais ne prouve rien, si bien que les classes pauvres ou moyennes sont toujours aussi prélevées et mises à contribution.
Mais au cours du débat un question a été posée sur le glyphosate, interdiction à laquelle les députés en marche aux ordres du maître se sont par deux fois opposés.
Eh bien tout de go, et malgré ses grandes envolées lyriques sur le sujet prévoyant l’interdiction dans les 3 ans afin de rechercher des alternatives qui ne lui en déplaise existent déjà à savoir changer de modèle de production agricole, il annonce que l’interdiction ne portera qu’à 80 %.
Propos confirmés par le ministre de l’Agriculture sur France2 au matin du 26 janvier.
Encore une fois il ment, donc il recule, devant qui ?
Quels sont ces lobbys puissants qui peuvent exercer une telle pression à part les fabricants des ces insecticides signifiant à la fin « tuer » avec le soutien de la FNSEA qui affirme ne pouvoir sans passer et assure produire des aliments sains.
Mais alors comment font tous ces paysans de plus en plus nombreux qui pratiquent l’agriculture paysanne sans produits chimiques de synthèse ou l’agriculture biologique.
C’est quoi le prochain sujet sur lequel il va reculer ?
C’est simple voici une première liste :
- L’ISF il faut le rétablir sur tous les biens mobiliers et immobiliers, sans réduction, ni exemptions, y compris pour les terres agricoles et les forêts, en faisant établir des expertises réelles par des gens compétents (surtout pas les agents immobiliers ou les services des domaines qui n’ont que la pratique du doigt mouillé). Le rapport pourrait atteindre entre 8 à 10 milliards d’euros.
- Pratiquer une lutte réelle contre l’évasion fiscale et l’optimisation fiscale, à savoir une perte annuelle entre 80 à 90 milliards d’euros. Surtout quand ces praticiens de l’optimisation sont à la tête de sociétés bien françaises.
- renoncer au CICE ainsi qu’à l’exonération des heures supplémentaires tant au niveau des charges que de la fiscalité sur le revenu. Quel exemple de solidarité nationale pour abonder la sécurité sociale.
- renoncer à l’augmentation de la CSG pour les retraités, et rendre l’argent perçu à tort sur ces derniers qui ont cotisé toute leur vie pour voir leur retraite si peu réévaluée fondre comme neige au soleil.
C’est un début.
Autre suggestion vous avez reculé momentanément sur la taxe sur les produits pétroliers à force de voir les gilets jaunes envahir les ronds points.
Mais là encore, et cela a été dit, qui a mis des familles dans la précarité en les éloignant de leur lieu de travail ou d’approvisionnement, attirés par les offres alléchantes des élus que vous allez convaincre dans vos spectacles.
Mais il sont responsables et coupables de cette forfaiture envers ce qu’ils osent appeler leurs « concitoyens » ou leurs « administrés ».
Autre idée, pourquoi tout le monde paie le même prix les carburants, les pauvres avec des automobiles obsolètes, et les nantis qui s’offrent des 4 X 4, des SUV (c’est la mode) des pick up, des camping cars, des voitures de luxe, enfin des engins gros consommateurs d’énergies fossiles.
Quant au scandale des véhicules électriques, avec des prix de base en gros uniquement sur le véhicule, non compris les batteries dont le prix d’achat ou de location figure en tout petit.
Et si tout le monde avait accès aux véhicules électriques, cela nécessiterait combien d’EPR alors que le premier construit à Flamanville ne fonctionne toujours pas, cela dit pendant ce temps il ne risque pas de nous péter à la figure, mais il alourdit dangereusement la dette d’EDF.