Gabon, Afrique centrale: le pouvoir par les armes et le sang, avec des institutions factices en décor légal.
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C'est cela le modèle présidentiel qui prévaut dans ces différents pays d'Afrique centrale: Cameroun, Gabon, Tchad, Congo Brazzaville, République Démocratique du Congo (RDC), Angola, Guinée équatoriale.
Aucune possibilité d'alternance n'est envisageable en dehors d'un renversement ou retournement des forces de sécurité.
Une fois que cela est dit et compris, il ne faut plus accorder la moindre crédibilité, reconnaissance, ni respectabilité internationale à toutes ces dictatures sanguinaires et crapuleuses.
Le combat doit prioritairement se poursuivre sur le terrain de la défense des droits humains, avec en ligne de mire la poursuite du boucher de Libreville Ali Bongo devant la Cour Pénale Internationale (CPI).
Point final.
Alors "Faut-il continuer d’organiser des élections présidentielles en Afrique?" Sur tout le reste du continent Oui, mais plus dans le "cœur des ténèbres de la démocratie" qu'est l'Afrique centrale (Cameroun, Gabon, Tchad, les 02 Congo, la Guinée équatoriale, et l'Angola).. tant que le pouvoir émanera des armes et du sang, avec des institutions factices à la solde des tyrans.
C'est à la communauté internationale de se montrer intransigeante. Ou alors elle devra dans les prochaines années subvenir au flot de réfugiés politiques et économiques en provenance de ces pays.
C'est maintenant qu'elle doit agir et le Gabon en fournit une chance inespérée, notamment pour l'Europe et la France.
Joël Didier Engo, Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)
http://www.cl2p.org
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GABON: LA RÉACTION DE JEAN PING SUITE A LA DÉCISION DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE
M. Jean Ping en appelle à la communauté internationale puisque c'est elle qui l'a incité à déposer un recours devant une Cour constitutionnelle hélas inféodée à la dynastie Bongo.
À cette communauté internationale de prendre désormais ses responsabilités devant la spoliation de l'élection clairement exprimée par l'écrasante majorité des Gabonais en faveur de M. Ping, et de condamner définitivement ce déni de droit en n'accordant aucune reconnaissance internationale à un usurpateur récidiviste du pouvoir.
Source: Jeune Afrique
Jean Ping a réagi samedi à la décision de la Cour constitutionnelle du Gabon de valider la réélection du président sortant, Ali Bongo Ondimba. Le principal rival du président sortant a dénoncé un "déni de droit".
Lors d’une conférence de presse à son QG de Libreville, samedi 24 septembre en fin de journée, Jean Ping a dénoncé « un déni de droit » et une « décision inique » de la Cour constitutionnelle. Il s’agissait de sa première prise de parole depuis le délibéré de l’institution, qui a rejeté dans la nuit sa requête et validé la réélection d’Ali Bongo Ondimba pour un second septennat avec 50,66% des voix, contre 47,24% pour son principal rival.
« En déposant un recours devant la Cour constitutionnelle, j’ai voulu être légaliste, de bonne foi, en prenant la communauté internationale à témoin. Mais une fois encore, une fois de plus, une fois de trop, devant l’évidence du verdict des urnes, la Cour a montré ses limites à travers son incontestable parti pris », a déclaré l’ancien ministre d’Omar Bongo, 73 ans.
« Je ne renoncerai pas (…) Je demeure à votre côté pour défendre votre vote et votre souveraineté », a lancé Jean Ping, affirmant à nouveau être le président « clairement élu ».