Joël Didier ENGO (avatar)

Joël Didier ENGO

Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P) http://www.cl2p.org, et de l'Association Nous Pas Bouger http://www.nouspasbouger.org

Abonné·e de Mediapart

816 Billets

0 Édition

Lien 9 novembre 2013

Joël Didier ENGO (avatar)

Joël Didier ENGO

Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P) http://www.cl2p.org, et de l'Association Nous Pas Bouger http://www.nouspasbouger.org

Abonné·e de Mediapart

Paul Krugman: Ideological Ratings

Joël Didier ENGO (avatar)

Joël Didier ENGO

Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P) http://www.cl2p.org, et de l'Association Nous Pas Bouger http://www.nouspasbouger.org

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le prix Nobel d'économie Paul Krugman prend la défense de la France, dans une chronique sur son blog "La conscience d'un libéral" sur le site du quotidien américain New York Times, dont la note a été dégradée de AA+ à AA, vendredi 8 novembre, par l'agence de notation Standard and Poor's.

"Ne premez pas cette dégradation comme une démonstration que quelque chose ne va vraiment pas dans l'état de la France. Cela tient davantage de l'idéologie que de l'analyse économique défendable", estime-t-il.

"Les agences de notation n'ont aucune information spéciale sur la solvabilité nationale — surtout les grands pays comme la France", argue Paul Krugman. Le prix Nobel d'économie pointe que Standard and Poor's n'a pas de connaissance en interne de l'état des finances françaises. Il en veut pour exemple les projections du Fonds monétaire international (FMI) pour la France jusqu'en 2018, qui sont notamment meilleures que celles de la Grande-Bretagne. Selon le FMI, la France est un peu moins endettée que la Grande-Bretagne et l'écart entre les deux pays devrait se creuser.

Standard and Poor's justifie la dégradation de la note française parce le fait que la France n'a pas procédé aux réformes nécessaires pour améliorer ses perspectives à moyen et long terme. Mais, souligne Paul Krugman, "que sait-on vraiment des réformes économiques qui générent de la croissance et quel pourcentage de croissance sera généré ? La réponse est pas grand chose !". "Je suis désolé, poursuit-il, mais quand Standard and Poor's se plaint du manque de réforme, il se plaint en fait de ce que Hollande augmente, plutôt que baisse les impôts sur les plus hauts revenus, et qu'il n'est pas en général assez favorable au libre-marché pour satisfaire les principes de Davos."

Source: Lemonde.fr

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.