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Ci-dessus M. Laurent Esso, inamovible ministre camerounais de la justice et donneur d'ordre présumé dans l'assassinat crapuleux du journaliste Martinez Zogo. Ce ministre d'Etat n'a simplement plus aucune raison de siéger dans le gouvernement de la République du Cameroun.
À défaut de démissionner, il doit être relevé immédiatement de ses fonctions ministérielles. À moins de considérer sans le dire que ce pays serait devenu un État criminel.
Il devrait en être de même pour tous ses autres collègues également suspectés dans ce crime, car nommément cités par le défunt journaliste dans les révélations sur les malversations financières à l'origine de son élimination physique, dont le ministre des finances Louis-Paul Motaze.
Leur impunité et immunité juridictionnelle au Cameroun ne les met aucunement à l'abri de poursuites puis de condamnations à l'étranger.
Bien au contraire et ils peuvent encore choisir.

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SURTOUT RESTONS VIGILANTS!
Restons vigilants et solidaires car rien ne doit nous détourner de l’objectif principal: parvenir à la manifestation de toute la vérité sur l’assassinat crapuleux du journaliste Martinez Zogo, grâce à l’inculpation puis la condamnation de M. Jean-Pierre Amougou Belinga ET tous les autres commanditaires et auteurs de ce crime d’État.
Ces dernières décennies, dans une certaine indifférence générale, nous avons tenu à sensibiliser l’opinion sur la criminalisation à outrance du système politique Biya. Nous avons eu droit aux moqueries de celles et ceux qui considéraient ouvertement y compris dans les médias que les victimes du dictateur l’avaient bien mérité, au motif qu’il les leur avaient souvent désignées comme des “voleurs” ou des “terroristes” de sa république.
La lecture de cette archive de 2013 (https://blogs.mediapart.fr/joel-didier-engo/blog/071013/qui-sont-les-vrais-artisans-de-loperation-epervier-au-cameroun?at_medium=custom3&at_campaign=66) permet de comprendre que le régime de Paul Biya livrera difficilement le “donneur d’ordre supposé” Laurent Esso à la Justice.
Parce que le régime de Yaoundé ne tient pas à se saborder…..
À la place, il préférera toujours demeurer un véritable broyeur de carrières, de familles, et de vies humaines. N’oublions pas que Laurent Esso, monstre à sang froid, est la pierre angulaire de la machine répressive du pouvoir quarantenaire de Paul Biya (90 ans), notamment dans le cadre de l’épuration politique menée depuis 30 ans au Cameroun, déguisée en opération dite de lutte contre la corruption ou “Opération Épervier”.
Le moment est donc venu de faire éclater au grand jour ces vérités qu’ils tiennent absolument à taire au Cameroun sous le prétexte d’une solidarité ethno-tribale complètement pervertie.
Rien ne nous détournera de l’objectif principal: parvenir à la manifestation de toute la vérité sur l’assassinat crapuleux du journaliste Martinez Zogo ; même si la rhétorique anti-occidentale et raciste devient l’unique alibi utilisé par les criminels d’État et leurs partisans pour discréditer les révélations de Reporters Sans Frontières (RSF) sur l’assassinat crapuleux du journaliste Martinez Zogo.
De même qu’ils assimilent systématiquement tous les indignés camerounais à des Bamilékés pro-Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), les ethno-fascistes dits Ekang-Beti à la solde du commanditaire présumé, Jean-Pierre Amougou, prétendront-ils aussi que Reporters Sans Frontières (RSF) jalouse la “réussite” de ce dernier?
Sauf que l’enquête sur l’assassinat de Martinez Zogo se poursuit. Déjà les premières révélations sont accablantes pour Jean-Pierre Amougou Belinga, arrêté avec ses proches. L’échelle des responsabilités remonte jusqu’au plus haut niveau de l’État camerounais, dont le ministre Laurent Esso et le patron des services de renseignement, Léopold Maxime Eko Eko, deux piliers du régime Biya, arrêtés avec une vingtaine de membres de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE).
Tout devra être fait, y compris devant les juridictions internationales, pour les poursuivre. Pour cela notre organisation se tient prête à se porter partie civile en France.
Plus jamais ça!

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Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P
Tel: 33 6 41 30 95 46