En effet, dans un communiqué rendu public ce jour, le Procureur général Jean Fils Ntamack certifie que Mgr Jean-Marie Benoît Balla serait mort par noyade, tirant ainsi des conclusions hâtives d'une autopsie qui aurait été pratiquée sur le corps du défunt par des médecins légistes (dont on nous dit) arrivés au Cameroun le 29 juin.
Devons-nous en être surpris? Pas vraiment.
Car cet empressement à contourner voire empêcher toute enquête indépendante et approfondie sur ce décès de trop, confirme le malaise des autorités camerounaises devant une mort pour le moins encombrante.
Notre exigence de vérité, de toute la vérité, s'en trouve d'autant renforcée et déterminée. Tant, le communiqué de ce jour laisse clairement apparaître une volonté délibérée de taire un crime, comme d'autres avant lui, banalisant ainsi les assassinats de prélats au Cameroun depuis deux décennies.

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Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)

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