
En photo, les prisonniers d'opinion Dieudonné Enoh Meyomesse et Paul Erik Kingué
La tribune de Monsieur Jean-Marie Moukam donne en effet l'impression, qu'en "bon Camerounais", il ne pouvait taire sa frustration de voir d'autres "associations" s'exprimer et revendiquer (avec des méthodes évidemment discutables)...là où la sienne éminemment respectable (http://cclliberation.canalblog.com/) n'y est peut-être pas parvenue jusqu'ici, et s'est progressivement essoufflée...car gangrenée par un certain repli tribal, des trahisons internes, voire des positionnements alimentaires...Ces maux assez répandus dans la société camerounaise, et qui empêchent malheureusement toute élévation et tout renouvellement de la culture politique dans ce pays.
Il n'y a aucune "brutalité naïve ou violence aveugle" dans le fait, pour des femmes et des hommes militants engagés, de revendiquer pacifiquement dans un hall d’Hôtel (ouvert au public) la libération de deux leaders d'opinion (Paul Eric Kingué et Dieudonné Enoh Meyomesse), incarcérés arbitrairement au Cameroun à cause de leurs idées.
La France au moins concède (encore) à ces associations indexées "de la diaspora", le droit de manifester (sous autorisation), puis d'exprimer librement leurs opinions...sans craindre pour l'intégrité physique et morale de leurs membres. Contrairement à la répression systémique qui prévaut au Cameroun sur les questions relatives au respect des droits civils et politiques de ces infortunés communément présentés à l'opinion publique comme des prisonniers de droit commun.
Ces activistes du CCD et du CODE auraient allègrement pu attenter à la vie du Président BIYA lors de son dernier séjour à Paris, malgré l'impressionnant cordon de sécurité qui l'entoure habituellement. Ils ne l'ont pas fait privilégiant apparemment la non-violence, ce qui en rajoute à la noblesse de leurs revendications.
Je vous remercie
Joël Didier Engo


JEAN-MARIE MOUKAM: HUMILIATION DE PAUL BIYA A PARIS: ANALYSE ET CONSEQUENCES

http://cameroon-info.net/stories/0,56182,@,cameroun-agression-de-paul-biya-a-paris-christophe-junior-zogo-laquo-j-ai-desacr.html