Voue prenez un abonnement de 15 jours à un euro.
Puis vous recevez ce genre de mail :
"Bonjour,
Pour éviter tous futurs malentendus, je souligne le fait que vous venez de vous abonner à cette offre : "abonnement mensuel à 9 € par mois après 15 jours à1€, à tacite reconduction et résiliable à tout moment".
Je vous invite à consulter les informations relatives à votre abonnement et également à accéder à vos factures directement sur le site : "Mon espace perso" > "Mon compte" > "Consulter mon abonnement".
Bien cordialement,
Caroline"
J'ai souscrit un tel abonnement le 14 septembre 2013.
Quinze jours plus tard, c'est le 28 septembre 2013.
Or, sur les conseils de Caroline, j'ai consulté ma facture.
En voici le haut :
On y lit noir sur blanc que l'abonnement court jusqu'au 29 septembre, vu qu'il n'est pas précisé que le 29 septembre est exclus.
Or, que ce soit votre assurance auto ou le contrat d'entretien de votre chaudière, la date de fin d'effet est toujours incluse.
Dans aucun exemple de contrat temporaire, la date de fin est exclue.
Chouette, je me suis dit, c'est comme treize à la douzaine, Mediapart pratique le seize à la quinzaine, faisant ainsi cadeau de la somme d'environ six centimes d'euro. C'est royal...
Pendant cette quinzaine, j'avais vérifié que la résiliation était possible à tout moment, vu qu'il suffisait d'appuyer sur un "bouton" "Je résilie".
C'était encore le cas le 28 septembre.
Or, désagréable surprise : le 29 septembre, pourtant date comprise dans l'abonnement à un euro, et ce, écrit noir sur blanc sur ma facture que la gente Caroline m'avait conseillé de consulter, la résiliation instantanée était devenue impossible
A la place, un abracadabrantesque, archaïque et compliqué protocole : vous devez écrire une lettre, que vous postez, et la résiliation est entérinée dix jours après.
A l'ère d'Internet, c'est se moquer carrément du monde.
Mais c'est aussi une arnaque, car on oblige les gens à payer un mois à 9 euros alors qu'ils se désabonnent en temps et en heure sur la foi de leur facture.
Multiplié par le nombre de désabonnements, cela devient une somme rondelette.
C'est à la limite de l'escroquerie et s'apparente à la vente forcée.
Je refuse de cautionner ce genre de magouille, et j'invite tous les désabonnés et autres victimes de l'incohérence de Mediapart en matière de désabonnement de protester massivement par courriel.
Bon courage.