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Billet de blog 25 octobre 2013

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Taxation à 75% des clubs de football, ce gage de fermeté tellement inattendu!

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À n'en pas douter le football français va écoper de toute la "fermeté", dont le Président Hollande a précisément été accusé de manquer dans la gestion calamiteuse de "l'affaire Léonarda".

En effet force est de constater que cette fois-ci, les cibles (les footballeurs considérés tous dans l'imaginaire collectif comme de vulgaires millionnaires venus des quartiers difficiles) sont particulièrement faciles à matraquer d'impôts et de procès en tous genres.

Le joueur de football professionnel, notamment celui qui évolue dans la première ligue, est détesté par la plupart des français, voire moqué et méprisé par une certaine intelligentsia progressiste, y compris lorsque cette dernière sait pertinemment qu'une taxation à 75% échappe au bon sens de l'équité fiscale (fût-elle appliquée sur des entreprises sportives et pendant une période limitée de deux années).

Mais bon, le Président de la République tient enfin son gage de popularité, aux relents populistes. Et rien ne laisse supposer dans ses récentes déclarations qu'il puisse se montrer ouvert au moindre argument pertinent venant de ce camp, notamment celui selon lequel il ne s'agit dans la plupart des cas (hormis le PSG et Monaco) que de bien modestes clubs de football professionnels (à l'échelle européenne), avec des situations financières et comptables souvent proches du précipice.

Dans l'atmosphère délétère qui prévaut aujourd'hui en France, notamment à l'égard des étrangers (et tout ce qui leur ressemble), tout semble plaider contre des clubs et des footballeurs professionnels financièrement mieux lotis que la moyenne des français.

La fermeté présidentielle devrait «normalement» s'abattre comme un couperet.

Joël Didier Engo

Taxe à 75% : la vraie-fausse promesse de Hollande aux clubs de foot, i>TELE

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