
Agrandissement : Illustration 1

Les américains dans les campus universitaires et différentes minorités ne veulent plus être embarqués dans un soutien à des crimes de guerre voire de génocide à l'étranger, perpétrés par un pays allié au nom voulu d "une lutte du bien contre le mal" terroriste.
Nous sommes ici dans le cadre d’un conflit territorial vieux de plus de 75 ans, dont les différentes résolutions internationales en vue notamment d'une solution à 02 États viables ont systématiquement été torpillées par les gouvernements d'Israël.
Cela est aujourd'hui relativement connu y compris dans les coins les plus reculés des États-Unis d'Amérique.
L'administration Biden gagnerait par conséquent à revoir/rééquilibrer au plus vite l'aide aveugle qu'elle apporte avec les impôts des contribuables américains à l'extrême droite israélienne dans son nettoyage territorial et ethnique en Palestine.
Ça ne passe simplement plus dans une opinion publique grandissante aux États-Unis d'Amérique, qui a notamment pris conscience que l'existence de l’État d'Israël n'est plus remise en question par les voisins arabes, et que l'essentiel du problème tient au refus forcené d'une frange extrémiste et orthodoxe des Juifs Israéliens d'envisager un voisinage Palestinien et Arabe.
La question cruciale est donc de savoir comment tout cela va se terminer ? Actuellement, Israël est engagé dans un nettoyage ethnique, demandant aux Palestiniens de déménager, mais où ? Un État ethnique est-il vraiment la solution ?
Nous savons que le régime de Netanyahu infligera davantage de traumatismes aux Palestiniens et un traumatisme qui rendra irréalisable la solution à deux États.
Ce que nous allons assister, c’est une extension régionale du conflit et davantage de barbarie. Parce que le sens sous-jacent de tout cela est qu’il n’y a pas d’alternative à la barbarie et c’est ce que signifie réellement « le droit d’Israël à se défendre ».

Cela veut simplement dire qu’il n’y a pas d’alternative à la barbarie et c’est ce que nous ont dit, à l’ICL2P/CL2P, des régimes tyranniques dont nous avons toujours dû combattre la mission, quelles que soient les circonstances. Leur idéologie et leurs pratiques respectives : la cruauté est la clé.
Ta-Nehisi Coates a raison de citer le Dr Martin Luther King à propos de l’éthique de la non-violence et de la manière dont, comme Frantz Fanon l’a souligné précédemment, l’oppression déshumanise à la fois les opprimés et les oppresseurs.
Il est donc tragique de voir un peuple qui a le plus souffert de la déshumanisation succomber au rôle diabolique des oppresseurs.
Ce combien de preuves supplémentaires avez-vous besoin pour qualifier le meurtre de plus de dix huit (18 000 ) mille personnes civiles, dont 5000 et plus d'enfants, la destruction de générations de familles et de la plupart des infrastructures de Gaza – hôpitaux, écoles, maisons – de crimes de guerre et de génocide; plutôt que d'opposer systématiquement un veto au cessez-le-feu immédiat? Est-ce encore vraiment de la "légitime défense"? De toute évidence, Israël a tué plus de civils à Gaza que de combattants du Hamas.
Nous sommes à cet égard conscients que pour qu'un génocide se produise comme on le voit à l’œuvre, il suffit que de "bonnes consciences" choisissent délibérément de rester les bras croisés, sourds et aveugles, sans absolument rien faire. C'est pourquoi nous veillons à ce que la postérité sache que Gaza n'est pas fait et n'a pas été en notre nom !
Car mettre fin au cycle de répétition historique signifie d'abord mettre fin à l’impunité, qui est essentielle pour prévenir d'autres génocides. M. Netanyahou ne doit pas être autorisé et soutenu à poursuivre cyniquement les meurtres de masse à Gaza dans le seul but de rester au pouvoir pour toujours.
L’Institut du Comité de Libération des Prisonniers Politiques – ICL2P / CL2P
