https://laboutique.edpsciences.fr/produit/1368/9782759832286/vulgarisation-scientifique
L’autrice, Cécile Michaut, est docteure en chimie, journaliste scientifique depuis 1998 et formatrice en vulgarisation depuis 2005. Elle a récemment intégré l’équipe rédactionnelle de Mediapart comme journaliste indépendante en y publiant un premier article : https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/300923/les-poissons-sont-plus-civilises-que-les-humains-ils-ne-generent-ni-cohues-ni-embouteillages. Elle en prépare un second.
Ce guide répond entre autres à des questions que toute vulgarisatrice et tout vulgarisateur est amené à se poser : qui est mon public ? Quelles sont ses attentes ? Est-il possible de simplifier sans déformer ? Quelles astuces pour accrocher l’intérêt de mon auditoire ? Où se former à la vulgarisation ? Comment interagir avec des journalistes ? Ai-je le droit de parler dans les médias sans l’autorisation de ma hiérarchie ? Comment utiliser au mieux les possibilités d’Internet ? On trouvera dans ce livre des réponses et des conseils directement applicables.
Mais surtout, on y dénichera des idées pour inventer sa propre manière de vulgariser.

Dernière minute : un abonné pose cette excellente question :
La vulgarisation ... scientifique ... Ce titre... combien de français pourront ils..le déchiffrer ...
Il est vrai que "vulgarisation" est un terme qui souffre du voisinage avec "vulgarité". Les deux mots n'ont pourtant rien en commun.
La vulgarité pousse à proférer des propos "bas" (vulgus : mot latin communément traduit par "bas peuple") poussé par un désir de provoquer ou de se défouler.
La vulgarisation pousse à rendre accessible au plus grand nombre ("vulgus" c'est aussi "la foule") des notions difficiles à maîtriser sans études souvent longues. Mais ces notions peuvent fasciner des personnes curieuses qui n'ont pas le bagage scientifique ou technique nécessaire. En vulgarisant, on partage, on éveille, on explique, on raconte une histoire, on fait rire. C'est très bien expliqué dans le livre de Cécile Michaut. Vulgariser, c'est partager une passion avec le plus grand nombre de gens possible. C'est rendre la science populaire. D'ailleurs certains vulgarisateurs préfèrent parler de "popularisation".
Une popularisation est réussie quand elle a donné envie aux "popularisé(e)s" d'en savoir plus par eux-mêmes. En somme, on donne aux gens la clé pour ouvrir une porte, mais ce sont ces personnes qui vont l'ouvrir si on a su leur donner l'envie de le faire.