Le mauvais procès instruit contre Dr. Claudine Gay dans la chasse aux sorcières contre les Défenseurs des libertés, les universitaires et étudiants Pro-Palestiniens.
Lors de son audition au Congrès américain la Présidente de Havard n'a en aucune manière tenu des propos antisémites et s'est tenue à une interprétation stricte de la législation américaine sur le harcèlement, même si elle aurait pu ajouter que le règlement intérieur à son université ne tolère aucune dérive antisémite d'aucun étudiant ou membre du corps enseignant.
Aux États-Unis quand vous êtes auditionné sous serment devant le parlement, vous ne pouvez pas aller au-delà de ce que dit et permet la loi, même si cela contrevient à vos opinions personnelles ou à des règles privées.
Voilà!
En réalité tout ce procès d'intention participe de la véritable chasse aux sorcières menée en Occident par les groupes de pression d'extrême droite suprémaciste, ségrégationniste et raciste (en solidarité avec leurs homologues Israéliens), contre les Défenseurs des libertés, les universitaires et étudiants Pro-Palestiniens, accusés systématiquement d’antisémitisme.
Tout l’art consiste ici à leur faire dire ce qu’ils n'ont pas dit ou ne disent pas, puis de leur faire porter la responsabilité d’une insoumission généralisée des campus universitaires, des syndicats, des ONG etc... à un diktat guerrier et génocidaire aux accents souvent messianiques.
Autant dire que tous les ingrédients sont réunis pour un affrontement aux relents communautaires au sein même des sociétés occidentales, sur fond de déni organisé du génocide perpétré en toute impunité en Palestine par le pouvoir d’extrême droite de Benjamin Netanyahou.
La grande manœuvre de diversion politique n’échappe en réalité plus à personne, puisqu’elle participe en une mise aux piloris médiatiques et politiques des cibles de choix dans l’ensemble d'un bloc occidental qui se prétend et se voit comme l'incarnation du «monde libre».
Cela ne fera pas taire la cause Palestinienne, y compris aux États-Unis d’Amérique. Bien au contraire, elle en est renforcée dans un monde multipolaire qui voit chaque jour les puissances occidentales perdre leur ascendant moral et civilisationnel, en partie consécutivement à leur soutien dit indéfectible à un pouvoir israélien génocidaire.
Agrandissement : Illustration 2
Pour autant rien, y compris le génocide perpétré contre les Palestiniens, ne peut justifier un quelconque antisémitisme
À l'instar de tous les autres racismes: l'arabophobie, la négrophobie, ou l'islamophobie, et même le racisme anti-Blancs...Absolument rien ne peut justifier l'antisémitisme.
Rendre les personnes systématiquement responsables des actions et agissements politiques des autorités d'un pays étranger - fut-il leur pays de rattachement confessionnel ou idéologique - au motif qu'ils partageraient forcément la même identité et les mêmes opinions que ses dirigeants, est le degré zéro du simplisme culpabilisant.
Il faut effectivement le combattre et sévèrement sanctionné, sans jamais dériver comme on l'observe dans une chasse aux sorcières d'inspiration politique, encore moins dans une instrumentalisation de la censure systémique contre toutes les voix critiques du pouvoir suprémaciste et ségrégationniste actuellement en Israël.
En effet même les Juifs sont parfois au nombre de ses opposants le plus virulents, à fortiori certains Israéliens (qui ne sont pas nécessairement tous Juifs), n’hésitant pas à afficher leur profond désaccord avec la dérive criminelle et génocidaire encours en Palestine du gouvernement extrémiste de Benjamin Netanyahou.
Joël Didier Engo, Comité de Libération des Prisonniers Politiques - CL2P
