http://www.rfi.fr/afrique/20161101-crise-postelectorale-gabon-le-changement-ton-france

Peut-être M. Valls appellera aussi bientôt les opposants notamment de gauche à Marine Le Pen à "se ranger" derrière elle, puisqu'elle incarne désormais l'unique "légitimité présidentielle"connue, étant quasiment aujourd'hui la seule candidate assurée d'être au second tour de la prochaine élection présidentielle en France.
À moins de considérer que le vote "des bêtes sauvages" gabonaises - en référence à l’œuvre de l'écrivain ivoirien Ahmadou Kourouma - n'a jamais représenté une quelconque importance pour la France, dès lors que le tyran Ali Bongo qu'elle soutient et a toujours soutenu, est encore parvenu à s'imposer par la fraude électorale et le massacre des populations civiles, dans une certaine indifférence de la "communauté internationale".
Certains y verront évidemment du réalisme politique ou realpolitik, là où ressort davantage le tropisme paternaliste, néo-colonial, et raciste d'une classe politique française pathologiquement incapable de voir en "l'Homme Africain" un être égal suffisamment "évolué" pour mériter enfin l'alternance démocratique.
Joël Didier Engo, Président du CL2P

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Le Président élu du Gabon, S.E. Jean Ping invité du Journal Afrique sur TV5 Monde le 01 novembre 2016

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