M. Issa Tchiroma (photo), Ministre de la Communication du Cameroun, au sujet de la condamnation de Lydienne Eyoum:
«Que les médias occidentaux cessent de faire un procès à notre tribunal»
Les auditeurs de Radio France Internationale auront ainsi entendu le larbin du régime de Yaoundé développer un argumentaire souverainiste éculé, maintes fois entendu du même personnage, notamment lors de la confirmation de la condamnation du Français Thierry Michel Atangana à 20 ans de prison par la même Cour Suprême du Cameroun.
La suite, ils la connaissent aussi depuis février 2014.
Puisque "le sphinx de M'vomeka" a dû signer un décret de grâce ouvrant la voie à la libération de Thierry Michel Atangana et d'autres de ses prisonniers personnels; à propos desquels M. Tchiroma (porte-parole du gouvernement camerounais) agitait déjà la même fermeté et intransigeance officielle à l'égard de toute "pression extérieure"... entendez, venue de France.
À croire que comme pour les otages français enlevés par d'imaginaires ravisseurs se réclamant de Boko Haram dans l'extrême nord du Cameroun, les bi-nationaux (de préférence les Franco-camerounais qui ont travaillé pour l'État du Cameroun) peuvent à tout moment être séquestrés dans les mouroirs du régime de Yaoundé; et lui servir de monnaie d'échange dans l'abominable chantage diplomatique qu'il exerce sur la France officielle.
Voilà les "médias occidentaux" prévenus!
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques au Cameroun (CL2P)
