Si vous aimez le théâtre, la bonne humeur, les jeunes talents et le printemps : filez au Théâtre de l’Épée de Bois (Cartoucherie, Paris 12e) pour y découvrir « La Tour de la Défense » de Copi par la Compagnie du Sixième Mur. Il ne reste déjà plus que dix représentations jusqu’au 12 mai, du jeudi au dimanche, dont deux fois les samedis : ne vous privez surtout pas de ce petit bonheur !

Quelle place occupe Copi dans le répertoire théâtral français ?
Copi fait partie de ces artistes iconoclastes ayant contribué au renouveau théâtral français de la seconde moitié du XXe siècle, un peu à la manière d’une comète, ou plutôt d’une étoile filante.
Copi (1939-1997) est un dessinateur, acteur, dramaturge et romancier d’origine argentine. Il est élevé en Uruguay au sein d’une famille parfaitement francophone et par ailleurs anti-péroniste. Les activités politiques de son père obligent sa famille à s’exiler, d’abord à Haïti puis aux USA. A l’âge de vingt-quatre ans, Copi décide de venir vivre à Paris.

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Au niveau théâtral, il est progressivement classé dans la mouvance culturelle alors nommée « le théâtre des argentins ». Si ce courant est effectivement composé de jeunes artistes ayant fui l’Argentine pour des raisons politiques, cette dénomination est trop générale pour pouvoir saisir la singularité de chacun(e) des artistes qu’elle regroupe.
A y regarder de plus près, il est assez arbitraire d’avoir regroupé les esthétiques théâtrales de Copi, de Jorge Lavelli, ou encore d’Alfredo Arias (pour ne citer qu’eux) au simple prétexte qu’ils sont originaires du même pays (le théâtre est un art, pas un code-barres).
Ainsi, Copi se démarque notamment par son évocation très libre de l’homosexualité à travers plusieurs personnages de son répertoire. C’est un choix dramaturgique sans précédent dans le répertoire théâtral français et qui demeure à ce jour sans équivalent.
Lorsqu’il s’installe à Paris en 1963, en tant qu’homosexuel Copi vit d’abord dans un contexte où l’homosexualité constitue un crime pénal. Les lieux commerciaux de sociabilité qui y sont dédiés sont rares, ils se trouvent dans des caves et dans des locaux aveugles aux portes blindées, où des contrôles de police surviennent souvent.
La fête à huit clos dans les appartements est donc une des formules privilégiées, bien qu’ici encore la police peut surgir suite à l’appel de voisin(e)s. A Paris ces contrôles policiers surviennent aussi régulièrement au jardin des Tuileries, connu depuis le XVIIIe siècle pour être un lieu parisien de rencontres d’homosexuels et de bisexuels, de façon ininterrompue encore aujourd’hui.
Dans la France qu’intègre Copi, jusqu’en 1982 n’importe qui peut effectivement dénoncer un(e) homosexuel(le), que ce soit auprès de la police, des bailleurs de logements, des employeurs ou des médecins, ce qui entraîne alors de façon légale et en fonction des cas : convocation, arrestation, interrogatoire, confrontation, garde à vue, fichage, amende, incarcération, expulsion, licenciement, hospitalisation psychiatrique.
Puis à la suite de Mai 68, en tant qu’homosexuel Copi est contemporain des initiatives politiques du Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire (FHAR), ainsi que de sa branche transgenre et queer la plus radicale et la plus imprévisible : les Gazolines. Il est évident que ces dernières ont inspiré Copi dans l’écriture de plusieurs de ses personnages et que certaines d’entre elles devaient être de ses amies.
C’est l’époque où au cœur de Paris un quartier homosexuel masculin se développe de façon visible à travers l’émergence de lieux commerciaux ayant pignon sur rue, ce qui est alors tout à fait nouveau.
Cela survient à la façon d’un groupe social désirant se retrouver et s’amuser sans se dissimuler : des jeunes gens refusant d’avoir honte de leur genre, des homosexuels défiant la police simplement par l’affirmation de leurs existences.

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Ce quartier se concentre rue Saint-Anne (Paris 2e) et dans ses rues adjacentes. Ainsi au N°4 de la rue Chabanais se trouve alors Le César, établissement avec premier étage et sous-sol, à la fois bar, restaurant, dancing et cabaret. Il est majoritairement fréquenté par des homosexuels originaires d’Amérique du sud et de la péninsule Ibérique.
C’est dans ce contexte d’émancipation et de visibilité qu’en 1971 Copi écrit sa sixième pièce, qui est assurément la plus détonante et la plus déroutante : L’Homosexuel ou la difficulté de s’exprimer - au titre (volontairement ?) trompeur -, aussitôt créée par Jorge Lavelli au Théâtre de la Cité Internationale.
Cette création n’a jamais été diffusée en France, ni jamais reprise à Paris par la suite : « Je me souviens de Copi écrasé de fatigue et de boissons diverses le soir de la dernière de L’Homosexuel à la Cité Internationale, épuisé mais illuminé du plaisir d’être ce soir-là devenu un si grand auteur et un si grand acteur » (Christian Bourgois, son éditeur).
Il s’écoule alors vingt-sept ans avant que cette pièce soit remise à l’affiche. Cela survient précisément à la Cartoucherie, en 1996 au Théâtre de la Tempête par Philippe Adrien, dans la petite salle qui a reçu par la suite le nom de cet auteur, car Copi et Adrien étaient aussi des amis.
En tant qu’homosexuel, Copi a également connu l’apparition du Sida et la longue période où il n’existait pas encore de traitements contre ce virus. Il s’éteint des suites de cette maladie à l’âge de cinquante-huit ans en 1997. C’est précisément à cette période que Philippe Adrien a permis qu’on le redécouvre.
En 2019, la Mairie de Paris a dévoilé une plaque en hommage à Copi, au n°10 de la rue Cauchois (18e arr.) qui fut sa dernière adresse parisienne.
De son arrivée en France en 1963 à son décès en 1997, Copi a signé onze bandes dessinées, treize pièces de théâtre, ainsi que huit romans. Durant ces trente-quatre années, son répertoire théâtral a généré dix-huit mises en scène, principalement à Paris, mais aussi à Avignon et à Aubervilliers.
Au Théâtre de l’Épée de Bois, c’est en 1970 que Copi est joué pour la première fois
Dans la France des années soixante, l’impulsion et la réalisation du renouveau théâtral doit beaucoup aux troupes étrangères qui viennent s’y produire (Pologne, Italie, USA, …) et qui sont alors des sources d’inspiration. Mais il doit aussi beaucoup à des personnes venant de l’étranger, choisissant alors la France et le théâtre pour se réaliser, dans des contextes extrêmement variés.
C’est par exemple le cas d’Antonio Díaz-Florián, directeur du Théâtre de l’Épée de Bois, qui arrive à Paris en provenance du Pérou en 1965. L’année suivante, il intègre d’abord ce lieu en tant que régisseur. A cette époque le théâtre se trouve encore là où Claude Berthelot lui a donné forme en 1965 : à l'intersection des rues Mouffetard, Jean Calvin et de l’Épée de Bois (Paris 5e) un bâtiment en préfabriqué a été édifié sur un terrain vague.
C’est un des tous premiers abris théâtraux de la capitale et c’est alors un des rares lieux disposant d’un espace entièrement modulable, de cent places. C’est donc là que se produisent - entre autres - Fernando Arrabal, Jerzy Grotowski, le Bread and Puppet Theatre de Peter Schumann.
Or donc, c’est dans ce petit théâtre de fortune qu’en mars 1970 Alfredo Arias signe la création de la cinquième pièce de Copi : Eva Perón par le groupe TSE (Théâtre du Sud Est). C’est cet autre aspect de l’œuvre de Copi qui le distingue également de ses compatriotes exilés argentins et dramaturges : l’idée et le courage dès 1970 de saisir le théâtre pour traiter de la situation du pays qu’il a dû fuir pour des raisons politiques.
A l’annonce de ce spectacle, des militants d’extrême droite menacent de venir s’en prendre au groupe TSE, car les fascistes ont appris que le rôle-titre y est incarné par Facundo Bo. Ils mettent effectivement leur menace à exécution au bout de trois semaines de représentations. C’est seulement en 1990 qu’Alfredo Arias a rendu compte publiquement de cette attaque :

« Un soir, on venait de commencer la pièce depuis dix minutes, soudain des bruits confus arrivent jusqu’aux loges. J’ouvre la porte donnant vers l’extérieur. Un homme, le visage masqué par un bas noir, une barre de fer à la main, s’avance vers moi - ce sont toutes les images de terreur de l’Argentine. J’ai fui. Il m’a semblé voir un trou dans le mur qui entoure le théâtre. Erreur. Je tombe dans un trou d’ordures. Je vois Facundo s’approcher de moi, habillé de sa robe dorée. Il tombe à son tour dans les ordures. Il me prie de lui arracher la robe. Nous nous cachons entre les ordures. Nous regardons le théâtre : des flammes, explosions, cris. Nous pleurons. Facundo promet de ne plus jamais monter sur scène.
Un ami, qui était dans la salle, croit que l’attentat fait partie de la mise en scène et trouve l’idée de détruire le décor avant chaque représentation géniale. La police arrive. On se calme, le théâtre est un vrai champ de bataille.
Les groupes d’extrême droite avaient l’ordre de détruire le décor et de nous peindre en rouge. L’attaché de presse avait attrapé un des agresseurs. (...) Un jugement a eu lieu. L’accusé s’est défendu en soutenant que Facundo Bo était un vrai travesti qui faisait le tapin ». (En souvenir de Copi, in Copi, dirigé par Jorge Damonte, Christian Bourgois éditeur, Paris, 1990).
Suite à cette soirée, les dernières représentations sont annulées. Puis en septembre 1971, Jacques Charasse, membre du mouvement Ordre Nouveau, est condamné à six mois de prison avec sursis.
Curieusement, Antonio Díaz-Florián, qui était alors régisseur de ce théâtre, n’a jamais témoigné publiquement à ce sujet : était-il présent ce soir-là ?
En août 1971, simultanément à la destruction des Halles centrales de Baltard, le Théâtre de l’Épée de Bois est rasé par la Ville de Paris. La jeune troupe qu’Antonio Díaz-Florián y a fondé en 1969 prend alors le chemin de Paris 12e et s’engouffre à la Cartoucherie, sous la bienveillance du Théâtre de la Tempête et du Théâtre du Soleil.
L’art du théâtre est opiniâtre, il est aussi certaines fois d’une force incompressible, car il est précisément lié à la liberté d’expression. Ainsi, un demi-siècle plus tard, en 2024, la toute jeune Compagnie du Sixième Mur fait à nouveau résonner les mots de Copi au sein du Théâtre de l’Épée de Bois, avec La Tour de La Défense, pièce écrite en 1981. C’est la très belle des premières bonnes raisons pour aller découvrir ce spectacle, mais ce n’est pas la seule, loin s’en faut.

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La Tour de la Défense de Copi ou le Septième ciel avec la Compagnie du Sixième Mur
La Compagnie du Sixième Mur est cofondée en 2020 par Lewis Janier-Dubry (metteur en scène, comédien) et Sylvain Septours (auteur, comédien). Elle regroupe une trésorière, une administratrice, trois comédiens, trois comédiennes, une comédienne et danseuse, un compositeur et peintre, un pianiste interprète, un cinéaste, une comédienne et autrice, un plasticien, un comédien et photographe, ainsi qu’un slameur et rappeur.
Cette jeune compagnie a pour lignes de travail : « l’élaboration d’un théâtre de texte, la mise au plateau d’univers littéraires singuliers, classiques ou contemporains ». Sa démarche se caractérise aussi par la recherche de fortes esthétiques visuelles recourant librement aux arts plastiques, y compris en déformant l’espace et les corps.

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Depuis son origine elle fonctionne en autoproduction : après avoir investi dans la production du premier spectacle, les recettes générées sont conservées afin de produire le spectacle suivant et ainsi de suite. En 2022 ce fut Partout on a la même vue sur la mer de Sylvain Septours, en 2023 c'était La Tour de la Défense de Copi, en 2024 ce sera Les Jours brûlants de Sylvain Septours.
Maintenant, revenons au quartier de La Défense. Il prend forme dès 1958, les tours apparaissent en 1965, ce quartier est frappé par la crise en 1974. Il commence à se relever à l’époque où Copi écrit sa pièce, créée en octobre 1981 par Claude Confortès au Théâtre Fontaine, soit cinq mois après l’élection de François Mitterrand et onze mois avant la dépénalisation de l’homosexualité.
La rue Saint-Anne a perdu de son attractivité, les lieux commerciaux homosexuels se sont déplacés vers le quartier du Forum des Halles inauguré en 1979 et vers le Marais, tandis que le jardin des Tuileries est toujours aussi connu. Le 25 juin 1977 a eu lieu la première marche parisienne de revendications homosexuelles, à l'appel du Mouvement de Libération des Femmes (MLF) et du Groupe de Libération Homosexuelle - Politique et Quotidien (GLH-PQ). Enfin le virus du Sida commence à se transmettre, mais il n’est pas encore identifié.
Dans cette version de La Tour de la Défense, l’espace scénique se donne à voir comme une grande case de bande dessinée aux traits noirs sur fond blanc. Les formes des meubles et des accessoires sont surlignées par un habile trait noir. On se croirait par moments dans le décor d’un film d’animation, on est en fait dans le type d’option scénographique où le Sixième Mur se distingue.

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Cette sensation onirique se prolonge par l’apparence visuelle des personnages qui sont tous fardés de blanc et dotés de longs nez pointus, un accessoire créé sur mesure par le metteur en scène : « Je suis très sensible aux arts plastiques et je fais aussi des masques. Ces nez pointus ne sont pas venus d’une réflexion mais sont apparus en travaillant. J’utilise une sorte de pâte à modeler et j’ai d’abord pris l’empreinte des nez des comédiens et comédiennes, ensuite j’en ai modelé plusieurs jusqu’à trouver ce type de nez. Il m’est apparu comme une évidence et il m’a permis de nous décaler complètement du réalisme. Il apporte aussi une étrangeté et une couleur qui me parlent beaucoup. »
Cet univers monochrome tient de l’échappée belle sitôt que la pièce commence, car les éléments s’y bousculent, certaines fois du fait des personnages et d’autres fois du fait d’interférences extérieures totalement exubérantes.
L’action se déroule le 31 décembre 1977 au 13e étage d’une tour résidentielle de La Défense, dans le salon de l’appartement où résident Jean et Luc. Le couple est en crise, Jean décide de filer aux Tuileries mais il ne réussira jamais à y aller, car qui dit soir de réveillon dit aussi « Suurpriiiise !!! ».
Plusieurs de leurs ami(e)s arrivent alors successivement de façon impromptue pour partager cette folle soirée : Micheline (travesti H to F) qui s’est fait une beauté pour le réveillon, Daphnée (mère de famille filicide et sous l’emprise du LSD) ayant pour objectif de filer aux USA, Ahmed (qui a été dragué dans la rue par Daphnée qui l’a alors invité à venir) que Micheline ne cesse de draguer, puis enfin John qui est le compagnon de Daphnée et le père de l’enfant disparu.

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Les répliques fusent, les contres événements se bousculent tandis que des faits surréels se manifestent, le tout faisant rebondir l’action de façon hilarante. Ainsi un boa géant, puis une mouette égarée, mais aussi un hélicoptère feront également leur apparition.
Nous rions, mais en creux au fil des répliques, nous entendons aussi le drame des différentes conditions humaines qui s’expriment dans cette pièce. La Compagnie du Sixième Mur navigue avec souplesse sur l’écriture de Copi et donne corps à des personnages dont le caractère fantasque et la profonde réalité s’équilibrent incroyablement bien.
C’est un point auquel s’est attelé Lewis Janier-Dubry, le metteur en scène, durant l’élaboration de ce spectacle : « Cette pièce brasse beaucoup de sujets. Elle traite aussi d’une forme d’absurdité et de chaos dans le monde qui nous entoure. Et elle pose la question du manque de repères dans un monde qui n’en a pas du tout dans le cas de cette pièce. C’est tout l’équilibre que nous avons dû trouver. Nous pouvions très vite tomber dans une forme sans fond parce que c’est un théâtre qui permet l’excès. C’est l’équilibre qu’il a fallu trouver parce que derrière le rire et l’écriture de Copi il y a beaucoup de souffrances et de douleurs. Il ne faut pas oublier cette part d’humanité et tomber dans le piège en faisant simplement un théâtre qui s’amuse, car on perdrait beaucoup de couleurs et de contrastes. »
Au-delà de la joie de retrouver Copi sur scène, le plaisir naît également par la précision du jeu théâtral, par la qualité de l’écoute entre les interprètes, par cette empathie et cette distance avec lesquelles ces artistes donnent vie à ces personnages. C’est à la fois très plaisant et très troublant, parce que c’est très rare.

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Il va sans dire que la proximité du rapport scène/salle telle qu’elle s’établit au studio du Théâtre de l’Épée de Bois contribue à cette sensation. Mais elle est également liée à l’engagement physique de ces interprètes. Car si nous recevons, ici nous voyons également tout : les variances de lumière de leurs regards en fonction de leurs émotions, les ondulations corporelles provoquées par leur écoute, la vitesse physique de leurs réactions, la force de leur souffle, l’exactitude de leurs mouvements, tout.
C’est une expérience théâtrale dont ces jeunes artistes maîtrisent finement les rouages : « C’est aussi une écriture qui accepte tout, il suffit de nommer les choses pour qu’elles adviennent et c’est ce chaos-là : tout arrive au moment où s’est dit, sans réelle raison. Les événements surviennent pour chacun des personnages : le boa dans la salle de bain, la tour d’en face qui explose… Plein de choses leur arrivent et c’est ce chaos-là, ces personnages subissent des événements bien malgré eux, ils doivent y faire face et on passe aussitôt à nouveau à autre chose. C’est comme dans la vie où il faut tout le temps produire et tout le temps faire, tout arrive et il faut continuer quoi qu’il en soit. » (Lewis Janier-Dubry).
Ainsi donc pour conclure, on le répète et on l’assume : si vous aimez le théâtre, la bonne humeur, les jeunes talents et le printemps, filez au Théâtre de l’Épée de Bois (Cartoucherie, Paris 12e) pour y découvrir La Tour de la Défense de Copi par la Compagnie du Sixième Mur. Il ne reste déjà plus que dix représentations jusqu’au 12 mai, du jeudi au dimanche, dont deux fois les samedis : ne vous privez surtout pas de ce petit bonheur !
Joël Cramesnil
La Tour de la Défense de Copi par la Compagnie Sixième Mur au Théâtre de l’Epée de Bois (Cartoucherie, Paris 12e) jusqu’au 12 mai. Représentations du jeudi au dimanche à 21h, les samedis représentations à 16h30 et à 21h.
Tarifs de 10 € à 22 €. Billetterie ici ou par téléphone au 01 48 08 18 75
Mise en scène : Lewis Janier-Dubry
Interprétation : Louis Certain (Micheline), Manaëlle Cobra (Daphnée), Marius Ponelle (Ahmed), Tom Rundstadler (Jean), Sylvain Septours (Luc), Théo Urtubey (John).
Scénographie et accessoires : Sylvain Septours. Accessoires tissus : Julia Farkas. Création sonore : Luther Janier-Daubry et Augustin Le Monnier.