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Lien 18 août 2016

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La nationalité française, un bouclier contre la Justice aux ordres du Cameroun?

Sous les latitudes africaines et singulièrement camerounaises, devrait-on tolérer la persistance (vécue comme telle sur place) d'une vision sélective de la nécessaire protection judiciaire à assurer aux justiciables, suivant que ces derniers seraient des (e)ressortissant(e)s français(e)s ou non? Au Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P), nous nous y opposons fermement.

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http://www.cameroon-info.net/article/cameroun-detournement-des-milliards-fcfa-de-tva-dans-les-poches-des-particuliers-267753.html

Illustration 1
Illustration 2
Illustration 3

Photos: De haut en bas les Franco-camerounais Thierry Michel Atangana, Jean-Emmanuel Foumbi et Lydienne Yen Eyoum Loyse pour lesquels le CL2P a activement oeuvré à la libération au Cameroun

Dans le respect de la présomption d'innocence de l’homme d’affaire franco-camerounais Sylvestre Marcelin Andela actuellement incarcéré à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé, la nationalité française ne peut et ne doit être la garantie, ni d'une immunité juridictionnelle, ni d'une impunité judiciaire au Cameroun.

Aucun Peuple ne peut accepter sur son sol la persistance (du moins perçue comme telle sur place) d'une forme étrange de discrimination au relent néo-colonial basée sur la nationalité, selon que la victime supposée de l'arbitraire judiciaire et carcéral est un ressortissant Français ou ne l'est pas.

Nul ne doit considérer sa nationalité comme un quelconque privilège juridictionnel, voire comme un bouclier diplomatique qu’il peut exhiber au détriment de toutes les autres victimes de l’arbitraire judiciaire et carcéral au Cameroun.

Nous n'aurons et ne ferons jamais une interprétation sélective des violations des Droits Humains, suivant que la victime serait ou non un(e)ressortissant(e) français(e).

Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)

Illustration 4


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