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Visiblement le dictateur camerounais Paul Biya voudrait se servir de la catastrophe ferroviaire d'Éséka, puis agiter son rapport gouvernemental accablant contre Camrail (Bolloré) comme une arme de dissuasion politique auprès du nouveau locataire de l'Élysée Emmanuel Macron, dans l'hypothèse redoutée à Yaoundé où il viendrait notamment à l'idée du nouveau Président français d'être plus regardant sur la mauvaise gouvernance chronique et l'impossibilité réelle d'une alternance démocratique au Cameroun.
Nous veillerons et insisterons à ce que les volets judiciaire, économique, et politique de l'affaire ÉSÉKA soient clairement dissociés. Les responsabilités aussi. Pourquoi?
Parce que l'extrême longévité, l'illégitimité, et la cupidité du régime dictatorial de Paul Biya au Cameroun (34 années ininterrompues de règne) constituent précisément la brèche par laquelle s'est engouffré le Groupe Bolloré, et qu'une concession léonine a pu lui être octroyée dans l'opacité sur l'exploitation du Rail camerounais à partir 1999, préparant ainsi les conditions de la catastrophe ferroviaire du 21 octobre 2016 à Éséka.
Nous pensons en effet que c'est en remontant à la source de la convention de concession entre le Groupe Bolloré et l'État du Cameroun, que nous pourrons mieux rétablir l'échelle des différentes responsabilités dans le drame du 21 octobre 2016; des responsabilités qui ne pourront pas uniquement être imputables à Camrail (Bollloré) comme le laisse entendre le régime de Yaoundé.
Telle est notre conviction profonde et surtout l'un des buts poursuivis par la plainte du Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P) et le Syndicat professionnel des conducteurs de train du Cameroun (SPTC) actuellement instruite par le Doyen des Juges d’Instruction du tribunal de grande instance de Créteil, Mme Nadine Berthelemy-Dupuy.
Joël Didier Engo, Président du CL2P

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