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Billet de blog 2 janvier 2018

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Macron 2017 en contrepèteries : rubrique élection.

De son élection grâce au fric, au réveillon du nouvel an avec des troupes pas trop planquées, voici une rétrospective en 106 contrepets (titre et chapô compris) des huit premiers mois à l’Élysée du Président qui nie être celui des riches à qui pourtant il donne tant de coups de mains.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Climat d’euphorie avant et après l’élection, des rires après son élection : Auréolé aux approches de l’élection, Macron donnait quoi en banquant ? Il a consenti plein de prêts. Excitant de jeunes vains en poussant au centre, disposant de bottins de quadras et cherchant des cracks pour son élection, Macron a défilé l’air engagé, refusant qu’on gère son élection et ne voulant pas d’écriteau pour son élection. Il a eu besoin de plein de fric avant son élection et pas question qu’il arrête après l’élection. Jamais geignard dans l’élection, il pense avoir toujours été présent dans l’élection.

Retombées de l’élection dans les rues : ce jeune Macron fustige les rôdeurs et les libertaires rêvant d’élections anars. Pas de grâce pour ces pendards dépités excédés, groupes sans codes et dèche sans lois ! Les flics démentent : ils n’ont pas chargé.  

Mondain fou des riches : ce jeune blême entre deux riches c’est Macron, expert en bols d’air, méprisant et cachant ses doutes. Ce petit maître adore les riches et les fonds livrés sans défiance. Enfonçant ceux qui filent, il découvre des niches qui provoquent l’émoi. Il prétend les priser et ne ment pas. La réforme de Macron suscite des magots. Macron beau et fascinant veut mieux faire bosser les pros : « Ces feignants se cassent sans trimer et s’écroulent quand ils bossent ! Mais quelles bêtes faces ! Et ces grognons s’enfuient ! » Ce jeune rugueux provoque trop de dettes car les patrons exigent qu’il débite leurs charges. Macron raille les licenciés qui se battent et préfère voir des licenciés besogneux. Ces propos suscitent force lippes de Gattaz qui pratique « l’école des menaces » : « J’ai cherché des riches toute ma vie ! » 

Les feux de la liesse : Macron est pour la liesse à fond. Brigitte offrant à son jeune Macron un bon nid chaud : « T’as une belle cote, mon bichon, pas comme ces sans-dents privés de marche ! En marche, il est temps ! » Elle parlera de l’élection toute ravie. L’amour a ouvert la voie à l’élection. L’élection ne l’a pas rendu sourd. 

Communiquer avec les grands : Sachant communiquer avec plein d’élans, ce Macron n’a plus à chercher l’écho et sait communiquer de façon non bancale. Il a su communiquer avec des battants qui remâchaient après l’élection et racoler des grands parmi les battus.

Luttes d’Europe, l’Europe des salons et négociations fêlées : Macron qui tança Juppé (il l’a su tancer !) peine sur les traités. Comment avoir la paix sans l’euro ? Il tente des consensus tout en vidant les poches de ceux qui sont dans la débine. Il n’obtient pas de félicitations, là. Se passionne-t-il pour l’euro et quelques élections de Prusse ? Malgré des coups de nazillons, fâcheux mal cotés aux petitesses sans flammes et préférant les Teutons licenciés aux Teutons graciés, Merkel, fêtée et blasée, ne perd pas trop après tant d’élections. La Meuse restera luxuriante, évitant le Rhin. On mutera beaucoup dans la Ruhr. Émue par des Teutons licenciés, Merkel donne de sérieux coups de main dans la Rhur. 

Réveillon coulé : Jouant à l’animateur de bars apportant un cru de Mâcon, le Président dérape en raillant les galoches des bidasses qu’il briefe, leur promet un pack de bouffe et des bulles de Marne. Pack d’un faux-cul et bulles mornes. Peu de bidasses ratés mais des bidasses routiers manquant de but et de pèze. Les sections sans rêve, des camps glacés… Des légionnaires qui se droguent et s’affalent ont des scorpions dans leur came…

Ces contrepèteries sont toutes du tout du cru (sauf celle-là, de provenance anonyme) de l’auteur de ce billet. Bon nombre d’entre elles sont parues en 2017 dans « L’Album de la Comtesse » du Canard Enchaîné. Elles seront toutes pudiquement décryptées quelque part dans le film des commentaires

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